March 13, 2011 Jodie Valpied is a student completing a PhD in Psychology at the University of Melbourne. Her PhD research aims to investigate relationships between sensory-processing sensitivity, personality and cognitive reasoning. She’s seeking English speaking participants, aged 18 years and over, to participate in an anonymous online personality questionnaire, which forms the main part of her research. As she needs up to 1000 participants I asked her (and gained !) permission to point to her questionnaire . If you are interested, you are invited to: 1/ Complete the questionnaire yourself; and/or 2/ Share the questionnaire with others you know (friends, family, colleagues, etc.). For further information and/or to begin the questionnaire, please visit: www.surveymonkey.com/s/valpied-phd On behalf of Jodie, many thanks ! Results will take long to complete, but Jodie intends to make them public. I will have great pleasure in relaying them. ______________________________________________________________________________________________________________
Bonjour, je recherche (sans trouver jusqu’à présent) des études documentées mettant en lumière des similitudes et/ou différences entre les spécificités du Haut Potentiel et celle du processus de résilience à la suite de psychotraumatismes n’ayant aucun rapport avec le surdon. Cela exclue donc les traumatismes liés au fait même d’être HP (stigmatisation, non reconnaissance, …).
Plus précisément, le champ de l’étude recherchée aborderait les similitudes et différences des ressources/aptitudes déployées par la personne résiliente pour se reconstruire d’une part, et celles de la personne HP d’autre part. Avec un focus sur d’éventuelles confusions possibles entre ces personnes, cela afin de pouvoir les distinguer (ou les percevoir comme semblables) selon les cas. Une des hypothèse serait que l’existence d’un surdon pourrait soit être “masquée” par les ressources déployées au cours d’un processus de résilience, voire que la résilience pourrait conduire à déployer certaines aptitudes propres aux HP, notamment au niveau cognitif et mnésique pour pouvoir rebondir (quand bien même les aptitudes au surdon sont assez unanimement reconnues comme étant génétiques).
Merci pour toutes les informations que vous pourrez me transmettre.
Bonjour Chris
Merci de votre question… qui m’a permis de prendre conscience que la barre de recherche avait disparu du blog !
J’ai rédigé un billet sur les traumatismes.
Vous y trouverez peut être quelques pistes.
Il est en effet particulièrement difficile de trouver des études sur la résilience des surdoués.
Il faut passer par l’analyse des différences cérébrales (morphologie, architecture, fonctionnement) et faire des hypothèses.
La tendance générale est de penser qu’un surdoué est a priori mieux armé pour surmonter un traumatisme… mais jusqu’à quel degré ? surtout quand l’isolement s’en mêle ?
Bonjour,
Petite question pour le questionnaire de Marion Benoit, que j’ai complété avec beaucoup d’investissement.
Il n’y a pas de réelle confirmation une fois qu’on a valider le questionnaire.
Comment être sûre qu’il a bien été pris en compte ?
D’avance merci.
Redfish
=^_^=
je transmets ! 🙂
Bonjour, excusez mon vocabulaire si il est discriminatoire, je ne connais pas bien les “codes”. j’ai récemment eu l’occasion de travailler par hasard avec des personnes “porteuses de handicap mental léger”. J’ai ainsi découvert ce monde trop méconnu, et le lien entre ces “particularités” et les conséquences relationnelles et émotives désastreuses en cas de non-prise en charge, de non-diagnostic, de non-information. Je connais une femme de 60 ans qui a de gros problèmes relationnels, certains la traitent de “folle” “entêtée” “de mauvaise foi” ou de “méchante” mais elle a un côté très attachant. Elle est tout à fait autonome dans sa vie professionnelle et matérielle. Par moments elle fait des petits trucs “absurdes” et à d’autres elle est très intuitive et intelligente. Elle a parfois des jugements “bizarres” et une curiosité sans filtre sur la vie des autres. Après ma rencontre avec ces personnes “différentes” j’ai eu comme un flash, et il me semble qu’elle n’a tout simplement pas été “détectée de quelquechose” car à l’époque de son enfance cela ne se faisait pas. (il n’y avait que deux options, être “normal” ou recevoir