Ce matin 22 janvier 2015, quelques minutes sur Télématin (entre 1:08:51 et 1:13:00) qui disent enfin que les tests de QI sont biaisés et ne prennent pas en compte les difficultés de ceux qui les passent !
Texto : « Certaines recherches remettent en cause l’efficacité des tests de QI« .
On le savait (relisez l’alerte rédigée il y a 10 ans par un collectif de psychologues « Un QI n’est ni une fatalité, ni un destin« ) , mais d’ici à arriver à le faire passer dans le grand public… Bon, d’accord, c’est comme d’habitude : ce sont les enfants qui sont d’abord visés, mais quand même. Avec un peu de chance on va finir par extrapoler pour les adultes…
A écouter (entre 1:08:51 et 1:13:00) et à diffuser largement !
Et pour quand vous aurez le temps, écoutez cette lumineuse intervention de Jacques Grégoire pour Mensa, que « Bonjour » a signalée il y a quelques jours lors d’un de ses commentaires (qu’il en soit remercié !)
Jacques Grégoire dit, sur le fond en 58 minutes, la même chose que le petit reportage de Télématin signale en 4 minutes.. avec cette petite remarque (à 7:46) : « la toute grande majorité des gens ne présente pas un profil plane » qui me confirme ma perplexité face à la différenciation laminaire / complexe
Il rappelle également qu’il existe plusieurs types d’intelligences que le WISC/WAIS neprend pas en compte (car il est surtout orienté intelligence logico-mathématique – voir sur ce sujet les travaux de Gardner au sujet des intelligences multiples)
Et puis, bien sûr, je vous rappelle l’excellente série d’articles rédigés par Stéphanie Aubertin sur le sujet des tests de QI
Merci pour le lien vers la conférence de Jacques Grégoire. C’est de très loin ce que j’ai entendu de plus complet et de plus nuancé sur le sujet et je ne pense pas qu’il y ait besoin d’en savoir beaucoup plus que ce qui est dit.
Le conférencier maîtrise son sujet et tous les outils auxquels il fait référence, notamment les questions de « mesure » (d’incertitude de mesure notamment) qui sont en général très mal maîtrisées par les personnes qui parlent des tests de QI.
Ses transparents de conclusion sont très clairs le parallèle avec les sportifs est très éclairant.
Oui, Jacques Grégoire est vraiment une référence, capable de mesure et vaillant à éviter de tomber dans un fondamentalisme stérile (je fais ici référence aux débats qui agitent le petit monde des surdoués entre ceux qui disent que les surdoués vont tous très mal et ceux qui affirment qu’ils vont très bien, en oubliant que le surdon n’est et ne fait pas tout et que la construction identitaire / l’environnement a un grand rôle à jouer… en oubliant aussi qu’être surdoué à 160 n’est pas tout à fait la même chose qu’être surdoué à 130 : s’il faut être capable d’entendre que 130 c’est être surdoué et que c’est différent des « normaux pensants » qui ont en moyenne 100, pourquoi ne peut on entendre qu’avoir 160, c’est être aussi différent de quelqu’un qui a 130… tout en étant extrêmement singulier au risque d’un immense isolement ?
J’ai eu comme une sensation de malaise en regardant cette émission, destinée aux enfants, sur Arte….
Peut-etre parce que je fume? 😉
https://www.arte.tv/fr/videos/086129-001-A/xenius-comment-l-intelligence-influence-notre-vie/
Le sujet, est complexe, le présentateur le dit bien en conclusion ! 😉
Les études ne citent pas les populations étudiées (souvent des surdoués soutenus par leur environnement, ce qui leur facilite la vie)
L’approche du surdon est souvent très cognitive, alors que les ACE (Adverse Childhood Events = les Evénements d’Adversité Rencontrés dans l’Enfance) jouent aussi un rôle certain sur l’expression du surdon.
Le sujet, est complexe, le présentateur le dit bien en conclusion ! 😉
Les études ne citent pas les populations étudiées (souvent des surdoués soutenus par leur environnement, ce qui leur facilite la vie)
L’approche du surdon est souvent très cognitive, alors que les ACE (Adverse Childhood Events = les Evénements d’Adversité Rencontrés dans l’Enfance) jouent aussi un rôle certain sur l’expression du surdon.
Oui, mais de la à citer les métiers possibles suivant le QI de la personne, je trouve la schématisation bien caricaturale!! Un peu de circonspection aurait été souhaitable, d’autant plus que le public visé est jeune, et donc peut-etre moins en capacité de remettre en question les propos tenus.
certes… mais je note aussi que le documentaire s’est bien gardé de sortir des métiers » haut de gamme », histoire de montrer qu’on peut être surdoué et exercer un métier « comme tout le monde », ce qui permet de faire baisser l’éventuelle pression à la performance intellectuelle et à l’obtention de diplômes dits « supérieurs »
Me revoilà comme promis. J’ai enfin eu la restitution des résultats de la WAIS. La psychologue confirme que j’ai un fonctionnement à haut potentiel intellectuel. Elle s’autorise même d’après les classifications récentes issues du livre de Nusbaum sur les philo-cognitifs, de dire qu’on peut envisager me concernant un profil philo-cognitif complexe.
