Be greeted psychoneurotics !

Bill Tillier is Canadian. One of Kazimierz Dabrowski’s last students, at the University of Alberta, he’s famous for all the archives he has collected and maintained regarding Dabrowski’s Positive Desintegration Theory. Since 2003 Bill Tillier has undertaken the “Dabrowski’ Project” for disseminating his Theory- among various actions, this rich web site which he designed  : http://positivedisintegration.com/

(By the way, Dabrowski also worked with Michael Piechowski on Overexcitabilities)

On Bill Tillier’s site, an excerpt of Dabrowski’s book  “Psychoneurosis is not an illness” this wonderful poem which to my eyes fits gifted so well :

Be greeted psychoneurotics!

For you see sensitivity in the insensitivity of the world, uncertainty among the world’s certainties.

For you often feel others as you feel yourselves.

For you feel the anxiety of the world, and its bottomless narrowness and self-assurance.

For your phobia of washing your hands from the dirt of the world, for your fear of being locked in the world’s limitations.

For your fear of the absurdity of existence.

For your subtlety in not telling others what you see in them.

For your awkwardness in dealing with practical things, and for your practicalness in dealing with unknown things, for your transcendental realism and lack of everyday realism,

for your exclusiveness and fear of losing close friends, for your creativity and ecstasy,       for your maladjustment to that “which is” and adjustment to that which “ought to be”, for your great but unutilized abilities.

For the belated appreciation of the real value of your greatness which never allows the appreciation of the greatness of those who will come after you.

For your being treated instead of treating others, for your heavenly power being forever pushed down by brutal force; for that which is prescient, unsaid, infinite in you.

For the loneliness and strangeness of your ways.

Be greeted!

58 thoughts on “Be greeted psychoneurotics !

  1. Bonjour Cécile,

    Je ne savais pas où vous écrire, désolée si ça n’est pas l’endroit approprié. Il y a un an et demi, j’ai rencontré une jeune femme via son blog sur lequel elle “vidait” sa névrose et qui m’avait beaucoup touché. Nous sommes restées 6h à la terrasse d’un café à parler et je lui avouais alors mes difficultés. A la fin de la journée, elle me balance (c’est vraiment le terme qui me vient à l’esprit car je l’ai pris comme une gifle) que je suis HPI comme elle (qui a été détectée à l’enfance et à été prise en charge immédiatement), qu’elle le sent. Je connaissais le terme mais ne m’étais jamais penchée sur la question, la surdouance était un domaine qui ne m’avait jamais effleuré. Je rejetais en bloc la proposition. Alors, elle m’amena quelques temps après une pile d’ouvrages sur la question, parmi lesquels le vôtre. Si celui de JSF m’a paru bien trop imprécis, ratissant large, le vôtre a été une secousse, ayant mis en lumière un grand nombre de mes difficultés. Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est le fait que vous ne vous contentiez pas seulement de faire un constat des spécificités propres des HPI mais que vous proposiez quelques astuces pour mieux le vivre au quotidien. Je trouve que l’on tourne en rond avec un grand nombre d’ouvrages “grand public” sur la question et qu’on ne dépasse jamais la simple analyse (rabachée 100 fois ailleurs). Comment apprendre à travailler quand on a passé l’âge d’avoir quelqu’un derrière soi pour nous cadrer ? Comment gérer son anxiété lorsqu’on a pas autour de soi un filet de sécurité, etc. ? Que faire face à notre “juge” intérieur qui analyse toutes nos conversations, nos faits et gestes, comme si notre cerveau était vulgairement scindé en deux : un côté qui fait et l’autre qui commente ?

    Alors premièrement, je vous écris pour vous remercier, votre livre est précieux. Je l’ai offert à tous mes 3 meilleur-es ami-es (oui, car si dans votre livre je ne me suis pas reconnue partout bien évidemment, j’y ai “lu” certains de mes amis, ahah). J’ai passé le test à la suite d’eux qui étaient, comme moi, dans une impasse. Nous le sommes tous les 3 et cette découverte simultanée nous a rapproché. Cependant, à l’issue du résultat, tout est chamboulé… Et à défaut de pouvoir tout recommencer, on peut apprendre à marcher sur des ruines. Mais pour cela, il faut parfois faire un ménage de printemps dans sa vie et c’est là que le bas blesse pour ma part.