des claques). Son père, ses soeurs ont perdu rapidement patience avec elle, sa mère seule la prenait comme elle était. Cette dame a eu un enfant unique, aujourd’hui adulte, et les relations sont tendues car elle a été très étouffante. Elle a été souvent exclue de la vie de sa famille par la force des choses, car elle rendait tout le monde fou avec ses remarques désobligeantes, ses attitudes incompréhensibles, son “manque d’écoute” (par moments elle a des idées fixes) alternés avec des moments de générosité excessive ou de créativité. Par conséquent les moments où elle a tout à fait raison, où son raisonnement est tout à fait intelligent et visionnaire, ses paroles sont noyées dans le reste et ne sont plus prises au sérieux… c’est très injuste. Elle a des amies qui coupent les ponts au bout de quelques années car elles-aussi perdent patience malgré leur attachement. Ses parents sont décédés, et avec les histoires de succession, décisions liées aux obsèques elle est évidemment mise de côté, car tout est compliqué, elle veut légitimement participer aux décisions mais n’arrive pas à concrétiser et coordonner les choses, elle en souffre, et a évidemment et surtout des disputes très violentes avec les autres héritiers (=sa famille). Je suis inquiète pour elle car cela a des conséquences sur son mode de vie. Elle prend moins soin d’elle, je la sens malheureuse. Sa définition serait “blessée-blessante”. Comment aider cette famille ? j’ai essayé de tendre quelques perches sur le sujet pour prendre la température, mais leur réaction est ferme : pour eux elle est “tout à fait capable mais juste siphonnée et méchante”… Je ne suis pas assez proche d’eux ni assez cultivée sur ce sujet délicat (mais tellement humain) pour “étaler ma science” encore moins m’immiscer dans leurs histoires de famille. De plus j’ai peur que ma suggestion soit transformée et utilisée pour l’isoler encore plus, voire exagérée pour profiter de remettre en question son autonomie : elle est tout à fait autonome et mérite le respect, même si ses réactions et ses émotions sortent des standards. Ses émotions sont réelles. Pour beaucoup de gens, soit on est “bon à interner” soit on est “normal”. la situation intermédiaire est dérangeante pour les personnes désinformées sur ce sujet. Et dans ce cas précis, c’est ancré depuis des décennies, donc il n’y a rien à juger, et surtout personne à culpabiliser… Je m’en voudrais d’être témoin de ce drame familial sans proposer des outils pour désamorcer les tensions. Avez-vous des pistes à me conseiller ? Merci infiniment.
Bonjour
Vos interrogations et votre inquiétude sont tout à votre honneur… mais c’est compliqué d’intervenir de l’extérieur.
C’est à cette dame elle-même qu’il faudrait, je pense, évoquer de suivre la piste du surdon.. si cette piste est la seule. Il y a certainement un mélange d’inné (surdon, “co-morbidité” peut-être un peu plus pathologique) et d’acquis (les jeux d’acteurs familiaux sont très importants dans le développement d’une personnalité).
Lui permettre d’envisager un parcours thérapeutique avec quelqu’un de correctement sensibilisé au surdib, mais aussi capable de déméler l’écheveau de l’inné et de l’acquis serait à mon sens le plus adapté.
Mais cette personne accepterait-elle d’entendre la suggestion de suivre cette piste ?
Difficile de vouloir le bonheur de quelqu’un à sa place, même si je comprends vien combien cette situation vous trouble…
Je dirais profil Aspie femme assez typique, et je sais de quoi je cause. Nous sommes très largement sous-diagnostiquées et mal diagnostiquées. C’est très triste.
Je n’ai guère de solution à proposer. C’est souvent la lecture des témoignages de personnes diagnostiquées qui permet aux personnes concernées de se reconnaître. L’auto-diagnostic et le diagnostic par les pairs est souvent meilleur que celui par les soi-disant pro, dixit Laurent Mottron, si je ne m’abuse, ou quelqu’un d’aussi compétent que lui, en tout cas.
Je viens de faire deux tests , le RAADS 14 screen, et l’ AQ test.
Résultat, 34 à chacun….
Et pourtant, je ne me pense pas Asperger, une imagination debordante, et la sensation de lire trop de choses chez les autres ( et d’imaginer),de remarquer toutes les erreurs ( celles des autres et les miennes), ce qui trouble énormément mes interactions avec les autres.
Hum, chepas, troublant.