Une seule chose m’a cependant fait tiquer. Elle a parlé de « diagnostic ». Et je dois bien dire que je n’ai pu m’empêcher d’y percevoir un a priori problématique. Il ne me semble pas relever d’une catégorie nosologique de type psychopathologique. Aussi, lui ai-je dit que je préférai en la matière le terme de « repérage ».
Les effets immédiats ressentis sont mitigés, mais néanmoins positifs. Le premier et plus remarquable effet est un soulagement avec cette idée de pouvoir enfin poser mes valises et revisiter mon parcours retrospectivement.
Effectivement, on ne « diagnostique » pas le surdon, car celui-ci n’est en aucun cas une maladie.
… Au passage, bravo de vous être confrontée au test – c’est toujours un soupçon anxiogène, ce truc…
Pour apporter mon témoignage impressions avant restitution résultats du test de la WAIS 4. Je passe le test le 1er mars. La psychologue qui me l’a fait passé est douce, contenante. Elle me met en confiance. Je ne suis cependant pas particulièrement stressée. Mais je dois bien avouer que je me méfie de moi, dans le sens où je ne conscientise pas toujours ce qui me traverse. Je réalise que cette psychologue m’observe beaucoup durant la passation des épreuves. Elle semble attentive aux stratégies que je mets en oeuvre. Il est vrai que je parle tout haut de ce qui me traverse l’esprit. Je chantonne même par moment. Ce qui n’est pas sans me surprendre de moi-même. Cette psychologue est bien présente, mais si discrète, que j’en arrive presque à l’oublier lors de certaines épreuves. Je suis surprise de ce qui m’apparaît comme si réducteur pour évaluer une soit disant intelligence, notamment lors des épreuves de vocabulaires, similitudes et information. Je me surprends à décrire ce qui possiblement est évalué lors d’autres épreuves. J’anticipe en lisant le titre des onglets ç venir sur son manuel. Lors de l’épreuve codes, je me surprends à lui parler en même temps, soulignant qu’il s’agit sans doute là d’évaluer la qualité du balayage visuel et non pas la qualité des signes tracés. L’épreuve se termine. J’ai un arrière goût de quelque chose d’inachevé, le sentiment paradoxal de ne pas avoir été très performante, voire même sous performante à certaines épreuves, notamment chiffres, arithmétique, puzzles visuels, etc. Bref, le week-end passe. J’en arrive à me dire que je n’ai franchement pas été bonne, et que tout au plus les épreuves dans le domaine verbal sont sans doute les seules où j’ai possiblement un résultat honorable. L’angoisse monte. Et si je m’étais trompée sur moi-même. Si, dans le fond, je m’étais illusionnée de ce que certains m’ont dit de moi. Si j’avais eu besoin d’y croire pour trouver enfin des éléments concrets pouvant soutenir à minima mon narcissisme défaillant. Le problème, c’est que je me suis mise à profondément douter également de la qualité des épreuves qui m’apparaissaient si réductrices, si ineptes à pouvoir dire quoique ce soit d’intéressant sur moi. J’écris à cette psychologue pour qu’elle me rassure, qu’elle me dise au moins si ce n’est pas la catastrophe. Elle me répond « C’est loin, très loin de la catastrophe car vos résultats sont très supérieurs à la moyenne ». Première lecture, je me sens un peu rassurée, puis je relis et relis encore ce qu’elle a écrit. Un sentiment d’irréalité s’empare de moi. Je ne parviens pas à donner sens à ses mots, à les ancrer en moi, à me les approprier comme disant quelque chose de positif de moi. Moi, moi, moi… un peu égocentrique. Oui, sans doute. Je demande à une amie de lire le message de la psychologue, de me dire ce qu’elle comprend. Et là , je commence à comprendre que ce n’est pas tant les résultats du test qui sont importants, mais l’observation que cette psychologue a fait de moi durant la passation. Que finalement ce test viendra surtout révéler des modalités de fonctionnement sans doute atypique (du moins est-ce ainsi que certains disent). Je commence à me rassurer un peu. Je découvre en parallèle le livre écrit par Revol et consors qui traite des philo-cognitifs. Et là , bang ! Hyperspéculation, Hyperacuité, Hyperlatence. Deux profils, l’un complexe, l’autre laminaire. Mais oui, ce qui est en jeu fondamentalement, est la possibilité de faire enfin connaissance avec moi-même. La restitution aura lieu le 21 mars. J’ai hâte.
Flûte… J’aurais aimé connaître la suite de l’histoire… tant je me reconnais dans les doutes – sinon que je ne suis pas encore passer par le test, que je ressens le besoin de passer, prochainement.
