I want to report the release of Ian Thorpe’s autobiography (“This is me, Ian Thorpe“), the “australian torpedo”, swimmer of legend who hast just turned 30.
This guy has everything one can ask for : tall, goodlooking, strong, clearly clever, and “over”talented at swimming, which made him become world famous at the early age of 15, before he won every possible medal (and record) during ten years (and retired in 2005, aged 23)
Here in some words, is how Wikipedia portrays him : work ethic, mental strength, performing in an individual sport, allergic to chlorine, informal search for knowledge, more interested in enjoyment and improving himself in setting faster times, rather than victory or defeat, carrying on with his own objectives (even against his coach), able of publicly criticizing and questioning international anti-doping evaluations (since himself accused of drug use as he was naturally having exceptional (abnormal) levels of testostrone ), interested in innovation (he was the first to wear a bodysuit), highly interested in fashion(he has his own line of jewels and underwear), rather discrete and reserved, sensitive at such a point that he might fail a competition due to emotions, charismatic and altruistic (he is ambassador of many charities).
All this portrays a gifted and talented person, the one that ordinary clichés regarding gifted people like.
Yes. OK.
But…
“I even considered specific places or a specific way to kill myself — but then always baulked, realising how ridiculous it was. Could I have killed myself?” “‘There were days in my life that even now make me shudder“.
“I realized how much enjoyment everyone else got out of my swimming: friends, family, coaches, the public – Australians go nuts when you win gold medals,” he said in an interview with the Herald. “It made people happy, but it made me miserable.”
He also confessed to drinking huge quantities of alcohol to rid his head of terrible thoughts and to manage his moods. “It was the only way I could get to sleep,” […] ‘It didn’t happen every night, but there were numerous occasions, particularly between 2002 and 2004 as I trained to defend my Olympic titles in Athens, that I abused myself this way – always alone and in a mist of disgrace.‘
“And it also wasn’t a reaction to the high life of red carpets and speeches, and neither can I blame the media intrusion – although it certainly hasn’t helped and might explain my reticence to discuss my private life. It’s a terribly dark place in which to hide.”
Neither his parents nor his coaches or even psychologists (!) did know or even notice anything. He fooled them. He wanted to be the perfect child and kept what he felt was a ”character flaw” secret from his parents Thorpe said.
I do not know Ian Thorpe, I never met him. But…
But…. all these words in Wikipedia and his revelations about a hidden and terrible part of his personality which sounds so unbelievable when one looks at his exploits, at his fame…
To my eyes, all this portrays a gifted and talented one that ordinary clichés regarding gifted people are reluctant at understanding.
“This is me, Ian Thorpe“, “a refreshingly honest self-examination by a man fighting to find sense in his life” the australian online library Simon & Schuster reports…
Has Ian Thorpe ever heard of Kazimierz Dabrowski, of existential depression and positive desintegration ? …
If anybody knows him, please would you mind pass on the message ? maybe it can help…
@ Nathalie (juin 2016)
Je ne sais pas si ça t’arrive a toi mais la méditation apporte des réponses….imprévisibles….comme des bulles qui montent en surface, du fond de l’océan. Des événements douloureux de l’enfance ….complètement oubliés….qui m’aident à comprendre ce que je suis. Beaucoup plus d’intuitions aussi. Jamais je n’aurais imaginé que la méditation aurait ces effets. Jamais! Cela surgit du fond de l’inconscient, qui lui, a tout enregistré.
J’ai passé les tests la semaine dernière, ce n’étaient pas si difficile après tout, sauf pour les séries de chiffres qu’il faut répéter à l’envers. Alors là….raté!!! J’aurai les résultats dans 3 semaines. Je n’ai certainement pas un QI au-dessus de 125-130 mais pour l’hypersensibilité et l’hyperexcitabilité alors là je suis au post-doc.
Je suis heureuse que le blog ait repris et retrouver ces hypersensibles que nous sommes.
Bon week-end
Bravo pour la passation des tests France !
Les chiffres c’est une question de mémorisation. C’est lié à la fatigue et à l’âge.
Quel que soit le résultat, ce sera toujours constructif !
Merci Cécile
J’ai passé les tests en 2 étapes à 5 jours d’intervalle. De plus pendant cette semaine-là mon vieux père était à l’hôpital (le coeur). J’étais “boosté ” à l’adrénaline. Je ne sais pas si cela m’a aidé ou nui mais j’étais allumée. ..très ! Il y a deux jours, après sa sortie de l’hôpital, l’adrénaline est descendue et …déprime. Je sais que je n’aurais pas pu passer les tests dans cet état là, je n’avais plus d’énergie. J’ai fait part à la neuropsychologue de cet événement (mon père à l’hôpital). Elle en tient compte.
Pas plus tard qu’hier soir je voyais sur YouTube une entrevue avec un vieux monsieur qui découvrait sa douance à. …79 ans! Alors je ne me sens plus trop bizarre qu’à 63 ans je passe ces tests.
Je suis heureuse que le blog ait repris, c’est tellement un bon soutien. Je crois que votre blog existe depuis 4 ou 5 ans et certaines personnes n’y viennent plus. Peut-être ont-ils/elles trouvé enfin un mieux-être ? Je l’espère
Bonjour France
J’ai conçu Talentdifferent comme une plateforme de ressources… Ou peut être aussi comme une oasis : y (inter)vient qui veut, le temps nécessaire, pour se rassurer, se ressourcer, reprendre des forces…. Je me conçois comme un passeur.
Mais ce qui me fait plaisir, ce sont les échanges qui se créent. Ils font toute la richesse du blog 🙂
Oui la mémorisation chute avec le temps qui passe!
Mais c’est aussi le déficit ou plutôt le différentiel entre ICV et IMT
qui oriente vers un trouble de l’attention dans un contexte de déficit relatif en “mémoire de travail” (Mdt) cartouche s’il y as une grosse différence entre les résultats entre la récupération des listes à l’endroit et à l’envers!
Normalement s’il y as une grosse impulsivité on verras lors du passage de l’ IVT , éventuellement un taux de commissions important (erreurs) et un temps de traitement faible (Tdah)
Sinon en cas de TDA pur, l’IVT sera faible ( voir normal,puisque c’est la distorsion des différents indices qui donne le la),
Le déficit en mémoire de travail est extrêmement fréquent chez les HPI semble t’il,or un tel déficit peut entraîner des échecs lors de passages d’examen ou de concours,soit on vas vite et on fait des erreurs soit on vas très lentement pour ne pas faire d’erreurs ( stupides à posteriori si l’on se juge cruement……) et on est hors temps!!
Bonne fin de week-end
Mémorisation chute avec le temps qui passe? tu veux dire, avec l’âge?
J’ai plutôt l’impression qu’une sorte de tri se fait. Ce qui ne compte pas s’imprime ailleurs, ça reste accessible avec effort. Ce qui compte se mémorise presque mieux. Cela dit, il semble que ce qui compte ne parait pas toujours essentiel aux autres.
Vitesse de traitement entrainant des erreurs, ça, c’est sûr. Un peu comme la loi des 20/80, on fait 80% de juste en 20% du temps.
Je pense aussi que la pression que l’on se met, ou que l’on pense que les autres nous mettent, parce que quand même, on est surdoué 😉 , on n’a pas le droit à l’erreur, fait qu’on va soit stresser et faire plus de 20% d’erreur, soit ralentir pour atteindre la perfection.
Je croyais que la neuroplasticité compensait et que l’on ne devait pas vraiment perdre des capacités intellectuelles? Bien entendu encore faut-il continuer à apprendre. L’apprentissage est une attitude. Je constate souvent chez des personnes, qu’elles ne sont pas “en démarche d’apprentissage”. A 55 ans j’ai encore envie de tout apprendre, je me surprends à poser des questions à des gens sur leur métier, leur savoir faire, leur domaine, je rêve de tout comprendre. Le truc c’est que ce n’est pas pour “en parler” ensuite. Savoir, c’est pour comprendre, c’est pour moi. Comme si l’univers se révélait peu à peu, et que je n’aurais pas le temps avant de mourir d’avoir tout saisi.
Il y a tant de choses, tant de domaines différents, même si souvent on peut faire des analogies qui font gagner énormément en compréhension.
Mémoriser, c’est aussi être capable de restituer. Or comprendre permet de ne pas avoir à restituer bêtement. Il n’y a plus vraiment à mémoriser, puisque la compréhension sert de support. On ne peut pas oublier ce qu’on a compris! “Ce qui se comprend s’énonce clairement”.
Pour le coup, les tests sont parfois quand même bizarres. 😉
Oui, Lost in Time…tout apprendre! Car tout s’imprime.