Bonjour Cécile
Ca fait tout juste une semaine que je découvre et m’intéresse à la surdouance. Après avoir lu votre livre avec intérêt et attention (enfin un livre que je comprend quand je le lis et qui me parle) je me suis identifiée, comme nombreux de vos lecteurs, comme pouvant être une adulte surdouée. De ma lecture, émergent bien entendu une multitudes de questions : dans le chapitre4, il est dit que la connaissance et l’observation du cerveau à l’aide de l’imagerie permet de différencier le cerveau normal du cerveau surdoué. Donc est ce qu’il n’est pas plus simple et plus rapide (au lieu d’aller voir un thérapeute) de faire un IRM pour vérifier si on est doté d’un tel cerveau et donc d’en conclure que l’ on est surdoué? Est ce que les personnes qui se pensent surdouées après s’être reconnues dans votre livre, ont toutes été diagnostiquées HP après un test de Qi ( même si c’était limite)?
Merci d’avance et tous les commentaires précédents sont profondément intéressants et instructifs
Lolo
Bonsoir Lolo
Une IRM est prescrite pour dépister une pathologie.
Or, le surdon n’est pas une pathologie.
Par ailleurs, les IRM passées pour identifier le surdon le sont dans un contexte de recherche, avec des tâches précises effectuées. Dans les faits, passer ce type d’examen reviendrait aussi au final très cher.
Bonjour Cecile je suis actuellement en train de lire votre livre et comme beaucoup avant moi ici, je me retrouve dans pas mal de descriptions concernant les surdoués et comme beaucoup -encore- avant moi j’ai du mal à me donner le nom de “surdoué” surtout que au test de QI je n’obtiens que un peu plus de 100 bien loin des 130 qui définissent habituellement les Haut potentiels. Ma question est la suivante : un test de QI a 130 est-il forcément une obligation pour tout surdoué?
Bonsoir Alain
Le plus difficile, souvent, c’est de pouvoir être soi sans la pression du groupe qui veut tellement vous mettre dans une case, alors que
le plus important est d’aller bien pas d’être estampillé.
Cela dit, si vous n’atteignez pas le fatidique seuil de 130, la/le psychologue qui vous l’a fait passer doit pouvoir être en mesure de vous expliquer comment vous avez atteint ce résultat : un handicap, la dépression, l’anxiété… sont autant d’éléments qui viennent peser sure un résultat.
Mais je le répète : aussi difficile que ce soit d’échapper à la pression de la mise dans une case, c’est avant tout d’aller bien, de trouver un équilibre, de respecter son écologie personnelle, qui est important.
Bonjour Cécile,
Je suis tombée sur votre livre hier que j’ai terminé. Au départ, ce n’était que de la curiosité face au résumer car j’y ai trouvé une résonance. Puis en le lisant, je m’y suis identifiée.
Mais je suis toujours entrain de me demander si je fais partie de cette catégorie ou si c’est prétentieux et que dans ce cas je cherche une raison à ma souffrance qui ne serait en réalité qu’une maladie et non un surdon.
Depuis petite je me sens à côté de la plaque face aux autres. J’ai tjs eu du mal à me faire des amis. Pendant très longtemps j’ai eu des amis beaucoup plus âgés que moi. Ce n’est qu à l’âge adulte où la donne à un peu changé. Mais à chaque 1ère rencontre, je suis très méfiante.
Petite j’avais une forme de dyslexie. Je connaissais les règles de grammaire et d’orthographe par cœur mais je n’arrivais pas à les appliquer. Je pouvais vous écrire une phrase toute attachée. J’écrivais ce que j’entendais.
Je suis depuis toujours une personne anxieuse, réservée, impulsive, extrêmement empathique, intuitive et hypersensible. Ce qui est une torture chaque jour.
Je suis très exigeante avec moi même et je peux l’être avec les autres. Je m’en rend compte donc j’essai de prendre sur moi. J’ai horreur de l’échec et je ferai tout mon possible pour réussir. Je ne lâche jamais ou alors très difficilement. Ce qui m’a conduit dans un curcus professionnel très particulier. Diplômée en doit pour terminer dans l’ingénierie. J’ai une forte capacité à m’adapter au travail demandé.
On me dit souvent pessimiste. Ce qui n’est pas toujours faux. Mais je pense simplement souvent dire une vérité ou une réalité qui n’est pas belle à entendre pour anticiper. Je n’appel pas cela être pessimiste mais réaliste. Etre réaliste pour justement réussir et être content de la suite.
Adolescente, j’ai été tourmenté. Je suis passée par une phase d’anorexie mentale. Et ce, pendant 5 ans.