    J’ai pris conscience avec le résultat et une thérapie que j’ai commencée que ma famille était une entrave à mon épanouissement. Je sais, c’est peut-être dur dis comme cela mais c’est un fait : ma famille est très superficielle (tout ce qui compte est la tenue donc on ne montre pas ses émotions), elle me prend pour un poste de télé qui doit la divertir en lui racontant ma vie, j’emmerde tout le monde avec mes débats, je passe pour quelqu’un qui remets tout en cause et lorsque, à de rares moments, je concède à me livrer, ma mère est du genre à me dire : “Est-ce que tu n’en fais pas un peu trop ?” comme si j’étais une drama-queen alors que précisément, j’ai appris dès l’enfance à être me débrouiller all by myself, faute de trouver une épaule “adulte” sur laquelle m’appuyer. Il faut savoir que je suis par ailleurs handicapée (ce qui fait que je me sens très isolée, non pas physiquement car heureusement je suis indépendante de ce point de vue là mais intérieurement). Ma famille est validiste pas du tout pédagogue, je n’ai jamais été soutenue par mes parents, ils n’ont jamais été capable de me rassurer, même enfant, et ils ne respectent pas mes émotions, je m’en éloigne et ils me le reprochent.

    A côté de ça, j’ai 22 ans, je m’apprête à achever mon master 2 de lettres et ma directrice me reproche (pas méchamment mais peinée) de donner “l’impression que je sais déjà où je vais, que les gens qui sont censés m’aider, je les vois comme des obstacles” (ce qui est vrai). La difficulté étant que je sais qu’elle ne m’apportera rien car les problèmes, les crises existentielles auxquelles je fais face en tant que femme handie “surdouée” ne trouvent pas de solutions dans quelque ouvrage que ce soit, c’est à moi de formuler les réponses. Mon identité ne rentre même pas dans l’imaginaire collectif (ce qui est très dur à vivre au passage, car on est ainsi seul). Ainsi ma question est la suivante – et après j’arrête de vous embêter : comment faire pour contenter tout le monde ? Que faire de ces gens (car il y en aura d’autres dans ma vie) à qui je suis censée “rendre des comptes” mais qui ne m’apporte rien/ ne me soulage en rien ?

    Voilà, désolée pour la longueur du message. Encore une fois merci (et merci au passage d’avoir traduit un article sur les surdoués handis, vous êtes la seule…), dommage que vous ne mettiez plus votre blog à jour, il est aussi intéressant que votre livre (ceci est une incitation déguisée ;). Je vous embrasse.

    1. Merci pour les compliments foucaultkid.
      Oui, être surdoué, femme et handicapée, ça cube l’importance de tailler son chemin sans se référer à un modèle, et c’est vraiment très compliqué. Si jamais vous était donnée la possibilité de vous faire coacher pour ça, je pense que vous en seriez allégée.
      Car une chose est sûre : surtout, renoncez à contenter tout le monde ! Outre le fait que c’est impossible, c’est le plus sûr moyen de vous perdre à vous-même. Aussi difficile que ce soit, il est important que vous trouviez pour vous le chemin dans lequel vous vous sentez bien qui corresponde à votre “écologie” personnelle (en Gestalt, on sent bien quand l’énergie circule bien parce qu’on se sent bien, et quand elle bloque quelque part parce qu’on se sent mal). je vous renvoie à l’ouvrage de Mihály Csíkszentmihályi : Flow. Il y en a bien à qui votre équilibre personnel conviendra parce que vous iradierez !

      (.. et merci pour les encouragements à reprendre l’écriture : j’ai une cinquantaine d’articles dans mes sacs, mais le burn out est sournois.. et je reconnais qu’avoir entre temps écrit un deuxième bouquin m’a aussi pris du temps et de l’énergie… :)… mais je prends des forces parce que j’ai envie de partager ce que j’ai trouvé ! :))

  2. Ma plus grande surprise en consultant ce blog est le mal-etre de nombreux surdoués.
    La nature les a doté d’un surdon, ne fut-ce que artistique (je peux comprendre parfois qu’on en voit pas toujours l’utilité concrete) et il viennent faire part sur ce blog de cecile de leur mal-etre !
    L’absurdité de l’existence je n’y ai jamais cru ! Je lis plusieurs livres par jour dans tous les domaines, en ce moment sur les surdoués..
    Un jour ce sera a mon tour d’ecrire…
    Pour ceux qui doutent, il existe du pret-a-porter, les grandes religions ou des philosophes . Les sectes sont des arnaques par contre c’est vrai.