Genty, tu veux bien la finir, ton Histoire ?
BINET,FREUD…des personnes qui pensaient détenir le monopole de la vérité avec des conclusions(basées sur quelques statistiques qui sont devenues vérités universelles) rendues légitimes par une non remise en question depuis de nombreuses années. Il faudrait programmer une mise à jour comme pour un système d’exploitation informatique…sinon,on risque le bug.
Sorry mais c est comme le kiki ou les muscles, ceux qui en ont des petits disent que ca ne sert a rien et sont jaloux. Les tests sont scientifiques et mesurent vraiment l intelligence. Dans la vie le bonheur n’est pas que le kiki ou l intelligence ou la santé, mais désolé pour les moins performants, il trouveront d autres domaines d excellence
Soyez fiers de vos qualités, chacun trouvera sa place si il sait s’aimer.
Z150
« Les tests sont scientifiques et mesurent vraiment l intelligence.  »
On prête à Alfred Binet (créateur des tests d’intelligence) d’avoir dit : « l’intelligence c’est ce que mesurent mes tests »
En revanche, oui, savoir s’aimer et comprendre comment respecter son équilibre personnel est essentiel, quel que soit le niveau d’intelligence.
Bonjour,
Je viens de terminer le livre de CB.
Je me suis retrouvé dans la plupart des remarques des internautes, et j’ai beaucoup ri à sa lecture.
Perso j’ai passé le test très tard à 62A, à la suite de celui de ma 4 ème fille de 11A today.
Je m’étais posé des questions étant jeune à la suite des tests psychotech. des 3 jours (armée), que j’avais trouvé enfantins et terminé en 30 min au lieu d’1H au grand étonnement de l’examinateur, alors que les autres camarades semblaient peinés.
Toute ma vie je me suis senti différent mais on est tous différents n’est-ce pas (pas possible de tenir en place en réunion, pourquoi rester 15 min sur une diapo alors qu’on a tout vu en 15 sec, toujours un peu à l’écart des gros groupes, débit oral élevé, je comprends la question ou la réponse avant la fin, mémoire visuelle ++….).
Le test positif de ma fille a relancé mes interrogations, j’ai pensé que je n’avais rien à perdre (je m’estimais vers 115), et j’y suis allé.
Je savais qu’au bout de 45-50 min de grosse concentration je serais cuit, j’ai donc demandé à le faire en 2 parties pour qu’il soit juste.
J’ai pratiquement les mêmes résultats que ma fille dans les différents subtests, nous diagrammes sont identiques.
Maintenant que j’ai des réponses à beaucoup de questions enfouies au cours des années, je me sens beaucoup plus apaisé et heureux, même si j’ai toujours la tête comme une cocotte minute.
Je suis très complice avec ma fille; C’est pourquoi j’encourage tous ceux qui s’interrogent à le passer, mais pas n’importe comment. D’abord savoir de quoi il retourne (types de questions et durée).
Maintenant je m’interroge pour mes autres filles et mes petites-filles (elles ont le profil).
Cela doit venir de la reine mère (94A), les genoux rouillés mais pas les neurones!
Je vous quitte j’ai les étiquettes de mon T-shirt qui me grattent, je vais les couper!!!
merci j’ai trop ri!!!surtout les étiquettes qui grattent, je passe mon temps à les enlever et me demander qui peut être aussi stupide pour coudre des étiquettes à l’intérieur des vêtements
Bravo à ma reine mère elle doit être fière de sa descendance si particulière.
Are humans getting cleverer ?
Le QI augmente dans certaines parties du monde. Comment est-ce possible et cela signifie t-il que nous serions plus intelligents que nos grands-parents ?
Voici les questions posées dans un article de la BBC, 1 mars 2015, que vous allez sous peu bientôt retrouver en version diluée grand public, aussi autant avoir la possibilité de vous reporter aux sources primaires et de réfléchir avec le maximum de données scientifiques:
http://www.bbc.com/news/magazine-31556802
Bonne lecture !
Chan
Le fameux effet Flynn…
Et la remarque fort juste d’un monde de plus en plus abstrait par rapport à ce qu’il était il y a encore un siècle.
Et celle qui signale que nous sommes de plus en plus spécialisés et les « génies » de plus en plus nombreux mais de moins en moins visibles.
En creux, l’article pose le problème de la définition de l’intelligence (un singe qui se débrouille pour attraper un fruit ou un termite dan son terrier n’est il pas intelligent, qui en trouvant un bâton, arrive ainsi à prolonger sa main et à se nourrir ?) et oublie de citer Gardner et sa théorie des intelligences multiples
Quoi qu’il en soit : merci Chan !
Bonjour,
Je vous conseille la lecture du livre suivant: « La malmesure de l’homme » de Stephan Jay Gould. Je vous laisse vous en faire une opinion. D’après moi, il est très éclairant.