Aujourd’hui, je ne suis plus malade. Mais je souffre. Je me pose trop de questions. Je n’arrive pas à profiter du moment présent. Parfois je me demande si je ne lui fuie pas, à cause de ce que cela pourrait me faire ressentir ( à cause de la lumière, des odeurs, des échanges…). Je préfère imaginer les futures. Et pourtant cela ne me rend pas non plus service.
Je ne supporte pas l’abandon. J’attache une importance extrême dans mon amitié ou mon amour.
Je suis une personne froide avec ma famille mais je suis tout le contraire avec un homme que j’aime.
Je suis totalement dévouée. Et je peux soulever des montagnes pour quelqu’un,à m’en oublier.
Souvent on me dit que ce n’est pas bon ce que je fais. Et pourtant, lorsque je tombe sur un homme respectueux, tendre et égal, alors cette dévotion est pour moi un soulagement. Car j’apprend à ses côtés à vivre en harmonie avec la personne.
Je met une grande différence entre la dévotion et l’indépendance. Je peux être dévouée mais respecter l’intimité et la distance qu’un homme a besoin.
Mais me tourner vers une personne “bonne” et faire ce que j’ai à faire, me permet de m’apaiser, de moins penser et d’essayer de le comprendre pr me calmer et vivre le moment présent.
Du coup, pour vivre j’ai besoin de l’autre pour me stabiliser. Seule, mon cerveau est un cauchemar.
J’aime évidement mes moments de solitude mais mon danger est l’isolement.
Bien à vous
Merci de votre témoignage Lune.
Question : quel inconvénient y aurait il à explorer le fait que vous puissiez être surdoué ?
Bonjour Cécile,
Je ne sais pas. La prétention ou la peur de l’être ou de ne pas l’être.
Ce week-end j’ai du aller voir un psychiatre en urgence. Ce dernier a jugé que je n’étais pas dépressive et que les médicaments ne devaient pas être augmentés ou changés. Il préférait me conseiller de suivre une thérapie pour apprendre à vivre avec ce que je suis. Mai quoi?
Alors, probablement que cela me soulagerait d’apprendre que je pourrais l’être car cela mettrait un terme à certaines interrogations et je verrais la vie sous un nouvel angle.
Cependant, savoir que je serai tjs comme cela, me fait très très peur. Surtout si aucun homme que je puisse aimer soit à mes côtés pour vivre normalement, pour m’apaiser et apprendre de lui pour savoir vivre le moment présent.
Pour pouvoir aimer quelqu’un et en être aimé il est important de d’abord faire la paix avec soi-même !
Et pour faire la paix avec soi-même, il faut pouvoir être en mesure de s’accepter tel(le) que l’on est…
Il n’y a pas que des inconvénients à être surdoué 🙂
Merci pour vos réponses 🙂 et d’avoir pris le temps de me lire. Je prends note de vos conseils.
Chère Cécile,
Je viens de terminer (j’avais tout d’abord écris machinalement germiner!) votre livre qui m’a été conseillé par mon psychothérapeute, thérapeute qui m’a identifié comme surdouée. (C’est le deuxième mais il faut du temps pour accepter).
Je me suis tellement reconnu dans ce livre que je me suis demandé si vous l’aviez écris pour moi, ou plutôt sur moi….
Ou sur mon mari, car 2 fois marié, 2 fois avec des surdoués. J’avais identifié mes partenaires comme surdoués mais je ne l’avais pas vu chez moi.
Je n’ai tjs pas eu le courage de passer des tests, l’idée me met à chaque fois dans un tel état que je renonce.
Puis je dois au quotidien gérer mes maladies, migraines, endométriose stade 5, dépression maintenante latente, insomnie, maux de dos, mon mari spondylarthrite, maladie de Crohn, psoriasis, ecsema, allergies (même à la laine). À nous 2, nous sommes une encyclopédie médicale.
Nous avons jeté notre télé car nous étions trop affectés par les nouvelles quotidiennes désastreuses.
Avez-vous des écris à conseiller, ou des témoignages, sur la relation surdoué et famille, vous abordez très brièvement le sujet ds votre livre, en tout cas merci, clair, précis, instructif, et bon maintenant je dois digérer l’information. Je vais donc germiner votre livre en toute tranquillité cette nuit.,
Bien à vous
Babblydom!