    Pour la solitude et l’étrangeté de vos vies : la je suis d’accord, c’est le sort des etres d’exception , des extraterrestres et des zebres.

    1. Bonsoir lepat

      J’aime beaucoup cette phrase de Noks Nauta qui dit que nombre de surdoués adultes ne sont plus que tristesse, colère et frustration.
      Ce blog est conçu comme un lieu où ceux qui y viennent savent qu’ils pourront poser un moment leur fardeau, avant de repartir, je l’espère, durablement allégés en y ayant puisé – dans leurs lectures ou leurs échanges – des “trucs et astuces” qui les aideront à avancer.

      Alors il est vrai que nombre de commentaires expriment de la tristesse.

      J’aime bien cette phrase d’Isabelle Padovani, spécialiste en Communication Non Violente : “Quel con !” est un grand cri d’amour frustré.
      En lisant bon nombre de vos commentaire, c’est à cette phrase que je pense souvent.

      1. euh non, Cécile, “quel con”, c’est “quel con”. juste un constat, pas même un jugement. La connerie est irrécupérable, un vieux con a été un jeune con. Je pense que bien des spécialistes en communication le sont devenus par besoin personnel. D’autres par talent. Il est assez facile de faire la différence. Ne dit-on pas en fac, qu’ “on ne fait pas psy par hasard”? il en est de même plus ou moins de toutes ces professions. Désolée de n’être pas d’accord. Pour moi, “quel con”, c’est quelqu’un en travers de mon chemin, et si l’agacement est évident, je peux promettre qu’il ne va pas rester longtemps, le con, en travers de mon chemin, d’une manière ou d’une autre. Il restera au bord de la route, là où est sa place! Bon, donc, voilà.

        1. .. Mais sur le fond, c’est a minima le sentiment de frustration qui demeure (quand ce n’est pas celui de colère). C’est ce point qui est le plus important. Et qui rejoint la constatation de Noks Nauta sur ce danger qui nous menace tous de ne plus être que “tristesse, colère et frustration”

          1. il est vrai que sortir du schéma tristesse colère et frustration est un long chemin. Même si parfois on pense en être sorti, il suffit d’une situation ou d’un jour pas comme un autre pour avoir à nouveau à relever le défi…admettre que certaines choses, certaines personnes n’évolueront jamais est une gageure pour un surdoué. Pour ma part, (si si, j’ai déjà réfléchi sur le sujet!), j’appelle “con” ces personnes qui par méchanceté pure font du tort aux autres, utilisent le petit pouvoir pour bloquer le chemin des autres, ne pouvant avancer elles-mêmes, elles n’ont alors que ce moyen pour ne pas se sentir dépassées. ce sont les bornés, ceux que méprisamment on nomme les “petits fonctionnaires”, ou agissent de la sorte.

            1. La compassion, très chère, la compassion, pour les petits fonctionnaires, quand on discute avec eux, ils sont pétris de peurs dans leur monde étroit, ils sont touchants pour la plupart. Les autres ne comprennent même pas qu’on puisse leur passer devant, c’est comme si un oiseau te coupait la priorité, tu sais pas quoi faire, tu passes quand même et l’oiseau s’arrête…

              1. @ Atalante
                les seuls fois où j’ai affaire à des fonctionnaires, j’essaie toujours de “faire la gentille” (ben oui, j’ai envie qu’on m’aime bien). Cela dit, dans le cadre de contrôles, j’essaie d’apprendre à me montrer un peu plus solide. Si tu savais comment se passent les contrpoles MSA, inspection du travail. en fait, je ne comprends pas pourquoi ces gens qui ont un petit pouvoir ne l’utilisent pas pour aider au lieu de détruire, car leur seule envie semble être détruire….Je ne comprends pas qu’on puisse dépenser de l’énergie pour autre chose qu’aider, construire, bâtir. Eux semblent spécialistes de l’opposé. Ils sont comme des extra terrestres pour moi. Ces “cons”, puisque nous partions de là, ne sont pas de la même planète que moi, c’est certain. Nous ne parlons pas le même langage, n’avons pas les mêmes valeurs, pensons différemment, avons un avis différent sur la vie, tout simplement. Eux sont morts dedans, moi, je suis la vie…..Comme une frontière entre la vie et la mort, entre bâtir et détruire, infranchissable, je les décrypte pourtant, et j’ai appris à les manipuler. Dans un seul but : ne pas avoir affaire à un “con”, enfin, le moins possible. Car là encore, beaucoup d’efforts exigés!