Continuer à nourrir nos cerveaux pour ne pas qu’ils s’atrophient. Je ne comprends pas ces retraités qui passent leurs journées à regarder la téĺé. On dirait qu’ils attendent la mort!
J’ai eu une vie remplie de toutes sortes d’expériences, j’ai pris des risques et je suis sûre qu’au moment de ma mort je vais me dire: “What a trip it was!” ….avec le sourire.
Bravo d’avoir osé France !
Les fameuses séries de chiffres ! C’est mon indice le plus bas, et le seul en dessous de la moyenne, cela ne m’a pas m’empêché d’être “au-dessus” ;).
Je sais ma mémoire abimée, pour mille et une raisons légitimes. Le neuro-psychologue me l’a confirmé. C’est frustrant. Un peu comme si j’avais un moteur V6 dans une carrelingue de 2CV ! Je l’accepte, et je fais avec.
C’est vrai que la méditation a des effets surprenants ! Elle connecte, oui, avec quelque chose du “qui je suis” profond et insoupçonné. Je me surprends à être plus exigeante avec moi, et avec les autres, en matière de bienveillance. A m’assumer plus vraie, et sans crainte, dans ce temps de l’ici et maintenant. Un miracle.
L’inconscient…quel monde ! J’étais surprise d’apprendre récemment dans un documentaire sur Arte que notre cerveau prenait une décision trois secondes avant que nous la prenions, justement, en conscience !
Ouiiiiiii!…Nathalie, ce documentaire “Les Pouvoirs du Cerveau 1/2”!! Génial! A revoir sur YouTube…il y est. Et…permets- moi de te corriger…ce n’est pas trois secondes mais …SEPT!! Cela voudrait dire que ce sont toutes nos programmations, notre éducation, nos habitudes qui décident pour nous ? D’où l’importance de la méditation pour se reconnecter avec cet inconscient. C’est fascinant de constater que nous Avons du POUVOIR dur tout ca
Les chiffres….Ouais! Toute ma vie je les ai eu en horreur mais il y quelques mois j’ai décidé d’affronter les Sudokus et maintenant….j’adore. J’ai surmonté mon aversion…un peu lol
Idées suicidaires ? Ah ça je connais !!!
J’ai fait 2 tentatives avec des médicaments, il y a 11 ans.
Mon mode préféré aurait été avec un pistolet….dans la tête….tellement je voulais m’arrêter de penser. Car en fait c’est CA le problème: TROP PENSER ! Ca n’arrête pas, c’est à rendre fou/folle ! Je ne voulais pas mourir en fait, juste stopper cette anxiété qui vient de mes pensées négatives.
Le livre de Eckart Tolle m’a beacoup aidé: The Power of Now (je préfère la version anglaise, je trouve la version française ”bizarre”. Il explique comment ne pas s’identifier à nos pensées, que nos pensées ne sont pas nous….juste les voir comme un témoin.
@France
Idées suicidaires? c’est souvent. essentiellement la nuit. Ce qui me fait te répondre, c’est le “choix du moyen”. C’est ça, un pistolet, et dans la tête. Passer à l’acte? je ne sais pas. Il parait que si on empêchait ne serait-ce qu’une seconde les gens d’appuyer sur la gâchette, ils ne le ferait pas. c’est un acte d’un instant.
Trop penser, surtout la nuit. Le jour, on arrive encore à s’occuper. Il y a toujours quelque chose à faire. La nuit, on pense à la misère du monde qu’on ne peut pas guérir, la bêtise humaine qu’on ne peut pas endiguer. On a le temps de revenir sur des paroles entendues, des actes posés, et d’y voir tout ce qu’il y a derrière (ou d’imaginer, et se faire des idées? allons, un HP se tromperait?) . On voit le chemin tracé de ceux qu’on aime, et on les vit se fourvoyer, sans pouvoir les en empêcher. en fait, le cerveau montre tout ce que l’on ne peut empêcher. On se rend compte de l’impuissance absolue, alors qu’on se sent parfois investi d’un sentiment de toute puissance. L’inutilité de nos vies nous apparait, et remplit tout l’espace de l’esprit. Donc puisque je ne peux pas sauver tout le monde, pas même ceux qui sont proches, (ils ont parfaitement raison : je ne peux pas savoir ce qui est bon pour eux, puisque je vois la vie avec mes yeux, pas les leurs), puisque je ne suis bonne à rien, alors…..autant s’en aller tout de suite, car rien n’apporte plus de joie. Tout ne sert à rien. Puisque JE ne sers à rien. En s’occupant bien, ça passe. Je trouve qu’avec le temps, ça passe de moins en moins.
Eckart Tolle dit que nous ne sommes pas nos pensées. mais alors, qui sommes-nous? Faut-il mourir pour le savoir? dois je dire aussi que j’aimerais savoir ce qu’il y a ” de l’autre côté”? juste pour savoir….ultime connaissance…
“Trop penser, surtout la nuit“.
Oui…. quand on n’en peut plus d’attendre le sommeil et que les idées noires affluent et que ça donne encore moins envie de dormir…
L’idéation suicidaire…
Il m’aura fallu découvrir que j’étais surdouée, et surtout, entamer ce travail de recherche pour comprendre ce que signifiait d’être un adulte surdoué, en passant par la case neurosciences pour limiter considérablement ces idéations qui m’ont hantée depuis l’âge de 10 ans. (35 ans à me ronger….)
Et puis il m’aura fallu passer par la case EMDR / Gestallt pour comprendre qu’il est des traumatismes d’enfant tellement engrammés qu’on n’a même pas conscience que c’est un traumatisme… Tournevis a souvent évoqué un livre qui lui a été très utile : “Le Soi Hanté“. Il est extrêmement cher : 55€, mais si vous lisez le résumé de présentation, c’est un investissement et pas un achat qui relève de l’impulsion.
J’ai trouvé une présentation effectuée par une praticienne EMDR sur la dissociation traumatique.
J’y ai retrouvé tout le cheminement que j’ai effectué avec la personne qui m’a suivie, y compris le protocole dit “des empreintes précoces” dont je comprends maintenant toute l’utilité dans le processus de désensibilisation des traumatismes.
Cette présentation est intéressante : elle montre bien combien le patient n’est pas chosifié par le thérapeute, mais bien acteur de son rétablissement. Elle montre bien aussi combien le thérapeute doit savoir être souple et accompagner son patient.
Une précision : je me suis entendu demander pourquoi je semblais bloquer dans le travail de neutralisation du traumatisme. J’ai pris conscience que ce qui n’apparaissait pas dans ce travail, c’était l’intensité avec laquelle la situation avait été ressentie.
Le mot intensité est clé pour les surdoués – je souhaite le rappeler à tous ceux qui me lisent et sont en thérapie.
Une deuxième précision : un traumatisme c’est toute situation qui crée chez la personne une terreur qui se rattache à sa survie – un bébé dont la mère est dépressive et ne sait pas le prendre dans ses bras ou l’utilise pour se consoler peut être traumatisé. Là, c’est l’attachement qui est en cause. Un enfant qui est mis au ban de la petite société de sa classe, et/ou qui est harcelé vit aussi un traumatisme.
Lost in time, France, peut-être est il important que vous alliez explorer de ce côté là.
(au passage : si vous entendez quelqu’un se vanter de m’avoir eu comme patiente (parce qu’il m’est revenu aux oreilles que c’est ce qui se passe) : c’est faux, et en plus c’est
contraireun manquement grave à la déontologie de parler en public de ses patients)Complément d’information – Ce texte du même auteur en EMDR.
PAN = Partie(s) de la personnalité Apparement Normale(s)
PE = Partie(s) de la personnalité Emotionnelle(s)
Et ces quelques réflexions :
“les émotions de peur et de honte maintiennent les phénomènes dissociatifs. Œuvrer à les réduire peut augmenter la motivation et la confiance du client pour se confronter aux évènements du passé ressentis comme difficiles.”
“la personne est experte de sa vie, de son contexte, et par là même est capable d’évaluer les procédés de sa thérapie”
“la personne en thérapie est responsable du contenu qu’elle souhaite aborder – elle est aussi responsable des changements dans sa vie.”
“La personne est elle prête à se mettre au travail ?”
.. et enfin (? au point où j’en suis, car je cherche en même temps que je m’efforce de répondre au mieux), cette présentation qui met en lien suicide et traumatisme transgénérationnel.
Beaucoup de ceux qui ont lu mon premier ouvrage le savent : l’élément déclencheur de mon travail sur le surdon est un suicide.
Cette présentation est donc, pour moi, très intéressante.