“Germiner”… quel joli mot… 🙂
je vous suggère la lecture du blog d’Anne Juvanteny qui a travaillé sur les famille de surdoué.
En anglais, j’ai ces références :
– Models of Underachievement Among Gifted Preadolescents: The Role of Personal, Family, and School Factors
– Family Environments of Underachieving Gifted Students
– Self-concept and academic performance in gifted and academically weak students.
– A review of research on parents and families of gifted children
– Parenting gifted and talented children: what are the key child behaviour and parenting issues?
– Feelings and attitudes of gifted students.
– Family therapy with intellectually and creatively gifted children.
– Developmental and Cognitive Characteristics of “High-Level Potentialities” (Highly Gifted) Children
Merci mille fois Cecile. Je pense qu’il y a un bogue sur votre blog avec ipad et FaceTime, les 3 ensemble tout s’arrête, il faut rebooter.
Bon, je me retiens de tester, je me contrôle, j’ai pas le temps en ce moment mais si j’ai le temps dans quelques semaines, je teste!!!
Encore une fois merci. documentation pas un problème en Anglais. je suis bilingue.
D’ailleurs, je vous serais reconnaissante de me conseiller un livre qui n’utilise pas trop de jargon psy!!! sur les overgifted en Anglais. Je voudrais que mon Mari, Pete le lise bien que lui sache qu’il est overgifted, ce qui n’empêche pas qu’il doute de lui pour tout, mais surtout pour son frère qui lui a encore un long chemin. Ce qui est aussi intéressant c’est que Pete a un faux jumeaux et par contre le faux jumeaux n’est pas à haut potentiel. C’est d’ailleurs le plus heureux des 3.
J’aurais encore des questions, mais j’ai peur de vous noyer sous la quantité de questions que j’ai. Je me permettrais de vous recontacter dans quelques temps, lorsque j’aurais les idées un peu plus claire.
Au fait, on est tout les 2 OCD (maniaques au possible, avec allergies pour moi à toutes les odeurs et une tendance a jouer au spider solitaire….)
Sans conteste, pour moi le livre de référence c’est “Gifted Adults – A Revolutionary Guide for Liberating Everyday Genius” de ME Jacobsen
Il y a aussi le travail de James Webb (par ailleurs fondateur du site SENG / Supporting Emotional Needs of Gifted)
Et aussi le site de Douglas Eby talentdevelop… je prends conscience qu’en créant talentdifferent que je voulais initialement pouvoir être lisible en anglais comme en français, j’ai du être influencée par sa lecture….
Quant aux questions// n’hésitez pas ! si je sais répondre je m’y emploie – sinon, la communauté de Talentdifferent sait aussi répondre !
Bonjour ,
Je viens de lire votre livre qu une amie m à passé.
Je veut partager mon expérience dont je n en comprends pas le sens et me retrouve dans vos écrit sur quelques aspects plutôt troublants.
Je me suis toujours sentie venant d un autre monde comme si celui ci n était pas le mien .à 11 ans je devorais les livres de médecines pour comprendre le corps humain.a 14 ans en cours de biologie j ai dit à ma prof que vu la constituante de toutes choses s insérant ds une logique de l infiniment petit à l infiniment grand notre cosmos était la cellule d un organisme. Ce à quoi on m à répondu :mais ç est impossible tu ne te rends pas compte des dimensions de cet animal!bref pour moi elle n avait rien compris.
Toute ma vie fut rythmée sur des questions d ordre existentiel qui me font tourner la tête.
J ai toujours eu l impression de lire ds le regard des gens et de percevoir leur côté sombre en scrutant leur regard.j ai fait des rêves prémonitoires notamment 2 qui m ont marqués :un grand homme vêtu de blanc avec une barbe blanche m expliquait des théories mathématiques des chiffres st apparus en luminescence il M expliquait comment gagner au loto.6 chiffres apparaissent. A mon réveil je me souviens de 4 chiffres je vais les jouer ils St sortis.
J ai rêvé aussi des attentats du 11 septembre 4 jours avant qu ils arrivent. Et vu un accident de voiture très détaillé avt qu il n arrive 1h apres mon passage.
J ai par contre fait la découverte que ces rêves prémonitoires arrivaient quand je dormais près d un fleuve ou d une rivière. La vision de l accident de voiture s est passé alors que je traversais le pont d une rivière.