                1. Lost in time, idem pour moi, un mal fou a comprendre les personnes animées que de la seule volonté de faire du mal ( bien souvent une incapacité de leur part a gerer leurs frustrations) et d’ailleurs souvent je zappe, faisant comme si je ne voyais rien, une façon de me proteger, aucune envie de rentrer dans leur spirale mortifère ( meme si parfois ça me titille de leur faire subir les pires outrages possibles, je le fais dans ma tete, ça soulage hahaha) et je dois donc passer pour une andouille bien souvent, mais bon, j’ai toujours cette petite phrase magique qui me remonte le moral ” La moquerie est souvent indigence d’esprit ” de Jean de LA BRUYÈRE 😉

                  1. @pouic
                    C’est pas difficile, dans le grans jeu de la competition evolutive, certaines personnes pour s’elever ont besoin de rabaisser les autres car elles ne peuvent s’elever de par leur propres talents.
                    N’oublions pas que la nature ce n’est que competition.
                    Il faut parfois leur reconnaitre un talent pour deceler les faiblesses des autres et lire les gens, des HPs, par exemple, leur sensibilité ou autre.

                    De plus ces etres meprisables (pas loin des PNs etc) sont socialement acceptés dans une société comme la notre..
                    Le surdoué lui bien sur cherche a s’elever par ses propres talents car c’est sont point fort.

    2. @lepat
      pour ma part c’est être coincée entre deux qui me plonge dans le malaise: se sentir, dans un esprit chevaleresque de paladin ou de sacrifice judéo-chrétien, obligé de faire quelque chose de ce don, et être placé dans l’incapacité de le faire “simplement” car nous sommes juste des incongruités dans le schéma normal. Si tu as une voie, je prends 🙂

      1. @ Atalante
        Bonjour,
        vous dites ”obligé de faire quelque chose de ce don”.
        Que voulez-vous dire en fait ? ”Obligé”: par qui ? vous-même, les autres, la société ? Obligé, comment ?
        Merci de votre réponse.
        Chan

    3. Bonjour lepat

      Bien, comment ne pas comprendre l’absurdité de la vie ?
      Qu’est elle ? ou en est le sens caché ? (pour peu qu’il y en est un !!) pourquoi la fin. Bref, en un résumé extra court nous apparaissons du néant, pour n’exister qu’un temps totalement insignifiant comparé au temps même et à ce que d’aucun appellent l’éternité, et tout cela pour disparaître !!!.
      Je suis aussi en quête, mais concrètement comment ne pas trouver absurde ce système fermé et ne “produisant” strictement rien ?
      Bien sur, tous les croyants, quelque soient leur croyances tenteront de me démontrer le contraire mais bon…. Il n’est reste pas moins que seuls avec nous même, au moment du coucher lorsque nos esprits se libèrent les doutes et donc un profond sentiment de frustration, d’absurdité nous saute au yeux et à l’esprit. Heureux les croyants qui ont leur Foi comme baume apaisant et boussole pour diriger leur vie sur un sens pré digéré. Croire ou ne pas croire en l’absurdité de la vie est un non sens.
      tu dis que la nature nous as doté d’un ou plusieurs dons ?
      Attention à ce mot de surdoué, Haut potentiel et consorts, nous voyons surtout la vie avec des philtres qui ne sont pas ceux de la majorité, des sensibilités n’apparaissant même pas au yeux de la plupart des gens.
      Concrètement, tu lira dans ce merveilleux livre de Cécile, mais aussi dans d’autres sur ce sujet que bon nombre de “Zèbres” aux Q.I élevés sont totalement passés à côté de leur vie, de leur potentiel, voire ont mis fin à leur jours. J’ai pour particularité d’être moi aussi un zèbre, et crois moi, mas vie n’est pas jalonnée de succès, ni professionnels, ni financiers, ni artistiques…
      Par contre en ce qui concerne les questionnements, les difficultés et les frustrations, alors là, je pourrais t’en faires des encyclopédies entières…