Hi-mind.
Bonne idée, je le ressors de ma bibliothèque et je le relis, S. J. Gould est généralement très pertinent.
Pour rebondir sur ce thème il me semble plus important de constater la présence de certains traits psychologiques fondamentaux plutôt que de se focaliser sur un chiffre de qit pas toujours calculable.
Les traits suivants :
– haut niveau de l’énergie psychique et physique
– extrême sensibilité physique et émotionnelle
– forte volonté d’autonomie
– fluidité verbale et mentale
– impulsivité difficile à maîtriser
– capacité à réfléchir sans cadre préalable posé par une autorité externe
– curiosité insatiable à portée illimitée
– intolérance aux frustrations et à la lenteur
– et surtout : perfectionnisme
me semblent bien plus importants.
Quelques idées pas trop simplistes sur des notions complexes.
Que mesure le QI estimé selon les échelles de Weschler ?
Si la personne évaluée n’est pas trop tendue les résultats la situent par rapport à la population générale. Mais de nombreux facteurs entraînent des performances affaiblies. Les résultats doivent être interprétés par un psychologue bien formé et le test seul ne peut suffire à valider la détection de la personne comme douée ou <>. Une analyse de la personnalité est nécessaire.
Ceux qui sont à la limite : 125-130 ; ou dont les résultats sont trop hétérogènes pour calculer le QIT seraient rejetés bien qu’ils aient besoin d’aide. Bref il peut y avoir des faux négatifs !
Les types cognitifs hétérogènes rendent le calcul du QIT absurde or la grande majorité des personnes HP ont un profil hétérogène : d’où l’absurdité de loger tous les individus à la même enseigne. Il me semble donc inutile de pinailler pour 5 points d’écart même avec un seul des indices du test à ce niveau cela suffit pour classer l’individu dans les 5% des gens les plus efficients soit très loin de la majorité de la population. Il ne faut pas oublier en parlant de ses tests ce fait fondamental : 75% des personnes testées si elles sont recrutées au hasard ne dépassent pas le 110 de QIT ! Ne pas négliger qu’en plus au-dessous de 120 à vingt ans il est délicat de se prendre pour Einstein.
Mais le plus ennuyeux avec le QI est qu’il donne une image figée du fonctionnement mental. Les nouvelles connaissances sur le cerveau humain remettent en cause ce qui était autrefois un dogme : l’intelligence est fixe comme la stature osseuse, la croissance organique terminée plus rien ne bouge.
Le contraire est vrai : le cerveau comme le reste de l’organisme évolue durant toute la vie et continue d’apprendre. L’intelligence serait la seule aptitude mentale laissée de côté par la plasticité cérébrale ? Cela ne tient pas debout.
Le problème du QI : il ne mesure pas la motivation de la personne à se développer, à progresser, à réaliser son potentiel, à devenir le meilleur d’elle-même, à fonctionner à plein régime, à lâcher ses défenses. Il ne dit rien du courage ou de la persévérance or ces qualités sont plus importantes que le QI pour une vie satisfaisante pour la personne sans parler de la connaissance fine de soi. Est-il préférable de performer à 145 à seize ans et plombé par une confiance en soi au ras des pâquerettes de n’en utiliser que 50% ou bien de plafonner à 115 au même âge mais motivé par une forte volonté de réussir d’en utiliser 95% et à quarante ans d’arriver à 135 en sachant s’en servir à fond ?
Bonjour!
Je me permet de vous signaler un livre sur la douance adulte
co-écrit par Arielle Adda qu’on ne présente plus et par Thierry Brunel que je ne connaissais pas personnellement .
Un livre très riche ,voire foisonnant
« Adultes sensibles et doués  »
Trouver sa place au travail et s’épanouir.
Éditions Odile Jacob
Concernant l’aspect hétérogène du HPI
Le livre est surtout centré sur le TDAH ,probablement en raison du vécu familial de T Brunel dont les enfants en sont porteurs.
Concernant le retentissement des différents items du QI sur le comportement psychoaffectif des HPI , l’interview du psychiatre Éric Konofal puis de Michel Lecendreux sur le Tdah
Me confirment ce que je subodorait déjà et avait écrit ici ou là !
-A savoir que le Tdah empêche quelque part la capacité de devenir manipulateur !
– que l ´ICV> IRP induit une compréhension profonde mais peut empêcher de sélectionner la bonne information surtout s’il y a des troubles d’attentions associes,avec un nombre élevé d’informations sans pouvoir les trier de façon efficace, le corollaire étant une anxiété élevée pouvant conduire à une mésestime de soi et la dépression.
Il y a impulsivité mais sans intentionnalité
-Que par contre l’IRP>ICV induit une certaine psychorigidité avec une tendance à l’hypercontrole de l’entourage, par contre ils raisonnent beaucoup mieux même s’ils ne comprennent pas,et sont en situation facilement de contrôle.