J ai parfois très peur ayant le sentiment d avoir un pieds ds ce monde et l autre ds un monde parallèle. .je suis sujette à la dépression existentielle et qd mes idées fusent je ne peux les exprimer tant elles s entrechoquent et s entrevauchent. Je suis d ailleurs souvent incomprise et l objet de moqueries ou on m dit que je suis trop compliquée.
Ç est bien dur à vivre tout cela .Le seul moyen que j ai trouvé pour mettre en pause mes pensées ç est un anxiolitique associé à un verre de vin par jour et là ç est com si j anesthésiais mon cerveau et lui apportait un peu de répis.
Un dernier paragraphe que j’aurais bien vu venant commenter le billet “Surdon et Addictions”…
J oubliais de mentionner aussi que je peignais
Des tableaux avec des damiers noirs et blancs, et et des êtres humains sans visage en apportant beaucoup d importance aux caractéristiques physiques liés aux origines du monde..
J n étais cependant pas faite pour l ecole décrétant que les meilleurs choses et l’expérience s apprennent par soi même j étais juste à l aise en biologie et lettre dont les langues avec l italien que j ai appris je ne sais trop comment mais hors contexte scolaire .avez vs pensé à la mémoire cellulaire qui peut peut être expliquer bien des choses?je vs remercie de votre réponse et excusez les fautes innombrables de mon précédent commentaire faute de l écriture intuitive et de ne M être relue.
Je rattacherais la mémoire cellulaire à l’épigénétique, mais n’en sais pas plus, donc ne peux vous répondre.
L’important me semble que vous vous sentiez bien avec toutes ces activités.. sauf si elles expriment un malaise, jusque dans le fait que vous ne vous relisez pas (on oubliera la saisie intuitive des téléphones portable qui aboutit parfois à des phrases aussi improbables que savoureuses…)
Bonjour Vénusienne
Tu es peut-être – et j’écris peut-être pour ne pas me faire passer pour une psy que je ne suis pas – une adulte : surdouée / à haut potentiel / HPI… bref il serait peut-être bon pour toi et ton estime de toi et ta vie que tu te tournes vers un/une/des professionnels capables de diagnostiquer ton éventuelle spécificité intellectuelle… regarde les travaux du Dr Alain Gauvrit, pédopsychiatre et ancien interne en psychiatrie :
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/garsep/gauvrit.htm#LE__SCEAU__(SOT_)__DU__SECRET
Tu es sans doute une belle et intelligente et sensible personne qui mérite beaucoup d’attention… tu as de valeur… à toi de la découvrir pour mieux t’accepter et t’aimer
Bonsoir
J’ai lu votre livre que j’ai trouvé très instructif car je m’y suis reconnue sous de nombreux aspects. Je ne me suis jamais sentie supérieure aux autres mais plutôt différente et à part. Effectivement, j’ai toujours eu des facilités scolaires et au travail, dans n’importe quelles entreprises ou institutions, je sors toujours du lot et me fais remarquer pour mes performances tant physiques qu’intellectuelles. Mais malheureusement, s’il ne s’agissait que de ça, ce ne serait pas grave, bien au contraire. Ma vie est faite de crises d’angoisse perpétuelles, de crises de pleurs, de crises existentielles. J’ai peur de ce que je suis, de ce que je ne suis pas, de ce que je pourrais être, de ce que je ne serai jamais. Pendant longtemps, je ne me sentais à ma place nulle part, même dans ma famille. Je suis partie, je suis revenue. Je cherche quelque chose mais je ne sais toujours pas quoi… Je reste quand même constante au niveau du travail mais ma vie sentimentale est nulle dans le sens inexistante, je ne trouve personne à la hauteur pour lui confier ma vie. Enfin, bref, ce n’est pas évident tout ça.
“Je cherche quelque chose mais je ne sais toujours pas quoi”
le fameux “Drive” évoqué par Mary Elaine Jacobsen – ce qui donnera un sens à la vie et qui, en attendant d’être découvert / compris, ronge…
Merci de votre témoignage Alabamahurley06
Bonjour, le terme de précoce ou surdoué est inadapté. Un enfant précoce devient quoi ? Un adulte précoce…Lorsqu’on voit le taux d’échec chez les “surdoués” c’est aussi inadapté. Je préfère de loin APIE ou je me reconnais mieux à travers les émotions, et la personne atypique.
