D’un côté, il y a les études psychologiques, qui montrent l’importance des émotions dans l’apprentissage, mais aussi de la motivation que l’on a à apprendre. Or, la motivation vient des émotions que l’on peut ressentir lors d’un apprentissage.
Meilleur on se perçoit dans un domaine d’apprentissage, plus facile il est d’avoir envie d’apprendre. Mais, au contraire, quand on se perçoit nul dans un apprentissage, il devient particulièrement difficile de s’accrocher.
De l’estime de soi dépend la motivation. de la motivation dépend le succès. Le constat est tout simple : le succès est au bout de l’encouragement. Cet article (en français !) le présente.
Voir également le modèle de Françoys Gagné (du surdon au talent) sur le sujet.
L’article montre à quel point le regard que l’on porte sur l’autre (nos enfants, conjoint…) peut les aider à développer l’estime d’eux-même ou au contraire l’entraver. Je souhaite donc partager avec vous mon expérience actuelle autour de « l’atelier des parents » et l’apprentissage d’une méthode de communication parents / enfants valorisante pour chacun : « Comment parler aux enfants pour qu’ils écoutent et écouter pour qu’ils vous parlent », basé sur les best sellers d’Adele Faber et Elaine Mazlish. Les « outils » de communication décrits dans les livres de ces auteures et expérimentés en groupe dans les ateliers ouvrent une voie nouvelle qui me semble tout à fait adaptée aux besoins des enfants précoces mais aussi des parents précoces !
Merci EMBELLIE d’avoir indiqué ces livres… je dois apprendre à communiquer avec mon p’tit zèbre! Ce n’est pas gagné!!!
Ça me fait aussi penser à cette étude de psychologie sociale dont j’ai parlé récemment sur le chat du loup :
Des filles et des garçons passent un test de mathématiques. Or, il est « bien connu » que les garçons sont meilleurs en math que les filles. Cette acception est en fait un stéréotype.
– Dans la 1ère condition, on précise aux sujets que le test est très difficile. Résultat : les filles réussissent moins bien que les garçons, conformément au stéréotype ci-dessus.
– Dans la 2nde condition, on utilise toujours le même test, mais a/ on ne précise rien quant à la difficulté du test; b/ on précise que le test est facile. Résultat : dans les 2 cas (a et b); les filles réussissent aussi bien que les garçons.
La conclusion est que la connaissance ou pas d’un stéréotype influence les performances d’un groupe de personnes de manière à ce que les performances soient en accord avec le stéréotype.
Cela me fait aussi penser à l’effet Pygmalion…