TBrunel le dit de façon explicite: « le Pervers Manipulateur à raison mais ne comprends pas »,avec une absence de remise en question.
Il est donc tout à fait plausible que l’on puisse dans ce contexte se tromper avec un raisonnement juste si les prémisses sont faux!Et sans se sentir en tort….cf l’anecdote du polytechnicien dont le pont s’est effondré! Et qui n’arrive pas a intégrer la gravité des faits!
– Enfin l’hyperémotionnalité se voit plus dans le TDAH et quand L’ICV > l’IRP
Je laisse à Cécile peut être le soin de vous faire un panorama complet de ce livre écrit par des gens qui sont vraiment immergés eux aussi dans cette problématique (cf le CV de T Brunel avec 20 ans d’accompagnement d’hpi au sein de Mensa et d’actions bénévoles)
Bonne journée et bonne lecture!
Je l’ai reçu hier et m’y suis plongée, mais pas encore bien avancée. Les quelques pages lues présentent une lecture sensible (venant de la pat d’Arielle Adda, qui est à mes yeux LA référence en France sur le sujet du surdon, on ne pouvait s’attendre à moins…)
Ah, merci de cette référence ! Je ne voulais plus rien lire sur le sujet, mais je vais peut-être me laisser tenter ?
La phrase sur l’ICV> IRP me parle tout particulièrement. Malheureusement, pour le moment, être consciente de ce fonctionnement ne réduit pas tellement mon niveau d’angoisse. Je comprends juste pourquoi je rate presque tout, mais pas encore comment je pourrais peut-être ne plus tout rater (j’en suis seulement arrivée à ne plus rien tenter, et même ne plus rêver à rien, puisque de toutes façons tout rate).
Intéressant aussi la description des cas IRP > ICV. Ce qui confirme que les « surdoué-e-s » sont extrêmement variés. Finalement, il n’y a pas plus différents que ces deux profils.
Bonjour,
Chère Cécile, je trouve rafraîchissant votre enthousiasme et votre espèce de soulagement à la suite de ce reportage. Quand on commence à être blasé comme moi, ça fait toujours du bien.
Cela étant dit, j’ai plusieurs remarques :
1/ remarque préliminaire : personnellement, je trouve que « liminaire/complexe » c’est du « bull shit » (les Québecois disent « pelleter des nuages »)
2/ sur le reportage en question : j’abonde à la fois dans le sens de Svad (c’est du « journalistique » et simpliste tout ça, pas vraiment informatif) mais aussi dans le vôtre (ouf le QI ne fait pas tout). En plus, il faut savoir qu’il va y avoir une émission de « passation de tests de QI » présentée par Carole Rousseau bientôt (c’est sur TF1, pour changer et ça s’appellera « La France passe le test ». Les discussions dans les bureaux après ça : « et toi, t’as combien ? » « Oh tu sais moi, je suis comme Marc Lévy, je suis un autodidacte, pas besoin d’un système « . et blabla. Il fait quoi après le pauvre gars qui est passé chez le psy avec son score non déterminé car trop hétérogène ?
Bon, après tout, est-ce que le schmilblick avance pour autant ?
Pour ma part, la réponse est non.
Est-ce que savoir que la mesure du QI ne fait pas tout diminue l’angoisse existentielle et les souffrances de celui/celle qui ressent bien dans son être et dans sa chair : 1/ qu’il fonctionne quand même différemment de ses semblables (« pourquoi ils sont aussi lents ? ») 2/ que ce n’est pas donné à tout le monde de s’intéresser à des choses qui n’ont a priori rien à voir entre elles et parfois quand la détermination est là , ça aboutit à une véritable expertise 3/que l’hypersensibilité et l’hyperexcitabilité en général sont des sacrés handicaps parfois (oui, c’est bien d’arriver à suivre 2/3 conversations à la fois mais çà épuise. OUI c’est bien d’être très sensible pour la créativité mais au jour le jour c’est lourdingue pour soi et pour sa famille).
Bref, y en a marre de ces reportages qui relatent les « toutes nouvelles découvertes » des chercheurs et font plutôt dans le sensationnel.
On a vu ce que ça a donné sur le cancer : ça se résume à « c’est plus faute à pas de chance que parce que vous mangez trop gras, vous fumez comme un pompier et en plus votre génétique vous prédispose à un cancer ». Les dégats ont été constatés aux US, au UK tout comme en France.
Ne prenez pas cette réaction contre vous, Cécile. Votre blog est toujours une référence pour moi en ce qui concerne l’honnêteté intellectuelle des posts ET des réponses aux commentaires.
Au plaisir de vous lire encore et peut être en IRL (on peut toujours rêver),
Jean-Claude dit JCLemur (parce qu’il n’y a pas que les zèbres qui ont des rayures noires et blancs)
Cher Lemur
Parmi les commentaires honnêtes, il y a les vôtres !
