Peurs

Juste pour réfléchir, ou avoir un guide d’un instant ou d’un peu plus.

Ce texte de Marianne Williamson, extrait de son ouvrage « A Return to Love : Reflections on the Principles of A Course in Miracles » Edition de 1992, Harper Collins,
Il est souvent mentionné que ce texte a été cité dans le discours prononcé par Nelson Mandela lors de son accession à la présidence de la République de l’Afrique du Sud en 1994, Marianne Williamson elle-même indique que ce n’est pas le cas.

Quelles que soient les influences ou références auxquelles se rattache Marianne Williamson, ce qu’elle a écrit me semble intéressant comme support de réflexion.

Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,

Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites.

C’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus.

Nous nous posons la question…
Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?

En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu.

Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde.

L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres.

Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous.

Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus, elle est en chacun de nous,

Et, au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière,
nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.

 

 

 

 

En nous libérant de notre propre peur, notre puissance libère automatiquement les autres.

3 thoughts on “Peurs

  1. J’adore ce texte, que j’avais mis sur mon blog, ne pas se diminuer pour que l’autre se sente mieux, ne pas toujours chercher à plaire pour être aimé. A ma petite fille si sensible qui me demandait s’il ne vaut pas mieux être gentil pour que les autres ne vous embêtent pas, j’ai répondu que si on chercher à se conformer à ce que les autres attendent de nous, malheureusement ils font de nous leur esclave. J’ai mis 38 ans à comprendre ça, j’espère qu’elle le comprendra avant, ma luciole qui souffre tant par les autres…

  2. Bonsoir Cécile,

    il y avait longtemps que je n’étais plus repassée ici.
    Mais, « l’intuition », comme on dit;) la question des peurs me travaille pas mal en ce moment.

    En complément, peut-être, au texte que vous proposez:
    une approche zen (une pratique qui vise à retrouver l’état ordinaire, celui où on est sans avoir rien à prouver, et la création devient libre, alors. Le geste retrouve sa spontanéité. Préparer un repas ou récurer les toilettes est aussi un acte créatif. Un don. Dans la belle polysémie du terme). Nos peurs nous empêchent de faire ce que nous avons à faire.
    Voir mes peurs me permet d’en être un peu moins esclave. Reconnaitre qu’il s’agit de mes productions mentales et voir la quantité de souffrance qu’elles engendrent , en moi et chez autrui, du fait de mes projections et comportements ( parano, par exemple, manipulations diverses…) permet de lâcher prise. On se rend compte également que l’autre, humain comme moi, souffre de la même façon. Du coup, il deviendrait possible de sortir de l’ornière victime/sauveur ( inter et intrapersonnel), dégager un petit espace de respiration. Les bouddhistes parlent de compassion. Et par ailleurs, moines et nonnes se rasent le crâne, les cheveux, qui poussent sans cesse sont une métaphore pour nos illusions, nos fabrications mentales… qui reviennent également sans cesse.

    It’s a long way to Tipperary… C’est pour cela que les bouddhistes font des voeux, de se libérer de la souffrance et d’en libérer les autres. Des voeux. Que l’on renouvelle chaque jour.

    Dans un autre registre, le beau livre de Nicole et Philippe Jeammet, lettre ouverte aux couples d’aujourd’hui ( 2012), aux exemples largement tirés de la littérature contemporaine, éclaire les questions d’amour et liberté, les peurs et les ambivalences….
    On s’aperçoit que c’est pas parce qu’on est hypersensibles qu’on est nécessairement plus conscients.

    Un peu en contrepoint donc, de l’affirmation de Marianne Williamson selon laquelle c’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus, on peut se demander si « la part obscure », la part de haine en chacun de nous, n’est pas moins effrayante simplement parce qu’elle est déniée. Part obscure, point aveugle… La liberté intérieure que nous pourrions mettre au service du monde me semble devoir passer par là, avancer un peu « par delà le bien et le mal ».

    Nous libérer de nos peurs, oui. Toute la difficulté est dans le faire. Mais la réponse aussi est dans le faire.

    Bonne continuation.

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