L’élément déclencheur…un suicide. Le votre? ( enfin…tentative) ou un de vos proches? Snifff
On dirait que l’on est seules toutes les deux sur le blog ce soir (pour vous)
Ici c’est la fin de l’après-Midi et il fait trop chaud pour faire quoi que ce soit.
C’est le suicide d’un proche qui a déclenché mon travail de recherche. L’intuition que le surdon pouvait expliquer ce suicide.
Merci pour le lien
Ma psy m’avait dit que ces traumatismes peuvent remonter jusqu’à 8 générations!
Intéressant aussi : “The Emotionnally Absent Mother” de Jasmin Lee Cori. Elle a un site web.
Bonne nuit
Merci pour toutes ces informations. Je ne manque pas un lien, pas une référence de bouquin. Ca me semble terriblement compliqué, tout ça. Surtout quand je lis qu’il faut en moyenne 12 à 14 ans pour trouver le thérapeute approprié. Si je résume, j’ai un cerveau genre ferrari, pas même fichu capable de traiter des traumatismes d’enfance ou autres. Les TT, j’ai eu ma dose aussi, mais j’ai eu la chance extraordinaire un jour de dispute de mes parents, que mon père lâche une phrase, qui m’a permis tout au moins d’avoir une piste. jamais “traitée”, évidemment. Bref, tout ça se serait donc “à l’insu de mon plein gré” lol rangé quelque part dans ma tête, aurait fait des dégâts, et il faut faire le ménage….Pour tout dire, en lisant bien tout ça, je pense que vous avez raison, il y a du travail. Juste pour faire le tri, et vivre mieux. Se débarrasser des barrières émotionnelles infranchissables, réunifier la personne que les autres connaissent et celle que je côtoie à l’intérieur. Cela résoudra sans doute une part des colères (toujours intérieures, quand on me juge durement, et que je trouve ça injuste. Parce que ce n’est pas la vraie personne qui est jugée, mais celle que je veux bien montrer. Ou plus exactement, celle que j’ai bâtie croyant que c’était la seule façon de survivre. Pour enlever cette impression que si je laisse sortir la vraie personne, elle va forcément mourir, parce qu’elle a trop peur de ces requins /monstres que sont les humains. Je suis devenue guerrière, mais je pense que ça m’épuise, parce que ce n’est pas moi. Il y a c’est certain, moyen de vivre bien sans monter au créneau tout le temps. Ce blog m’aura en tout cas ouvert les yeux, sur deux choses tellement fondamentales :
1. je ne suis pas seule dans mon cas, d’autres sont passés par là, et certains mêmes ont survécus, plutôt bien. 😉
2. je n’ai pas un “problème”, je suis différente. les traumatismes et autres aventures m’ont marquée sans doute bien plus que d’autres, avec une intensité insupportable, et j’ai simplement adapté mon comportement comme je pouvais, avec les moyens que j’avais. ce qui reste une preuve d’intelligence (ouf…il faut quand même que je trouve un moyen honorable de m’en sortir….).
tout n’est donc pas perdu. je pars donc à la recherche désespérée d’un thérapeute?
alors question : combiner un thérapeute qui pratique l’EMDR (en fait j’ai déjà consulté il y a 15 ans, mais je n’ai pas trouvé la bonne personne je pense), et qui connaisse les HP, ça relève de l’aiguille dans la botte de foin?
“j’ai un cerveau genre ferrari, pas même fichu capable de traiter des traumatismes d’enfance ou autres”
Oui pour la Ferrari.. mais pour le traitement c’est une autre question : le(s) traumatisme(s) a/ont cré des connections neuronales qui aboutissent à des boucles inappropriées. L’EMDR travaille à réparer les connections neuronales.
Il est clair que l’alliance thérapeutique est essentielle.
L’association EMDR France dispose d’un annuaire. Testez. En prévenant le/la thérapeute de vos spécificités, et en particulier de l’intensité.
J’aime bien la phrase de Viktor Frankle qui dit “pour donner de la lumière il faut d’abord brûler”
La quête est hélas parfois longue, mais quand on sait ce qu’on cherche on finit par le trouver 🙂
Je viens de lire avec attention tous les échanges sur l’EMDR et je me permets de vous apporter mon témoignage. Depuis que je suis nourrisson j’ai accumulé un paquet de traumatismes. Il ressemble à un feuilletage de ce gâteau rectangulaire bien crémeux.
La non détection, enfant, de ma précocité n’a rien arrangé. Lors d’un arrêt longue maladie j’ai cherché des moyens de “travailler” dessus, je me suis rapprochée de l’EMDR mais cette technique m’a étè déconseillée. Il semble en effet que dans les poly-traumatismes, qui plus est anciens et bien ancrés, elle peut faire du dégât. Je n’ai pas voulu tenter. Je me suis dirigée vers des thérapeutiques qui sollicitent moins la mémoire traumatique, et qui s’orientent surtout sur l’acceptation de ce que je suis avec tout ce fourbi. Le reconnaître, apprendre à le gérer, les pacifier, et au delà trouver les pépites qui se cachent au milieu de tout ça. Parce qu’il y en a. Les accueillir, et les développer. C’est long mais cela me convient bien. J’y suis intuitivement confortable ( la pratique de la méditation pleine conscience m’aide beaucoup). Je partage les lignes de France de Montreal lorsqu’elle écrit que c’est une discipline de tous les instants qui opère en secret du changement. Je le vois en me retournant sur les années passées. Je suis convaincue qu’il existe un chemin de réparation pour chaque singularité, et que notre intuition est une précieuse alliée pour le reconnaître.
Merci du témoignage Nathalie.
Plus encore que la technique/la thérapie, c’est le thérapeute qui est essentiel.
L’important est d’aller mieux.
Pour ma part, peut-être que mes petits traumatismes de l’enfance je les ai vécus comme de GROS traumatismes à cause justement de l’hypersensibilité! Oui, non, peut-être ? A découvrir.
Que cette quête est ardue !
Bonjour Cécile et France,
Oui Cécile, je partage tout à fait votre remarque.
En vous lisant France je pense au livre de Boris Cyrulnik “Sauve-toi, la vie t’appelle”. Il évoque justement ces souvenirs qui connaissent des distorsions. Il témoigne de sa propre expérience et de ses fameuses 6 marches qu’il pensait 100. Dans le contexte, et avec ses petites jambes d’enfant, elles avaient valeurs psychique de 100. Ce n’est qu’adulte, et qu’en retournant sur le lieu de la scène qu’il a réalisé qu’elles n’étaient que 6 ! Il aborde justement dans cet ouvrage la question du souvenir traumatique de l’enfance et des représentations que nous en avons.
Merci pour la référence Nathalie. Je pensais avoir tout lu de Boris Cyrulnik. Je me précipite à la librairie!
Rassurez-vous Cécile, je n’ai plus d’idées suicidaires pour les mêmes raisons que vous. J’avais écrit ce commentaire du plus profond de ma noirceur, l’automne dernier. Mais depuis, j’ai appris (lectures, ma dernière thérapeute qui a pris sa retraite début décembre dernier snifff, conférences, méditation, une retraite) à dompter, discipliner mon esprit qui est moins comme un singe ou un cheval fou. Mais c’est une discipline de tous les instants, vraiment! Very very demanding but…it works! 🙂
Cécile! Il y a récemment l’EFT , ou “tapping” qui fait des miracles sur les traumatismes à condition d’être pris en charge par un thérapeute expérimenté.
Il y aura dans ma ville un atelier à ce sujet très bientôt, et j’ai expérimenté moi-même l’EFT lors d’une retraite en décembre, et je désire aller plus loin.
Tous, absolument tous les outils sont bons.
EFT: emotional freedom technique
(Technique de libération émotionnelle)
(Nick Ortner sur Youtube mais en anglais seulement!)
Oui, le tapping fait partie des “reconditionnements” efficaces 🙂
Merci pour ces nouvelles pistes.
Issue d’une fratrie de 6 enfants avec des QI de 170 à 80 ( ma mère m’avait testé personnellement à l’époque ) moi même mère de trois surdoués avecdes QI supérieur à 150 relativement homogènes mais parasites par un TAG et différentes dys…
Aujourd’hui en dépression majeure et après ma deuxième ts j’ai enfin cherché et pu mettre des mots sur mes maux… en lisant votre livre puis tous ceux que j’ai pu dévorer j’ai accepté que le test de ma.mère et son catalogage en enfant débile ( dansnle.sens premier du terme ).je commence enfin à accepter cette possibilité qui m’est rabattue par les différents therapeutes et expertises que j’ai dû passer ces derniers mois…
j’essaye de m’habituer et de me rassurer en me disant que je suis certes une martienne mais une martienne totalement normale …
mais comme toute martienne qui se respecte jadore cumuler afin de cultiver l’autopunition
.. 10 ans de mariage avec un pervers narcissique violent de surcroît. .. qui continue son harcèlement 7 ans après, syndrome du survivant suite à la perte de mon jumeau, destruction de l’estime de soi, compétences professionnelles qui effrayent, capacitées de travail provoquant des jalousies et pour cumuler le tout, je pousse le bouchon jusqu’à oser poser comme modèle photo et avoir un petit succès après mes 3 enfants….
tout pour être heureuse me direz vous.