      Mon plus grand souci est, je crois d’être “extra” conscient, de tout, tout le temps, et crois moi, chaque acte quotidien est mesuré à l’aune de l’absurdité dont tu parles:
      Pourquoi faire ci, apprendre cela, améliorer ci… aimer ça, car tout vas disparaître, s’évanouir sans traces… à quoi bon, dans quel but, pour qui, pour quoi… et ceci n’est que le début expliquant tristesses et frustrations et cascades.

      Mais par contre oui, j’aime la vie, les gens, l’art, et tout ce qui fait la réalité, même si mon cerveau la décortique, dissèque et compare à chaque centième de secondes…

      Bonne réflexions à toi et bonne continuations dans tes recherches
      Ghislain

      1. Bonjour Ghislain,

        “(…) Heureux les croyants qui ont leur Foi comme baume apaisant et boussole pour diriger leur vie sur un sens pré digéré (…).
        Oh si seulement c’était si simple ! J’en suis une, convaincue, pratiquante, et croyez-moi ça ne me simplifie ni la vie, ni la question du sens !
        Effectivement le fait de croire m’ouvre une espérance sur un “après” inconnu, et m’offre, oui, un lieu d’apaisement où déposer mes méandres.
        Reste que mes questionnements (et mes doutes) se démultiplient aussi puisqu’il m’est impossible de demeurer figée dans une idée. Ma foi n’est pas épargnée et souffre de mon unité centrale qui ne cesse de se ré-initialiser (et de mouliner) dès qu’elle prend connaissance d’une nouvelle information, ou lorsqu’elle met des données en perspective, aussi infimes soient-elle. C’est à dire tout le temps.
        Vous voyez de quoi je parle 🙂
        Et puis croire chez moi c’est également me poser la question récurrente du “mais pourquoi ceci et cela dans ma vie et dans le monde si Dieu existe”. Je suis régulièrement prise dans un tsunami de questions.
        En vous lisant, et en me relisant, je serai presque tentée de… croire que c’est peut-être finalement “un peu plus simple” de ne pas… croire 😉

      2. La vie est une quete eternelle de la verité, et le sera meme pour un robot ou ordinateur le plus puissant envisageable
        Peut-etre que c’est la qu’il faut chercher un sens a l’existence…
        Certains se contentent du pret-a-porter existentiel et philosophique des religions
        Par definition aucun ordinateur ne serait capable de modelliser et simuler toutes les particules de l’univers, il sera toujours dans l’approximation et simplification !
        on s’en rapproche, ca se raffine mais on en est encore loin
        Je ne crois pas du tout a cette histoire de “depression existentielle” des grands scientifiques (HQi) car par definition il n’auraient jamais poursuivi leurs recherches si c’etait le cas.
        Concernant les surdoués, je crois qu’il faudrait savoir de quoi on parle car j’ai l’impression que les specialistes de la douance manquent parfois de rigueur, on melange tout HQi, HPi etc

        Je suis aussi tres decu des ouvrages sur la douance, du manque de debat et de visibilité d’un sujet aussi important..

        Quant a mon HQi couplé a mes connaissances il m’a quand meme servi comme pour mes placements financiers excellents. Par ailleurs j’ai fait des etudes d’inge brillantes, toujours parmi les premiers eleves a ma fac.
        Par contre je suis tres critique sur le monde de l’entreprise mais maintenant j’ai compris certaines choses (meme sur ce site tres bien fait de cecile les videos des recuteurs concernant les surdoués sont interpellantes et devoilent une realité pas tres belle)