Oui au côté sensationnel du reportage France 2, et j’en conviens.
D’où ma préférence marquée à plutôt écouter l’intervention de Jacques Grégoire.
Mais dans un monde où sur un sujet complexe l’attente se réduit à « dîtes moi ça en 2 mots », « répondez moi en 1.500 signes », je ne peux que souligner le reportage de France 2 – bien sûr, « les dernières recherches » remontent peut-être à 15 ou 20 ans, si ce n’est plus.. IL faut peut-être « seulement » voir là le temps de percolation d’un concept dans le grand public (Après, tout, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec le premier Sommet de Rio : 1992 ! – 20 ans après, trouvez vous vraiment que les recommandations aient tant que ça percolé dans le public ? A franchement parler : j’en doute….).
Quant à parler de « La France passe le test », là aussi, je pense que je ferai l’impasse. C’est un peu comme le concept de « scanner » dont on parle tant et qui me semble là aussi répondre à une vision déformée des choses (vous savez comme le concept des adultes précoces, ou, je vous rejoins, celui de laminaires / complexes) : tout ça répond à mon sens à l’envie quasi pathologique de mettre des gens dans des petites boîtes…
« Après, tout, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec le premier Sommet de Rio : 1992 ! – 20 ans après, trouvez vous vraiment que les recommandations aient tant que ça percolé dans le public ? A franchement parler : j’en doute…. »
Euh… le problème n’est pas tant le public que le politique, je le crains. Le public, il ne demande pas mieux, bien souvent, mais il se sent impuissant et ne sait que faire.
Pour le reste, ben oui, l’humanité est désespérément lente, 80 % des individus sont individuellement lents et ensuite il y a l’inertie de groupe, le groupe fait maintenant 6 milliards de personnes, l’inertie est terrible.
Combien a-t-il fallu de temps pour faire admettre que la Terre n’est pas plate et qu’elle tourne autour du soleil etc. ?
Ok, je sors.
Bonsoir,
C’est cyclique cette manière de critiquer le QI. Voire même à la mode, je ne saurai pas trop l’expliquer. Et de ce que j’observe c’est que cela fait souvent la première de couvertures de magazines comme science et vie, science et avenir… Même Bernard Werber dans son livre la nouvelle encyclopédie du savoir relatif et absolu dit que: « les test n’ont pour but de prouver que les personnes intelligentes sont celles qui ont un esprit identique à l’esprit des inventeurs de tests d’intelligence ».
Et les articles des revues de vulgarisation scientifiques sont du même acabit, mettant en avant la non évaluation du QE (mais ce quotient émotionnel est-il construit sur quelque chose de scientifiquement valide et rigoureux, ou bien s’agit-il de quelque chose qui n’a pas plus de valeur que ceux que l’on trouve dans les magazines ?) et/ou parfois la non prise en compte de la créativité d’une personne. Mais si ces tests n’étaient pas valides, alors pourquoi pourraient-ils détecter autant de niveaux d’intelligence différents ? (et si ils n’étaient valides scientifiquement, pourquoi les personnes détectées surdouées ont un fonctionnement cérébral qui diffère des personnes à l’intelligence normale?).
En bref, la critique des tests de qi est facile, mais pour l’instant il n’y a rien de mieux pour évaluer l’intelligence.
J’ai trouvé ces conférences, je les conseille, ce que dit Nikos Lygeros est très instructif.
– Les caractéristiques de l’intelligence extrême
https://www.youtube.com/watch?v=P7dbL8clsp8
– Intelligence et Innovation
https://www.youtube.com/watch?v=7Uhhr737XJQ
pour l’instant il n’y a rien de mieux pour évaluer l’intelligence.
… on pourrait aussi se poser la question de : pourquoi est il nécessaire de l’évaluer ?
Excellente question.
Je crains qu’il ne s’agisse surtout d’une affaire d’évaluation des individus dans le but de les classer en fonction de leurs performances par rapport à certains standards. L’objectif final est une exploitation optimale des capacités de travail de chacun au service de l’industrie puis du tertiaire. Utilitarisme pur. On vise le rendement maximal de l’individu selon ses capacités.
Ce serait trop beau, si c’était au moins ça. Pour le moment, au moins les deux tiers des « surdoués » passent à la trappe, et même pas pour leur bien à eux. Qui y gagne ? Personne, je crois.
@Cécile:
 »nécessaire » ? dans quel sens ?
comme un coureur ou un nageur mesure ses capacités pulmonaire , une cantatrice ses capacités vocales , une pianiste son doigté, etc ?
comme on essaie une paire de chaussures pour être sûre qu’elle va bien soutenir l’ensemble du corps sans créer de souffrance ?
comme dans le cas d’une personne qui veut simplement et légitimement s’assurer de l’adéquation entre ses capacités et ses désirs- réalisations ?