J’avais même trouvé un compagnon HQI, pour la première fois de ma vie quelqu’un que je trouvais supérieurement intelligent, vous savez quand pour la première fois de votre vie vous rencontrez cette personne qui vois tout ce côté martien que vous cachez aux autres…. qui le reconnaît l’accepte et laime… alors que vous continuez à faire peur à vos propres parents car comme certains je suis capable d’une cruauté sans limites dans certaines situations extrêmes….
Bein comme bcp de HQI qui se respecte mon compagnon est autodestructeur. Et cumulait lui aussi… bref je tombe enceinte de jumeaux et impossible de les garder…
depuis je suis suivie par deux psychologues une spécialisée dans la douance et l’autre un THQI qui suit aussi mes enfants…
mais malgré les ttt médicamenteux, les thérapies, etc je me retrouve comme bcp sur ce blog avec cette perte de l’élan vital.
En train de réaliser un clivage profond afin de préserver mes enfants de cette soif de mort.
Je vous en supplie. Dites moi que certains HQ cumulant ce genre de merdes arrivent à trouver leur place et enfin se pardonner de ce qu’ils sont … se pardonner ce desamour. .. Cette incapacité à être aimé ne serait ce que par une seule personne tels que nous sommes afin de combler cette putain de faille narcissique, la tentative de suicide maternelle lorsqu’elle s’est sue enceinte de mon jumeau et moi. .. Son anorexie. .. Ses ts multiples. .. oui je suis effectivement dans cette phase d’apitoyement sur moi même. .. peut être cette peur de laisser filer cette souffrance, compagne fidèle depuis tant d’années. … alors oui je lance une bouteille à la mer, un appel au secours pour que cette vie trouve un sens et surtout, par dessus tout, protéger et apprendre à mes trois THQI à ne pas avoir ces souffrances …. et ne pas faire de la mort leur meilleure amie… merci encore pour votre livre qui m’a permis despérer qu’il y ai peut être des pistes pour moi mais surtout des pistes pour mes enfants …
Merci de votre témoignage valkiry.
Oui, il est possible d’aller mieux… mais en commençant par évacuer / neutraliser au maximum les charges qui pèsent sur vos épaules depuis votre naissance :
– la biochimie de la dépression chez la mère enceinte se transmet au bébé à naître (désolée, lien en anglais, c’est une communication scientifique)
– la mort d’un jumeau fait partie des traumatismes les plus mystérieux encore (hélas très peu) étudiés. Son effet sur les parents comme sur les survivants est terrible, non seulement sur le plan psychologique – les idées suicidaires sont une réaction fréquente chez les survivants, mais également sur le plan neurophysiologique à lire le document en lien pour ce qui concerne la neurophysiologie.
Et en acceptant tout ce qu’implique d’être THQI en termes de singularité (au passage, votre maman a du utiliser un test de Catell, car le WISC/WAIS utilisé en France, et étalonné par Wechsler, plafonne à 160, quand “le Catell” peut aller jusqu’à près de 200 – voir ici un tableau très utile de conversion.
Aller mieux soutiendra aussi vos enfants : vous pourrez leur montrer qu’on peut travailler à rester maître de sa vie, en particulier en se déchargeant des poids du passé qui, d’une façon ou d’une, se transmettent de génération en génération (au delà de la psychologie transgénérationnelle, l’imagerie médicale confirme la transmission des blessures psychiques infligées dont on retrouve une trace dans le cerveau).
Pour avoir recouru à l’EMDR et en avoir apprécié la puissance, j’aurais tendance à vous suggérer d’étudier cette piste (sachant que les protocoles EMDR sont plutôt rigides, mais que le recours en parallèle à une thérapie de type Gestallt permet de mieux accueillir encore les émotions). Bien sûr, tout dépend du thérapeute : l’alliance thérapeutique est essentielle… sensibiliser le thérapeute à l’importance de l’intensité des émotions est tout aussi important.
L’hypnose peut aussi être une thérapie très efficace.
J’espère que ces pistes vous aideront.
@. L.I.T.
De ´´trop penser……à pas les leurś´….j’aurais pu écrire exactement la même chose…..comme si je me relisais….étrange!
J’ai tellement d’empathie pour toi, j’en ai les larmes aux yeux. La vie est belle Lost in Time….bisous à toi
Mais, maintenant, je ne pense plus du tout au suicide, c’est fini!
Je ne connaissais pas du tout Viktor Frankl, un psychanalyste pour qui le besoin primordial de l’être humain est le sens http://www.franceculture.fr/emission-les-racines-du-ciel-viktor-frankl-avec-pascal-le-vaou-2014-02-16
“Viktor Emil Frankl, né à Vienne le 26 mars 1905 et décédé à Vienne le 2 septembre 1997, était un professeur autrichien de neurologie et de psychiatrie. Il est le créateur d’une nouvelle thérapie qu’il baptise : logothérapie qui prend en compte le besoin de « sens » et la dimension spirituelle de la personne. […] Pour Frankl, il y a un hiatus ontologique entre l’instinctif et le spirituel. Il considère l’homme comme une totalité trinaire, à savoir : physique-psychique-spirituelle. Selon Frankl, Freud a omis la dernière dimension. Pour autant, Frankl ne semble pas vouloir se fier à aucune religion constituée, à aucune Église. Il renvoie chacun à lui-même. ”
Frankl a travaillé avec les suicidaires, et il a survécu aux camps de concentration. Il n’est pas seulement un théoricien, il a expérimenté ses idées dans sa propre vie. Il reproche à la psychanalyse de trop regarder le passé et pousse, lui, à puiser dans ses propres ressources pour retrouver le sens de sa propre vie, unique pour chacun, et se tourner vers l’avenir, retrouver un élan.
Très intéressant, il me semble.
Tiens, encore un parcours de surdoué qui a fait plusieurs tentatives de suicide (lui a-t-on expliqué tout ce qu’implique le fait d’être surdoué ?) : http://www.lexpress.fr/actualite/medias/nicolas-bedos-les-maux-pour-rire_1323961.html
Et un autre, tout différent : http://www.franceculture.fr/emission-science-publique-club-science-publique-jean-cavailles-comment-un-surdoue-en-science-devint-
(émission particulièrement passionnante, personnage fascinant, trop peu connu)
Ça ne s’arrange pas pour Ian Thorpe, qui pourrait lui envoyer le livre de Cécile ou tout autre livre qui lui expliquerait une partie de son problème ?
http://www.liberation.fr/sports/2014/02/04/le-nageur-australien-ian-thorpe-hospitalise-pour-depression_977668
🙁
Bonsoir,
oui quelques jours après avoir lu son bouquin, je cherchais des renseignements sur ce champion (car je ne suis pas une super sportive)
et là quel choc, j’ai vu ce qui lui était arrivé il y a quelques jours.
Mais, d’après ce qu’on perçoit dans son livre , c’est quelqu’un qui va s’en sortir,
Lutter jour après jour comme il dit, bel exemple , qui j’essaie de mettre en application pour moi.
Cricri (qui aime la natation mais la détente uniquement….)
Bonsoir,
J’ai lu le livre de Ian Thorpe.
Effectivement tous les ingrédients sont là. Ce livre m’ renvoyée dans mes retranchements : c’est la 1e fois que je vois écris : en fait j’évitais autant que possible les relations avec les autres (meme si par les médias il était entouré, il était tout seul dans sa bulle).