  3. PAF !!!!

    Prend ça dans ta face !!!, c’est peu ou prou ce que j’ai ressenti lors de ma première lecture de ce poême de Dabrowski.
    Déjà votre livre, Cécile a été non une révélation (4 ième livre sur les adultes surdoués que j’ingurgitai) mais un baume apaisant sur mon cerveau chauffé à blanc et tout tourné vers les “pourquoi je suis si…. , pourquoi je suis pas assez…., pourquoi je ne m’intègre à rien ni personne….”
    Un remède enfin efficace à un questionnement permanent, douloureux et insondable.
    Mille mercis d’avoir posé une réflexion, vos mots (maux?) et ceux des témoignages de manière claire et tellement parlante, alors encore Mille mercis.
    Ce texte de Dabrowski, encore aujourd’hui, je ne parviens pas à le lire à quelqu’un sans que l’émotion ne m’étreigne si intensément que les larmes me nouent la gorge. C’est beau et tellement proche de ce qui je vie là, dans mon moi même caché.
    Alors, j’ai prêté et conseillé des tas de fois votre livre, pour ceux qui se recherchent, pour les autres aussi, ceux qui vivent avec, ceux qui accompagnent et souffrent aussi sans toujours comprendre comment soulager, motiver ou même aimer ceux-là, les différents, les Zèbres, Guépards et autres HPI et THPI…
    Moi, alors que je trainais un passé de dépressif chronique soupçonné depuis ma petite enfance, révélé et traité depuis mes 16 ans, il aura fallu deux internements en clinique dont une série de Sismothérapie (Electrochocs) avec accompagnement de traitements chimiques bien lourds, pour que une personne en vienne à me tester et me dise de but en blanc, mais mon pauvre monsieur !!!! vous n’êtes pas Bi-polaire, ni dépressif chronique, vous avez juste une façon de voir, ressentir et appréhender la vie totalement différente (Bravo le Psychiatres ne recherchant que des références DSM et traitements chimiques idoines, certes plus intéressant financièrement). Et là de me jeter un chiffre effrayant pour moi de 147. Ou mais 147 quoi, patates, cochons, kilos ????
    J’ai alors, avec ce seul petit indice, dû apprendre à me réinventer, à trouver un véritable appuy ( super Psychologue et ma femme) et aujourd’hui, c’est pas évident, mais je commence à comprendre que si je souhaite être heureux pleinement, il faut que je m’habite totalement, que je devienne enfin moi même, sans faux selfs, sans armures ou artifices.
    Ainsi merci M. Dabrowski pour vos travaux sur la Désintégration positive, si utiles et parlant et encore merci à vous Cécile pour vos travaux et votre livre.
    Courage amis à rayures !!!!
    Ghislain

  4. Bonjour Cécile
    Je viens de lire une grande partie de votre livre ou j ai beaucoup ri mais aussi beaucoup pleure.
    Je digere avant d attaquer la partie pour l aide.
    Merci

      1. Elle a m a aide dans une première étape a enfin me comprendre a l aube de mes 50 ans. Vive mon AVC grâce a lui j ai passe un test et voila. J avoue que j ai mis un certain temps à comprendre ce que voulait dire le sigle devant le 130 en pleine confusion, c est plus petit ou plus grand. Ok et maintenant j en fais quoi et j ai lu votre livre et là j ai enfin un début de piste de mon devenir. Je veux sortir de la face 2 et 3 pour atteindre la 5… tout un programme. Mille mercis

  5. C’est vrai que c’est un beau poème (qui m’a fait pleurer) mais qui est attribué par erreur dans le livre de C.Bost à J.H Dabrowski au lieu de M.Dabrowski. Quoi qu’il en soit, ce livre est une révélation pour moi. Merci Mme Bost.

    1. Merci de votre commentaire Fraise.
      Grâce à vous j’ai découvert Jean Henri Dabrowski.
      J’ai cherché en vain M. Dabrowski.. et j’ai eu un peu de mal à comprendre ce qu’il faisait en économie…
      Mais c’est de Kazimierz Dabrowski (né en 1902 et mort en 1980) dont je parlais avec ce poème.
      Le même Dabrowski qui a mis en lumière les hyperexcitabilités (overexcitabilities) et la désintégration positive.

      1. Bonjour Cécile et Fraise,

        Merci à toutes 2:
        J’ai également découvert DABROWSKI qui me permet un nouvel éclairage sur ma trajectoire, heureusement que des lumières comme lui existent, tout comme Cécile et son travail salvateur…
        Aussi incroyable que cela puisse être maintenant que je sais et comprends les particularités intellectuelle de ma pensée, j’ai rué dans les brancards la semaine dernière, allant à réfuter l’existence et de l’inconscient et de ce qui m’a fait plonger sous l’eau si souvent pour savoir avant la plupart.
        Un tel comportement de ma part me scotche, heureusement que “notre” Cécile nationale mentionne ce fait dans son livre, elle n’est pas belle la vie?
        Dans le cas où cela pourrait aider quelqu’un et parceque j’ai vraiment du mal à me livrer même avec mes intimes, je vous tiendrai au courant de ma démarche pour valider ce que je sais depuis longtemps sans avoir un nom à mettre dessus.
        Pour ma part même oui en effet c’est un soulagement de comprendre en effet que mon intelligence était et reste performante, les dégâts auront été conséquents.