Enfin ce qui est nécessaire pour l’unE ne l’est pas pour l’autre, n’est-ce pas ? plein de gens ne ressentent aucunement le besoin ou le désir de se faire tester (cela revient constamment dans les témoignages).
Aussi, faut-il le rappeler cette mesure du QI, lorsque  »nécessaire » (et selon qui ?) n’est pas légalement obligatoire, n’est-ce pas ? Aucune loi n’oblige un employé ou un étudiant à se soumettre à ce test, n’est-ce pas (tout au moins en France) ?
(Bien sûr, c’est une tout autre question, j’en conviens).
Merci Cécile
Chan
Ici, dans cette critique, c’est surtout la non prise en compte des difficultés. Certaines sont visibles : cécité, surdité…. D’autres sont invisibles, les fameuses « dys », mais aussi la dépression qui altère la mémoire et la concentration.
Ces difficultés n’ont pas été prises en compte dans l’élaboration des tests. ce qui implique de recourir à une anamnèse pour rectifier les résultats, autant que faire se peut.
Quand on a 5 ou 6 ans d’avance en terme de maturité (ce qui se constate dans l’ICV (WAISIV)) il serait logique que tous les autres « I ».. RP, MT, VT soit cohérents. Or certains ne le sont pas, en particulier tous ceux qui font appel à la mémoire.
On n’est pas dans une expression de l’intelligence mais dans la prise en compte d’un handicap qui n’a rien à voir avec l’intelligence.
Oui, je suis d’accord. Je me suis plus focalisé sur le fait qu’il s’agit d’une énième critique des tests de qi, sans toutefois prendre en compte ce que vous soulignez, merci d’avoir mi en avant ce point qui rend ma critique pour le moins lacunaire.
Mais j’ai regardé à nouveau les minutes où ils en parlent, et quel manque de rigueur et quelle malhonnêteté intellectuelle durant le traitement de ce sujet !
Cécile,
Merci pour ces précisions. Je ne suis pas un fanatique des tests : je m’étais expliqué à ce sujet. Pour les personnes qui ont été testées ou qui souhaitent le passer il faudrait rappeller les limites des tests et leur inadaptation aux personnes hp :
– ils sont construits pour les gens ordinaires
– tout état psychique autre qu’optimal fausse les résultats vers le bas
– certains troubles ou certains profils cognitifs interdisent le calcul du qit
Ces limites concernent beaucoup de personnes hp de plus Terrassier disait dans un de ses livres qu’au-dessus de 160 de qit le calcul exact du qit devient impossible ! Dans cette zone la seule possibilité est d’évaluer le qit par approximation : la compétence et l’expérience du praticien deviennent essentielles. Il donnait l’exemple d’Arthur R. qu’il avait testé et évalué autour de 170. Le gamin avait essayé de tester le psychologue !!!!
Pour les personnes ayant un profil hétérogène considérer en priorité la meilleure performance et le bilan psychologique complet pour en savoir suffisamment pour obtenir une conclusion claire et nette me semble important. À la limite si j’étais psy je regarderais plus la personnalité profonde et le style cognitif de la personne qu’un chiffre pas forcément utilisable même si aucun résultat des indices du test n’atteint les 130 ( Terrassier considère qu’au-dessus de 125 on entre dans la zone du talent ) du fait des erreurs inévitables de mesure et de l’importance majeure du stress comme facteur inhibiteur de performance pour beaucoup de hp. Qui vient se faire évaluer à l’âge adulte doute de lui-même et de ses capacités. Le chiffre de qit s’il est calculable ou sinon l’indice de performance le plus élevé atteint au test devrait selon moi être interprèté comme un NIVEAU PLANCHER des capacités de la personne à l’instant t en gardant à l’esprit que le cerveau évolue durant toute la vie donc ses capacités aussi et que tout ou presque dépend de la motivation ressentie par la personne…
Que dire si ce n’est : merci pour cet éclairage.
Je souhaite pour ma petite part vous adresser quelques mots à ce sujet que je veux nommer : Considérations sur l’intelligence.
Pour ne pas vous ennuyer je serais bref.
Le QI n’est pas exhaustif. Il est impossible de réduire ce que par souci de précision je préfère qualifier d’ efficience cognitive à un chiffre brut. Sans une analyse de la personnalité par un psychologue de haut niveau le chiffre seul est très réducteur.
Par construction des tests leur précision diminue de manière drastique en fonction de l’éloignement de la médiane. L’outil est grossier, il permet un classement approximatif des individus entre eux. Surtout il utilisable de ce fait par beaucoup de psychologues de l’époque industrielle sans qu’eux ne soient ni Freud ni Jung pour tester des groupes d’individus en un temps minimal puisque les procédures sont standardisées.
Dans toutes les organisations industrielles ou bureaucratiques les tests servent à la détection des handicapés qui sont écartés des postes ou des écoles de niveau ordinaire leur présence étant gênante pour le maintient du rendement.