J’en ai eu les larmes aux yeux : au moins je ne suis pas seule.
ce bouquin, je voulais y trouver des réponses : jamais contente, toujours anxieuse de ce qui va se passer, quand tout va bien je n’arrive pas à en profiter quitte à se dire que j’aurais pu faire mieux (pour qui ? on se demande , surtout dans mon lieu de travail), quand il y a le moindre accroc , soit ca m’envahit dangereusement, soit je bloque l’emotion, et ensuite je me ramasse une bonne petite maladie physique, et voilà j’y gagne pas à tous les coups.
ce livre est un mirroir pour moi : c’est ce que je vis. Car il faut bien l’admettre : comme lui , j’en viens à avoir honte, je cache tout à ma mère, et puis voilà : pas très glorieux tout ca. Mais bon on n’a jamais vu un déprimé crier ses états d’ame à tout va. Ce n’est pas dans l’ordre des choses : l’ordre des choses , ce sont des gens souriants, toujours au top, et en forme, la superwoman, et dans la compétition avec les autres SVP (tiens ca me rappelle le milieu du sport, ca). Ben voilà, donc je souris et je parle aux autres (enfin je me force un peu, si c est pas malheureux, enfin j espere qu ils ne s en appercoivent pas de la supercherie).
et dire que ca gars là , je ne pouvais pas me rappeler de lui, car en fait il s’était teint en blonc à son apogee, alors évidemment…. encore une manière de porter un masque.
je conseille ce livre à tous, l’anglais est de plus simple et accessible, mais ce livre remue les tripes, surtout à la fin….
Cricri
J’ai pas lu le bouquin mais ton commentaire me bouge sérieusement. Signé : une wonderwoman que personne ne plaint jamais, en train de lâcher le morceau et qui pour la peine, se paye son premier vrai eczéma, sur l’oeil, cette blague, tellement discret.Faudrait pas que je me détente, non plus, ni que je croie que 15 ans de réussite et des études au pas de course valent quelque chose, hein, ça serait con, ni que j’ai le droit de faire une pause, et puis quoi encore. Y’a des fois, j’aimerais vraiment être quelqu’un d’autre, ne serait-ce qu’une semaine, histoire de faire une pause. Biz.
Salut à tout le monde et en réponse à Cécile et Tournevis,
Le test Mensa n’est pas un test en ligne. J’ai du m’inscrire pour avoir une place, et sortir de chez moi pour aller passer ce test. Lorsque je suis arrivée je suis restée surprise lorsque le surveilant à annoncer que le test allait durer 12 min. pour 50 questions…Beaucoup était surpris. J’ai posé la question ;« Je suis surprise, ce test en est un pour les futurs employés pour quelconque job…Je pensais faire un test de ‘IQ’ ALors c’est bien vrai que c’est valable? « Il y a eu une réponse du surveillant qui ma complètement figée…« Oui c’est ça, mais si vous ne voulez pas le faire je rembourse le 30$ « Euh, la honte de me faire répondre comme ca, comme si j’étais là pour me faire dire ca…Avez-vous oublié M.le Surveillant que nous sommes des hypersensibles pour répondre de cette façon (si vriament je le suis)…:( Un des participant à rajouter, sans méchanceté ; « voici comment je le vois, si Mensa fait passer ce test, alors cela doit être bon« et moi de lui dire : «Merci, bonne réponse« Mais de voir qu’une fille réagissait comme si c’était la réponse la plus évidente, ma tellement fâché et attristée…J’étais rouge, j’avais mal…Étais-ce si stupide comme question…si évident? Pourtant dans mon fort intérieur, j’avais besoin de la poser cette question. Mais parce que j’étais venue sur ce site avant de m’y présenter hier, j’ai pu me dire: tu es hypersensible, tu ne te sens rarement comprise…c’est typique, tu fais bien d’être ici, et cette fille ne méritait pas cette mauvaise énergie de ta part…Tout pour enlever ce mal pour pouvoir passer ce test au mieux de mes capacités…Qu’elle gérance de merde à gérer avant de passer un test qui m’est pratiquement capital pour un diagnostique.
Tournevis (principalement) et j’adore ton nom! Un peu macabre mais celle explique la complexité de notre être, c’est cute 😉 Bref… Je ne viens que de commencer à savoir qu’il y avait un terme pour comprendre ma lenteur, celui que tu m’as appris; la dyspraxie. Alors, je ne le saisi donc pas encore très bien…Je sais que côté coordination, c’est plus difficile pour moi, mais pas un difficile pour que quelqu’un quelque part en aie faite une remarque. Je le sais par un cours d’aérobie…lol…ouliez ca!! Alors, maintenant, en lisant un peu sur quelqu’un ici( me souviens déjà plus, je mêle tout trop facilement) que c’est dans des tâches bénigne de tous les jours… Si je comprends bien..Cela serait la raison pour laquelle,depuis un mois je suis déménagée, tout est sorti de mes boite, mais je n’ait aucune capacité à gérer ou tout ira…Donc bordel perpétuel car je suis sincèrement prise avec tout ces objets…C’est un effort tellement difficile, que je décroche totalement…Même chose pour la vaisselle (une personne la décrite sur ce site) cela me demande un affort insurmontable de comprendre comment je peux faire ma vaisselle! En ce moment je pleure…car cela ne serait pas de la paresse?? C,est explicable…mais voyons dont…c’est dur…mais rassurant…je sais plus quoi penser…
Merci de m.écouter xxx Et non, je n’ai pas le gout de corriger mes fautes…trop compliqué pour maintenant…
bonsoir Sam,
c’est moi certainement qui ai parlé des tâches quotidiennes et de la vaisselle en particulier
il existe un très bon livre sur la dyspraxie, je ne l’ai pas encore lu en entier tellement ça me remue : http://www.amazon.fr/LEnfant-dyspraxique-laider-maison-l%C3%A9cole/dp/2738127061
ça parle des enfants mais ça me rappelle mon enfance, et de toute façon il y a des pbs que les adultes dyspraxiques n’ont pas résolu ; il faut aussi tenir compte du fait qu’en étant hp on est moins lent que les dyspraxiques non-hp, et qu’on a la capacité à compenser et dissimuler nos difficultés
courage ! tu tiens le bon bout 🙂
P.S. macabre, tournevis ? pourquoi ?
P.P.S. mensa… ben y’a plein de témoignages qui ne me donnent pas du tout envie d’aller vers eux 🙁
Resalut,
J’ai été sur un site qui expliquait que certains dyspraxies étaient aussi sujette à l’auto mutilation… Je me suis p-ê reconnue…Comme j’expliquais dans mon premier commentaire ici, j’ai faite tombé une étagère sur moi vers l’âge de 6 ans, je me faisais débouller l;es marche pour comprendre quelque chose. COmme si j’étais tout le temps en train de TOUT vouloir comprendre….même le mal…c’était mon trip à moi…J’étais rendue au niveau de vouloir comprendre pourquoi je me faisais mal…Je comprenais pas pourquoi j’avais besoin d’attention, donc je me l’expliquais en me disant que je n’étais juste pas comprise et stupide, mais curieuse. Tellement incomprise que même mes actes de violences n’allait pas être compris, donc je les faisait quand même, car de tout facon, je faisais ces expériences pour ma propre compréhension, et tant pis si personne ne me comprennais. J’étais seule , et ca je crois que je l’avais compris très jeune, et je voulais qu’on le sache…En faite, je devrais p-ê travailler avec des auto-mutilé…il le font car ils se sentent seule avec quelque chose, que m^me eux ne comprennent pas, non? En passant, tournevis, c’est que j’ai une image terrible dans ma tête, cela ne veut pas dire que tu le concoit comme ca, désolée…C’est comme si ton cerveau tournais comme un tourne vis, aussi sévèremnt que lorsqu’on tente de rentrer une vis dans un mur… Bref, pourquoi tournevis…Je suis en train de devenir folle avec tout ce HP…j’ai peur.
Je ne sais pas pourquoi je n’avais pas vu passer cette réponse ?
Tournevis, sans arrière-pensée pour moi, je cherchais un autre pseudo qui ne rappelle en rien le précédent, et j’aime le bricolage. Je ne cloue jamais, je mets des vis partout dans mes trucs en bois, voilà, rien de macabre, au contraire, c’est constructif ! 🙂
la dyspraxie peut poser des pbs d’anticipation et d’organisation, ce que tu décris y fait vraiment penser, je me reconnais bien dans ton témoignage
tiens, mon avant-dernier déménagement, il m’a fallu des mois pour comprendre que si j’avais une montagne de cartons pleins de trucs que je ne parvenais pas à ranger, c’est tout simplement qu’il me manquait une armoire (mon précédent logement était plein de placards et celui-là non) ; je dis bien, des MOIS pour comprendre qqchose d’aussi simple (et c’était mon 20è déménagement, je ne suis pas novice en la matière) ; et en effet, une fois l’armoire achetée les cartons ont disparu… c’était si simple, non ? eh bien non…
Et ben non pas si simple. Même si je comprends que j’ai moins d’armoires, le fait d’acheter une autre armoire est une idée, je le sais, mais j’ai aussi l’idée que : ca veut dire que tu dois tout jeté, puisque tu ne l’utilises plus, donc j’ai juste pas le courage de le faire ou/et de vraiment y croire. Ou, faut que je réorganise mon garde-robe du façon tellement ordonnée que j’en perds les moyens…
Comme si j’arrivais pas à m’haiuter au faite d’avoir un nouvel espace. C’est le deuxième déménagement de suite ou j’en perds mes moyens. D’habitude je m’auto sabote jusqua temps que je realise que c’est vraiment juste de la paresse, personne capote comme ca pour un réarrangement ect…Et c’est cette pensée qui me fait avancer…Comme pour tout dans le vie…Faut que j’aye l’impression que je sois au bout de ma stupidité pour arriver à la corriger d’une facon acceptable…et donc de vivre d’une facon normale…car je ne peux pas juste être comme je suis, comme si c’étaqit fatale…Mais là, je commence à comprendre que cela n’est pas fatale, mais p-ê un besoin, qui reflete qui je suis. Et bien sur, les pensées parfaites qui me suives…’SI chez quelqu’un c’est le bordel coté ménage, alors cela réflète le bordel intérieur’ ouf, pas facile de faire acroire tout le temps. C’est p-e pour ca que je ne fais pas mon ménage comme c’est supposée d’^tre car je crois que je n’ai plus la capacité de faire semblant…N’est-ce pas bon signe, a quelque part, d’enfin m’accepter comme tel?