        Au bout de quelques temps peut-être trois semaines moins je ne voulais plus aller à l’école à cause de la maîtresse qui m’avait prise en grippe parceque j’en avais par dessus la tête d’annonner l’alphabet et voulais apprendre à lire …Idem pour le calcul mental elle m’a intimé de ne plus répondre… Etre confronté enfant au pouvoir des adultes pour taire votre ingéniosité est criminel et devrait être punissable comme infraction voir délit.
        Merci très sincèrement Cécile, ce que vous mettez en scène via votre livre et blog est apaisant, salvateur pour moi pour comprendre mes réactions, apaisant, m’aidant à renouer par mémoire avec l’enfant que je ne cesse d’être, comme vous tous je suppose…

    1. Merci Fleur d’Aurélie 🙂
      Je vous souhaite belles balades et échanges intenses sur Talentdifferent. Bienvenue !

  6. J’ai 37 ans et je ne sais pas encore si je suis intelligente différente ( parce que je viens de percuter que je suis peut être intelligente ) mais c’est trés juste. J adore ce site !

    1. Encore moi,

      si vous doutez, c’est normal, apprenvez à vous connaitre petit à petit, et ne lachez rien en chemin, ne vous perdez pas , car on vous dira bien sur le contraire ou on vous mettre des batons dans les roues. Mais votre intelligence intuitive ne vous trompera pas : laissez la simplement s’exprimer, et vous saurez quelle direction prendre, ou quelle décision adopter vis à vis des évènements, et des autres.

      Parfois, il faut faire le tri dans toutes ces directions que la pensée arborescente implique. Mais c’est aussi elle qui nous dit que choisir, car elle explore de facto toutes les voies possibles. C’est pour ca qu’elle permet de décider de manière juste.

      Cricri (qui doit décider beaucoup de choses ces jours ci, et des choses très déterminantes pour la suite….)

  7. Mon dieu ce poème découvert (à l’instant) dans le livre de C.Bost, et retranscrit sur cette page, m’a touché comme rarement! Je dois avouer qu’il m’a fait pleurer. Tant par sa justesse que par la joie qu’il procure d’être enfin compris! (Le terme névrosé n’est pas flatteur mais on lui pardonne)
    Je suis ravie de voir qu’il parle à d’autres aussi.
    Il y aurait donc une vie sur cette planète ?! 😉
    Merci M.Dabrowski !!

  8. C’est vrai qu’il est beau ce poème ! Il est aussi très vrai. Il me redonne du courage et pour une fois, je me sens valorisée, ça c’est cool lol !

  9. Bonjour,

    Que ce poème est MAGNIFIQUE.

    Tout y est au niveau des caractéristiques, particularités des gens hors normes.

    Je suis réservée sur le terme névrosés , qui pour moi revet un sens plus négatif, proche de la maladie mentale.

    Je dirais plutot angoissés, perplexes face à la vie et aux questions existencielles, surréceptifs…..

    Sinon, le poème reflète un optimisme que je privilégie toujours : être très doué est une chance inouie. Gardons cela à l’esprit.

    Cricri

    1. J’aime bien «  questions existencielles » : grâce à ce petit glissement du « t » vers le « c », notre attention est soudain attirée par le fait que, oui, nous cherchons résolument et absolument des réponses à ces «questions qui existent en ciel ». En plein ciel même.

      1. Bonsoir,

        ou comment une banale faute d’orthographe liée à l’étourderie ou la fatigue (je crois meme avoir pensé à existence effectivement) va joyeusement dériver….. vers le ciel….. à moins que ciel ca aille avec soleil mer, ah mais j’y suis : je ne pense qu’aux vacances ces jours ci (meme la nuit en reve), vu que je pars dans 10 jours. Vive la pensée arborescente !

        car bizarrement je sais comment ecrire existentielle mais bon j’ai tendance à arranger les mots à ma manière parfois.