La détection d’individus doués voire très doués est une conséquence imprévue de l’utilisation massive des tests sur les élèves du primaire.
Or les individus les plus doués étants les plus sensibles ils ont tendance à obtenir des résultats inférieurs à leurs capacités réelles : l’état émotionnel au moment du test pouvant diminuer les capacités cognitives de la personne testée.
Il ne faut pas négliger les effets intrinsèques d’une scolarité prolongée : le système scolaire n’est pas conçu pour stimuler la curiosité et l’esprit critique mais pour remplir la mémoire et entraîner à certaines procédures de résolution d’exercices toujours semblables. Les jeunes gens doués ont besoin de stimulation mentale pour maintenir leur intérêt pour la connaissance. Leur potentiel est laissé en friche par l’école qui leur apprend surtout le conformisme.
Il serait pertinent de se demander si cet ensemble de fonctions complexes que nous nommons l’intelligence est mesurable ou non : cela éviterait de mettre la charrue avant les bÅ“ufs. Le cÅ“ur du problème est simple : il n’ y a pas de définition de l’intelligence d’une précision comparable à celle d’un théorème mathématique.
Cela est normal si l’on parle d’un individu vivant dont l’organisme entier croît puis évolue durant toute sa vie.
Je vois l’intelligence comme un ensemble de fonctions mentales reliées entre elles de manière très étroite et subtile ; en évolution permanente et dépendant du bon développement de la personnalité. Capacité précieuse et fragile, si puissante qu’elle nous a transformés en moins de quatre millions d’années de primates arboricoles en scientifiques envoyant des robots sur Mars.
L’intelligence est un attribut individuel ou elle n’existe pas. Qui parle d’intelligence collective avec ou sans guillemets parle d’un phénomène imaginaire.
La théorie des intelligences multiples est basée sur une vision à mon avis trop schématique et théorique du fonctionnement de l’esprit humain qui est unifié et synthétique et non pas sectionné en tranches étanches comme un cargo.
Une personne douée sera douée au même niveau quelque soit le domaine où elle utilise son énergie puisq’elle apprend tout plus vite que l’individu médian. Et parfois selon le niveau de ses capacités et sa motivation beaucoup plus vite.
Pour prendre l’exemple de ma propre tête que je connais assez bien tout de même si je prends au sérieux deux secondes monsieur Gardner mon psychisme et son fonctionnement n’existent pas. Or je suis bien placé pour savoir qu’ils existent !
Pourquoi ce paradoxe ? Je m’intéresse à TOUT sans aucune exception. J’ai trente-huit ans. Les années m’ont permis d’engranger une bonne quantité de savoir encore bien insuffisant à mon goût : je me réveille tous les matins avec le même appétit de connaissance. Certaines de ces connaissances n’ont a priori pas de lien entre elles…
Autre chose qui me titille : je ne vois nulle part dans les auteurs que j’ai pu lire ces derniers temps de lien entre le développement cognitif sain et les découvertes de Maslow et de ses collègues psychologues humanistes sur la motivation. Il tombe sous le sens qu’une personne très inhibée ou obsessionnelle n’accède pas à la totalité de son potentiel mental. Mais aucun expert universitaire n’en dit mot. Reste bien sûr la masse gigantesque de publications qui me sont inconnues.
@Cécile, un grand merci!
Je viens en effet d’écouter l’intervention de Grégoire: nous avons là un scientifique de très grande volée qui a l’humilité de s’exprimer clairement et simplement, sans tomber dans l’over-simplication ou la conférence-spectacle-égo-centrée. Remarquable.
Autre point: il allie solides connaissances théoriques et pratique de terrain et il est à jour.
Cela se remarque par son souci constant de nuancer ce qu’il avance, de prudence dans ses affirmations, n’hésitant pas à déclarer  »je ne sais pas » ou  »nous ne savons pas à ce stade », « je suis très réservé sur » . Donc reconnaissance pleine et entière de zones grises, trop souvent réduites à des coins tournés ronds dans la vulgate trop entendue et répétée-ou encore écrite-quotidiennement.
Oui, le QI ne mesure que l’intelligence logico-mathématique et non toutes les autres formes d’intelligence travaillées par Gardner. Donc considérer plutôt le QI comme un outil de connaissance de soi mais surtout pas toute la boîte à outil qu’il faut plutôt continuer toute sa vie à explorer !
Sur les profils hétérogènes, il est aussi très clair là dessus: ils sont plutôt la majorité et non l’exception et on sait comment les expliquer et ils ne font pas de vous unE non-surdouéE.
… enfin, j’arrête là , écoutez-donc ce document et allez donc lire et relire Gardner:
la question devient alors non pas QI or not QI mais bien QI+IE+ etc, etc =boîte à outil dont il faut apprendre à se servir critiquement et lucidement et non sac poubelle dans lequel s’endormir mouton de Panurge !
Chan