Quand on est dyspraxique, on est peu adaptable, alors c’est normal de mal supporter les déménagements. Peu de gens aiment déménager et dans mon cas, par exemple, c’est un véritable traumatisme car perte de tous les repères, or les repères sont hyper importants pour une personne dyspraxique. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas surmonter le truc et pleurer sur son sort, ça veut dire qu’il faut s’accepter avec cette limite sans se culpabiliser, et prendre soin de soi avec gentillesse et compréhension, et respect. Puis prendre sur soi en se disant : ok, je suis dyspraxique et c’est dur, mais il y a ça et ça à faire, c’est incontournable alors allons-y. Et on y va, petit à petit, tout en douceur, une chose chaque jour.
Pour ce qui est de jeter… je compatis, je suis envahie de trucs que je ne parviens pas à jeter. Je ne veux plus me faire violence, ça ne sert à rien, je sais qu’un jour ces trucs me sortiront par les yeux et que je m’en débarrasserai sans peine. Patience… et RES-PECT 🙂
J’ai trouvé un article via facebook, qui tombait à point..;)
http://citizenpost.fr/les-bordeliques-ont-tout-compris/
Je suis tannée d’être trop, j’ai besoin de le crier…c’est pour ca que j’écris beaucoup, et je suis désolée d’écrire autant…Je ne sais pas quoi faire de cette agressivité…Je prise. DOnc, là, je vais essayer de dormir pour m’empecher de pense à qu’elle point je suis juste une folle, névrosé…Ou justemment pour taire mes pensées suicidaires de merdes..ou juste pour arr^ter de m’auto sabboter tout le temps…Je suis juste capable de ca…Je suis excessivement intelligente pour m’auto-sabotter…je vais aller me coucher, je ne sais pas comment me calmer, et désolée si vous ressentez ma frustration….Tannée de vivre de même…à me coucher à 16h30, pour me reveiller et me recoucher plus tard…mais je n’ai pas le choix…Sinon, je vire folle, et c’est dont ca j’ai le plus peur…n’etre qu’une folle arrièrée et mal gérée…
Alors espérer que le contact du thérapeute qui vous a été transmis vous conviendra…
Ne perdez pas espoir Sam
Sam : essaye le yoga 🙂 J’ai essayé, ça marche, tu me rappelles moi quand je suis hirsute, quand je respire, ça va mieux.
Courage, Sam, tu n’es pas folle, c’est bien pour ça que tu ressens si durement la violence qui t’a été faite par mensa et ta psy. C’est le désaccord entre ce que tu sais, au fond de toi, et ce qu’on essaie de t’imposer, qui te rend dingue, j’ai connu ça, c’est horrible, et ça se dissout quand on redevient en accord avec soi-même. Juste te respecter, et tout ira bien.
merci 🙂 beaucoup!! xxxx
Sam,
Je comprends ce que tu dis….trop trop trop de trop. Tu es ”tannée” ? Tu es québecoise toi ? 😉
Trop de pensées, trop de bruits, lumière trop forte (je porte toujours des lunettes solaires pour aller dehors). Etre la première à sentir les odeurs (je pourrais me passer d’alarme à feu !) Ah! les odeurs ! …mais je les sens toutes !!! Etre en plein centre-ville à attendre le métro: un cauchemar !
Ado j’étais triste de ne pas être invitée à des ”parties” mais en fait quand je l’étais, je n’étais pas bien: trop de stimulations, trop de bruits. Je ne m’amusais pas du tout en fait, je comprends maintenant pourquoi.
Trop de stimulations dans ce monde. Je crois que je ne suis pas née à la bonne époque. Parfois, ou souvent, c’est selon, je voudrais vivre dans une hutte en pleine nature et avoir une vie tellement plus simple !
Par contre, être aussi sensible me procure des plaisirs démesurés (eux aussi). Dormir dans une literie toute propre…quels délices !
Maintenant je sais que je ne suis pas bipolaire ou borderline, simplement différente, comme vous tous.
http://citizenpost.fr/les-bordeliques-ont-tout-compris/
merci pour le yoga…jen ai d`ja fait..je pense que j’ai pu le choix…Mais faute de sous = pas de thérapeute = pas de cours de yoga…
Pas de thérapeute pour le test bien kômifô ?
Si c’est le cas, alors lire les livres, le blog de Cécile, et se faire son intime conviction, c’est très bien aussi, vaut mieux ça qu’un mauvais psy ou un mauvais test de mes deux 😉
ouiiii !! 😀
t’as raison Tournevis…Go la bibliothèque…C’est dur pour moi d’apprendre à avoir confiance en moi, mais comme une ancienne T.S. me disait. Si toi t’as pas confiance en toi? Alors qui le fera? Bon hein?? Ton commentaire m’a rappelé ca…et je te remercies! Bonne soirée 😉
ce ouiiii pour l’article sur les bordéliques, on ne s’y retrouve plus avec tous ces niveaux de commentaires :p
lol…d’accord avec ton commentaire…oui oui celui du commentaire des niveaux bordéliques! ;-p lol a+ xxx
Pour Sam : HAHA les tests mensa en ligne, que j’a planté copieusement, qu’est-ce que j’étais en colère (ma pauvre file, tu t’en fais des nœuds au cerveau pour rien, balblibla, t’es vraiment nulle, etc etc etc)! Je suis remontée hirsute, et j’ai lu les questions dans le salon, auxquelles mon mari et ma fille de 8 ans ont répondu tout en continuant à jouer sur la tablette!!! Ma fille, toujours sans lever les yeux de l’écran, a même dit : mais non, là, vous vous êtes trompés, c’est pas ça, c’est ça, vous avez oublié de truc. J’en aurais avalé mes chaussettes! Bien sûr, ils sont géniaux, mais comment te dire…ce test n’est pas tout à fait significatif je crois 😉
Je plussoie Léchalote : les tests en ligne sont beaucoup basés sur le “perceptif” et c’est justement là où les dyspraxiques sont nul-le-s. Moi aussi j’ai raté les tests Mensa en ligne, on peut rater ce genre de tests et être hp. De même qu’on peut être hp et nul-le en orthographe, par exemple.
Merci…
11/50…Madame vous avez échoué ce test…Nous vous suggérons fortement d’aller consulter pour traiter ou pour infirmer votre débilité.
signé; Mensa ;-p
pardon : CONFIRMER
hein ?! ils n’ont pas écrit ça, quand même ?