        A moins que ce ne soit ma pensée qui va plus vite que mes 10 doigts de dactylo, en fait c’est comme les HP qui ont des problèmes d’écriture, sur le clavier ca fait la meme effet, aux memes conséquences.

        A bientot

  10. Je viens de pays de Dabrowski , mais j’habite en Occident depuis des longues années ja PU me découvrir.
    Découvrir que je ne suis pas seule, que moi tout la vie un peu …extraterrestre, je suis copié collé un personnage de votre livre, Cécile.
    Milliers des questions m’immergent de le début. Pourquoi une telle silence pendant mes études en pédagogie et en sciences d’éducation (en Pologne et puis à Genève).
    Pour quoi en Pologne le sujet est inconnu ou pire FAUSSEMENT connu. Les livres sur les doués, ne touchent jamais aspect génétique , héréditaire, le fonctionnement, les troubles, les articles commencent “palper ” avec la maladresse et plein des malentendus seulement le syndrome des résultats inadéquates dans école , sans expliquer comment est déclenché la spirale d’échec. Car sans connaitre et comprendre les différences de fonctionnement tous vont rencontres au moins passagères frottements , tensions , jugements.
    Professeur Dabrowski si bien connu et avec une telle position en Amérique ou à Canada et très peu connu en Pologne . Puis c’est uniquement par sa Théorie de DÉSINTÉGRATION POSITIVE d’ailleurs la hyperexcitabilité n’est point connu ni édité , car les surdoués ne sont pas connu sous cet aspect . Je suis persuadée, que dans l’impossibilité DE PARLER OUVERTEMENT TOUT CELA, IL A TROUVÉ une forme d’un POÈME pour les SURDOUéS COMME UN AUTO-DIAGNOSTIC DÉGUISÉ ET COMME SON TESTAMENT à eux . Les Polonais ne se connaissent pas (c’est que le début, que j’ai crée une page spéciale) , mais ils sont nombreux de connaitre le poème et la chanson avec ce texte et s’y reconnaitre…

  11. «which never allows the appreciation of the greatness
    of those who will come after you.»
    Je butte un peu sur la traduction de cette phrase, je ne comprends pas, je m’y perds:
    Pour la reconnaissance tardive de la vraie valeur de votre grandeur qui ne permettra jamais l’appréciation de la grandeur de ceux qui viendront après vous. (c’est moi qui ait souligné «qui») Quelqu’un pourrait-il m’éclairer?

    1. Les grandes choses que vous faites maintenant seront peut être reconnues après votre disparition.
      Malheureusement, cet exemple de reconnaissance tardive n’empêchera pas que des gens de votre valeur continuent à ne pas être reconnus de leur vivant

  12. Il me donne envie de pleurer ce poème, de lâcher les vannes de laisser tomber les masques, de tout envoyer valser, ça me scie de lire tout ça d’un seul coup, voilà.

  13. Un magnifique poème qu’il fait bon découvrir.
    Je l’insère dans mon monde, il y rejoint “Alone” d’E.A. Poe.

    Merci pour le partage !

  14. Oui . . .
    C’est exactement ça . . .
    Oui . . .
    E-xac-te-ment !

    Et d’être ainsi,
    de ressentir tout ça,
    de tout temps,
    et tout le temps,
    c’est . . .
    dérangeant,
    éminemment !

    Signé :

    Celui qui toujours,
    c’est certain,
    te remerciera,
    Toi, là-bas,
    d’avoir, par un beau jour,
    il y a déjà bien longtemps . . .
    ce devait être hier . . .
    ou un peu plus avant,
    ouvert enfin ses yeux,
    sur la cause cachée,
    de son étrangeté !

    Avant que de ses yeux,
    les écailles n’soient tombées,
    grâce à toi, chère Amie,
    sur ce “Chat du Loup”,
    par hasard rencontrée,
    il ne savait à quoi attribuer,
    cett’ permanent’ étrangeté,
    l’empêchant toujours d’ ressembler,
    à c’qui par la majorité,
    toujours, lui était souhaité !

    A Cécile,

    Jean-Louis, ce mammifère humain, de l’espèce givrée.

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