laisse béton, Sam, seule une bonne psy pourra te dire ce qu’il en est avec une WAIS correctement interprétée
si tu es dyspraxique, ce qui semble probable, c’est normal que tu aies raté les tests Mensa, surtout avec le stress
En faite, je faisais à croire la réponse qu’il pourrait m’envoyer…un peu pour rire de moi…
hihi, je suis bête par moments 😀
hé ho…pas de sabotage!!! Tu n’es pas bête des fois…jamais bon…Faut vraiment apprendre à mieux se parler…c’est tof hein…argh…mais on va l’avoir !! xxx On commence dans 3-2-1 = yahoo ;-p
J’ai eu une drôle de prise de conscience hier : je me disais que je donnerais bien dix point de mon QI verbal au profit de mon QI perceptif, je serais toujours bien hp et moins hétérogène. C’est là que j’ai réalisé à quel point 145 est beaucoup plus que 130 °.°
Il est statistiquement très vraisemblable que soies seule à être comme je suis dans mon village, et même dans mon entourage (et mon réseau relationnel est pourtant vaste et constitué certainement exclusivement de hp). Ben je ne sais pas, ça fait bizarre. Pas mal, mais bizarre, juste une prise de conscience, c’est normal que je me sente décalée, je le suis. Mais ce n’est pas grave, puisque je m’aime comme je suis et que par chance pas mal de personnes m’aiment bien aussi comme je suis, même s’ils ne savent pas bien qui je suis 🙂
(je poste ça ici parce que je n’ai pas tout pour être heureuse mais je pense assez souvent au suicide, finalement, en sachant que je ne le ferai sans doute jamais, pour une raison ou une autre. Mais par moments, c’est apaisant de se dire : bon, au pire il y a des solutions, la voie ferrée passe tout près de chez moi…)
Bonjour tout le monde,
Il y a un an, j’ai tombé, psychiquement, physiquement tombé…J’étais plus capable, et de dire de quoi, j’étais plus capable de tout et de rien en même temps. Plus capable de la psy qui me disait que j’avais un fond de ‘mal être’ et que j’étais supposé vivre avec (???) tjrs pas compris celle-là. Qu’à l’école , je n’y arrivais plus, des échecs perpétuels, échec au niveau social, procrastination excessive, vu comme de l’auto-sabotage selon ma psy. En faite, mon auto-sabotage à débuté en sortant du ventre de ma mère, la minute que j’ai compris que je n’étais pas aimé comme les autres, que je n’étais pas ordinaire. Imaginez-vous, à l.âge de 5 ans, je me faisais débouler les marches pour avoir mal, je me suis faite tombé une étagère sur moi, pour avoir mal et dans le seul de but de me prouver que j’étais capable de m’en sortir (me sortir du dessous de cette étagère, pour prouver à tout le monde que j’étais capable de me débarrasser du poids de l’étagère toute seule. ) Voyez-vous le message que cela montrait?? Mais je faisais à croire qu’elle était tombé toute seule, car c’était une activité que je faisais pour moi, même si je savais que mes parents viendraient me chercher, m’aider…(???) Est-ce assé fou à votre goût? Je criais ma différence, mais personne n’écoutais.
En vous lisant, je me sens compris, mais cela n’est pas encore assé pour faire baisser mon anxiété, mon mal de vivre qui m’empêche de bouger. Je ne fais que fumer, boire un café que je traîne toute la journée à constamment devoir le réchauffer…Je suis une larve vivante, et j’en ai plus rien à foutre. J’ai des idées suicidaires, mais la manière que je veux le faire ne m’est pas possible…C’est p-ê une chance en faite, je le sais pas. Ce qui est bizarre c’est que je n’arrive pas à concevoir que je pourrais vraiment le faire…Mais le fait de ne pas pouvoir le concevoir n’enlève pas les pensées suicidaire, ni mon mal de vivre…Je fou quoi là?
Quand j’étais jeune, j’ai fait une tentative de suicide car j’étais tannée d’avoir mal et de voir que je ne fonctionnais pas. J’étais précoce au niveau de la cigarette à 12 ans, pot et essais de drogue dur à partir de 13 ans…Vers 16 ans, quelque chose s’est passé en moi, je ne voulais pu rien savoir de personne, j’ai arrêter la dogue, je me sentais jugé, ridiculisée, abaissée pour des riens, pas capable d’être à l’école car trop de monde, trop d’énergie que je n’arrivais plus à contenir. J’avais donc commencer à décrocher tranquillement les cours, les amis, je me cachais en dessous de mon lit le matin pour ne pas que mes parents sache que je n’allais pas à l’école. J’ai développé une phobie sociale qui a été diagnostiqué qu’a 21 ans…Bref, depuis longtemps je cherche de l’aide pour qu’on me rentre dans une catégorie qui pourra faire en sorte que ‘ENFIN’ je sais pourquoi j’ai mal. Ma première visite chez un psychiatre, à l’âge de 15 ans, je lui ai dit que je partais pas de l’hôpital tant qui ne mettait pas le doigt sur la maladie mentale que j’avais…Finalement c’était de l’anxiété et de la dépression…Euh…c’est tout?? Bref, j’ai tellement de choses à dire à écrire, j’aimerais même faire un film avec ma vie tellement que ma vie n’a eu aucun sens…J’habite Montréal, j’ai besoin qu’on me dise que je suis hp, hyperémotive, hypersensible, hyper réactive, hyper quelque chose. Ma dernière psy, m’a fait passer un test d’intelligence, demandé par moi il y a 4 ans, pour qu’elle me dise si j’étais assé intelligente pour continuer mon cours collégial, ou non. à 29 ans. Je lui ais fait promettre de ne jamais me donner le résultat par peur que je m’enfle la tête si j’avais un résultat trop haut, et par peur de tomber en dépression sachant que je n’étais pas capable d’accepter le faite que je ne serais pas assé intelligente pour continuer l’école. Elle à garder sa promesse, m’a dit que j’avais toutes les capacités de faire ma technique (cégep au Québec) mais cela n’a rien changer à mes performances, ça été de plus en plus mal en faite. Elle m’a prescrit du ritalin pour voir si cela pouvait m’aider, car il y a avait un écart entre mes résultats de QI, expliquant p-ê un trouble d’apprentissage…Malheureusement, j’ai basé ma réussite sur cette pilule magique, et je dépassais régulièrement ma dose… Bref, c’est trop long, qu’est ce que vous me conseiller de faire?? J’écrirais des heures pour pouvoir enfin me faire comprendre. Pour vous convaincre que je suis une HP comme vous et que je vous comprends, mais aussi et surtout pour me comprendre et enfin mettre un doigt sur ma blessure…Je suis une créatrice complètement figé…À part mes chats, des fois je ne sais même pas pourquoi je ne fais pas juste de suicider…Fait chier non? Bravo à vous qui êtes capable d’être heureux… Et déprimé pas si vous vous sentez comme moi, y’a certainement une explication à tout ca…
Bonjour Sam
Merci de votre message
Vous savez, connaître le résultat d’un test de QI, ce n’est pas tant en connaître la “hauteur” – c’est surtout écouter ce que disent les subtests en matière de préférences et ou de difficultés d’apprentissage – c’est aussi, pour ce qui concerne le surdon, mieux comprendre cette hypersensibilité avec laquelle on vit au quotidien, mais aussi le besoin d’excellence, le perfectionnisme…. et les apprivoiser pour mieux les utiliser.
… C’est le fond de la nuit ici – mais je sais qu’au Québec on vous lit 🙂
J’espère que nous arriverons à vous aider à trouver l’accompagnement qui vous aidera à avancer sur de bonnes bases.
Rebonjour Cécile 😉
Écouter ce que les sous test veulent dire…J’ai demandé à ma psy de m’aider à trouver une voix professionnel qui pouvait correspondre à mes capacités…Elle ne l’a pas entendue. Elle focalisait sur le faite que je lui avais déjà dit que je ne voulais absolument pas lâcher ma technique (encore abandonné qqch.) et focalisait sur le faite que tout va bien chez toi = va t-elle finir par le comprendre. Donc, je me taisais, ayant une confiance absolu en elle et aucune en moi…
Les traits de personnalités du besoin d’excellence et de perfectionnisme font en effet partie de moi…Même dit pas ma psy, elle ne faisait rien, même si elle savait que j’avais ces traits de personnalités..
Est-ce que cela se pourrait que les psy qui ne me comprenait pas, était mêlés face à moi? Mais que leur ego leur dictait de me dire que c’était moi qui était mêlé, ou comme la dernière qui me disait; j’ai un fond de mal de vivre et des fois tu vas bien, des fois tu vas mal, je ne sais pu qu’est-ce que je peux apporter, donc encore là…c’est de ma faute si je fonctionne tout croche malgré 3 ans de thérapie…Est-ce que c’est trop ambitieux de ma part?…
Bref, merci de me lire à une heure si tardive, je n’avais pas réalisé…:-/ Alors bonne nuit à vous les Français 😉 Et bon appétit à vous les Québécois 😉
Bonjour Sam,
je suis d’accord avec Cécile, le détail des subtests est le plus important, il vous faut sans doute trouver une psy vraiment compétente en douance ? et en dys- aussi car il est possible que vous ayiez une dys-qqchose ? De ma propre expérience, ça va mieux quand on le sait 🙂
Il est possible aussi que vous soyiez concernée par une “traumatisation chronique” ? Qfois, simplement un passé familial un peu lourd peut en être la cause, ou des négligences familiales apparemment banales, ou simplement l’incompréhension de parents de bonne volonté devant le drôle de zèbre qu’ils ont mis au monde ; travailler sur ma généalogie m’a beaucoup aidée à comprendre mon mal-être et à me sentir mieux. Et puis je serais tentée de vous conseiller la lecture de l’excellent livre “Le soi hanté” qui m’a fait bcp de bien aussi.
Courage, vous allez y arriver 🙂
P.S. oui, les psy sont souvent perdus face à des personnes comme nous, je l’ai expérimenté régulièrement. C’est normal, nous sommes rares. Ne pas hésiter à changer de psy aussi souvent que nécessaire, à mon avis. Chacun-e vous apportera qqchose de différent. Et vous faire confiance, vous savez mieux que les psy qui vous êtes et ce qui est bon pour vous, même si cette connaissance est parfois brouillée par la souffrance.
(nul ne peut prendre soin de vous mieux que vous-mêmes, soyez votre propre parent bienveillant ?) 🙂
Si vous pensez être HP, allez consulter un psy spécialisé, je pense que les autres ne sont pas forcément compétents et que les HP n’entrent pas dans leurs grilles de lectures. On peut ainsi facilement tourner en rond pendant des années avec un psy qui restera invariablement à côté de la plaque (mais vous par contre, vous continuerez à le payer…). C’est d’autant plus vrai si vous avez à faire à un psychanalyste ou affilié…
Bonjour!
En faisant mes recherches, je me suis retrouvée sur le site Mensa…Vous connaissez? Et comment voyez vous ce groupe? Aujourd’hui j’ai passé leur test de sélection. Pas vraiment pour faire partie du groupe, quoi que cela pourrait être intéressant, j’en sait trop rien encore… Le but de mon message est plutôt le test quil font passer…J’ai eu à répondre à 50 questions en 12 minutes…Euh, je crois surement que je suis une hypocondriaque qui cherche une bibite pour calmer ce mal être…J’ai répondue à 13 questions, là dessus, j’en ai sauter 2…Je trouve ça plate car je pensais vraiment avoir compris que mon non fonctionnement était enfin explicable..Bref, à voir..J,avais le goût d’en parler..Merci de votre écoute 🙂 Et surtout merci à tous ceux qui m’ont répondus. Pour l’instant je suis plutôt sous le choc de voir que je pouvais penser que j’étais différente côté intelligence. Je vous répondrai une fois les tests qui me confirme ma lenteur 🙁 …A+ Prenez soins de vous, vous le méritez et en avez de besoins…toute mon affection xx
Bonjour Sam
Attention aux tests en ligne !
De surcroit, le test Mensa n’est pas un test de QI
À Sam : je plussoie Cécile : attention aux tests en ligne, et attention, les tests Mensa ne sont pas des tests de QI.
Si vous êtes dyspraxique, vous allez rater pas mal de tests et vous croire non hp alors que vous pouvez, comme moi, être hp et dyspraxique (donc lente et maladroite dans certains domaines, ce qui n’empêche pas une intelligence au-dessus de la moyenne dans pas mal d’autres, la pensée arborescente et tout le bazar).
Le seul moyen presque fiable d’être presque sûre, c’est de passer la WAIS avec un-e BON-NE psy spécialisé dans le haut-potentiel.
Ne vous découragez pas et le bonjour chez vous là-bas loin, ce doit être beau en ce moment avec les couleurs d’automne ?
Bonjour,
Je viens de découvrir votre blog, étant moi-même surdoué je compte bien le suivre avec attention.
Je voudrais juste vous signaler au passage que le Mensa Île de France organise demain des conférences autours du thème de l’adulte surdoué.
http://www.mensa-idf.org/
Mensa a un rôle important d’information sur les adultes surdoués.
Vous trouverez sur ce blog des vidéos de présentations effectuées par Arielle Adda et Thierry Brunel (Mr Communication pour Mensa) – tous deux ont d’ailleurs en préparation un livre sur l’adulte surdoué.
L’information sur les adultes surdoués commence à se diffuser et c’en est heureux. Car il reste un travail énorme d’information objective et de démythification à mettre en oeuvre.
Samedi dernier, à Marseille, l’ANPEIP a organisé une réunion sur ce thème à destination des parents d’enfants précoces;
Bienvenue sur ce blog !
Ou alors, ce sont les autres qui n’imaginent pas qu’on puisse vivre comme ça…décidément, faut tout leur expliquer, y compris qu’être différent c’est pas MAL,c’est pas une attaque personnelle non plus, c’est juste…différent, on part de loin quand même dans la vie…mpffffffffffff……….
Me rends compte après vous avoir posté une réponse, que je suis à nouveau ” mal barrée”. Et dans un second temps, que la théorie de la desintegration positive s’inscrit quelque part dans la vision freudienne Eros ( qui crée du lien, forme des unités plus grandes) vs Thanatos, qui les defait.
On pourrait changer de paradigme: Eros et Psyché.
Trouvé hier, sur Astropote, un site interessant tres axé sur notre co-responsabilité à créer le monde dans lequel nous vivons, la lecture suivante du mythe:
“C’est en restant ancrée dans sa vérité factuelle (elle n’a ni les moyens, ni la force de traverser seule l’épreuve, le « voit ” et l’accepte) et émotionnelle (elle a beaucoup de peine car son impuissance est impuissance à retrouver l’amour, et l’exprime), que Psychée trouve les appuis qu’il lui faut.”
http://astropopote.over-blog.com/article-lunaison-du-15-octobre-au-12-novembre-2012-110862454.html
pas tout à fait d’accord avec ce que vous dites:
” Et alors il devient facile de voir l’absurdité de certaines choses, leur vacuité, combien elles sont vaines, quand on les remet en perspective avec d’autres choses qui sont elles, bien plus fondamentales.”
L’absurdité, c’est peut-être plutot quand on n’arrive plus à voir qu’il y a des choses fondamentales. Pour moi elle est là, la souffrance dépressive. Quand les choses fondamentales ne nous touchent plus. Quand plus rien n’est “fondamental” et qu’on bascule dans l’inanité. On ne peut pas “mettre les choses en perspective” parce qu’il n’y a pas de perspective, pas de vision. C’est pourquoi, à certains moments, les exercices proposés dans la section sur Dabrowski peuvent-être aussi casse-gueule. Quand on rend copie blanche à l’exercice and so fucking what?
on ne peut pas empecher la depression de survenir, sinon ça se saurait. je crois que c’est une perte de sens, ( meaning) du sens (direction), des sens( senses). Et la sensorialité, peut-être, plus que tout. la chair est triste helas et j’ai lu tous les livres…
Et l’alcool, bien sur, est terrible.
Il y a une perte de la notion du temps,( sens, perspective, mouvement) aussi. C’est la conscience de la fugacité, la précarité de la vie qui en fait le prix, qui nous met dans l’urgence de vivre intensément, d’aimer, maintenant. Le plus terrible c’est sans doute le désamour. L’incapacité.
Une souffrance qui ne ressemble même pas à de la souffrance. Sinon, on aurait déjà un début de prise sur quelque chose.
Évidemment, c’est triste pour lui, mais d’une certaines façon réconfortant pour qqun comme moi qui pense que sa souffrance vient de ses multiples ratages. Or en fait, non, on peut être un hp à qui tout réussit, et être profondément malheureux. Est-ce le hp qui rend malheureux ? Ou est-ce de ne pas savoir qu’on l’est et ne pas être compris pour ce qu’on est, avec tous les revers de la médailles ?
Il doit quand même y avoir une solution ? Ou pas ? Nous sommes juste “trop” dans une humanité affreusement banale et quelconque ?
Bonjour Tournevis
Hypersensibilité et intensité sont deux caractéristiuqes fondamentales chez les surdoués.
Les émotions fortes peuvent favoriser des contre coups tout aussi fort.
Bien sur, je ne saurais dire ce qui a pu se passer chez Ian Thorpe. Mais au regard de ses engagements (défense des aborigènes, levées de fonds pour la recherche en faveur des enfants malades, soutien scolaire pour orphelins en difficulté),
pour ce que j’ai pu ressentir par ailleurs, et toutes proportions gardées :
on ne peut s’empêcher d’adopter une position “méta”, ie, on est tout à la fois acteur mais aussi spectateur de ce que nous vivons. Et alors il devient facile de voir l’absurdité de certaines choses, leur vacuité, combien elles sont vaines, quand on les remet en perspective avec d’autres choses qui sont elles, bien plus fondamentales.
Et alors aussi il devient difficilement supportable (en fait intolérablement douloureux) de se sentir le seul à ressentir tout ça et à être dans l’incapacité à partager et à faire comprendre la puissance dévastatrice de ce que l’on ressent.
Ah oui, ce n’est “que” hypersensibilité et intensité, j’oublie tout le temps, tellement je ne parviens pas à concevoir qu’on ressente et vive autrement qu’à travers ces deux caractéristiques.