Bonjour
Merci de votre commentaire qui renvoie aux réflexions de Jean François Laurent
Pour ma part, ce n’est pas tant la dénomination qui me préoccupe que la préservation du bien vivre ensemble : il est frappant de noter que, d’une certaine façon, l’institutionnalisation de l’exclusion est apparue avec le test de Binet : il fallait que l’école identifie les élèves qui ne pouvaient pas suivre pour s’adapter aux nouvelles demandes façonnées par l’industrialisation.
L’école est devenue une machine à produire des produits standards, mettant au rebut tout produit qui présente le moindre défaut par rapport à une norme définie par je ne sais quel Bureau des Méthodes.
Apie, surdoué, précoce, HPI, tout ceci constate que des personnes sont mises à l’index et que, passé un temps de souffrances silencieuses, le temps de la revendication est venu qui ne plaide pas pour le vivre ensemble mais pour la reconnaissance forcée d’un groupe, ce qui ne pousse pas à la compréhension de ce qu’il se passe.
Vivre ensemble, écouter les besoins de l’autre, le respecter, de part et d’autre : je constate que ceci est de moins en moins observé.
Il n’y aurait pas de surdoué ou de HPI ou de précoce ou de APIE si les valeurs fondamentales de partage, de
respect, de prise en compte de l’autre, et même tout simplement de liberté étaient vraiment respectées (La liberté au sens de celle qui commence où celle de l’autre finit – savoir vivre ensemble enrespectantbles différences de l’autre parce qu’on a conscience de pouvoir être soi-même perçu comme différent)
Ah oui, tout à fait, en fait s’il y avait un simple respect de chacun-e dans toutes ses spécificités (chacun-e est unique, quand même) on n’aurait pas besoin de toutes ces étiquettes qui nous divisent d’autant plus sans apporter de réponses construcitves aux besoins des un-e-s et des autres.
Heureusement que certain-e-s savent garder leur calme ici 😉
(et d’autres pratiquer l’autodérision, pour compenser :D)
l’inscription est elle obligatoire?
Aucune inscription obligatoire pour déposer un commentaire.
En revanche tous les commentaires sont modérés avant publication
je souhaite m’inscrire au blog, je viens de lire le livre de Cécile Bost , je me suis reconnue dans plein de domaine
Kina
Bonjour Kina
Merci de votre commentaire qui me permet de signaler que pour participer aux échanges du blog, il suffit juste de commenter, pas besoin d’inscription, ni d’autorisation préalable.
En revanche, je veille à modérer les commentaires avant leur publication.
Bienvenue sur Talentdifferent !
J’ai lu le live de Cécile Bost avec grand intérêt.
J’aimerai poser une question à propos de l’interprétation de la WAIS chez un surdoué dyslexique et dyscalculique. Je sais qu’en cas de dyscalculie, le subtest “matrice” chute; comme en cas de dyslexie, les subtests : arthmétique, code, information et mémoire des chiffres sont souvent abaissés.
J’ai sous les yeux une Wais ( QI total 143), où ce sont effectivement ces subtests qui recueillent les score les plus bas(cependant toujours au dessus ou égal à 14). Quel calcul, quelle extrapolation peut-on faire, pour obtenir une meilleure vision du fonctionnement intellectuel ?Peut-on estimer qu’il est plus proche d’un surdoué au QI supérieur, qualitativement parlant ? Visiblement, le contact s’établit mieux avec les TPHI. Merci pour votre réponse. Dr Chantal Brichet-Nivoit
“Quel calcul, quelle extrapolation peut-on faire”
Y a-t-il un(e) neuropsychologue averti(e) dans la salle ?
Pour ma part, je souhaite témoigner de mon expérience – j’ai un enfant lourdement dyslexique, mémoire de travail dans les chaussettes (7/20) – Mémoire de Travail juste limite – QI Verbal à 16/20 – normalement, impossible de moyenner un QI dans de telles conditions … Mais pour les besoins de l’Education Nationale (mon enfant était-il en mesure de passer au lycée, le collège doutait de ses capacités intellectuelles….) un QI moyenné a été calculé (ouf, mon enfant n’était pas à classer en débile, les portes du lycée pouvaient s’ouvrir….) en mettant cette mémoire de travail à juste 10, le QI moyenné s’en trouve augmenté de 5 points.
Je précise qu’un test avait été passé 10 ans auparavant, avant l’entrée à l’école, qui mettait en avant une dyspraxie visuo-spatiale.. et un QI moyenné de 10 points supérieurs à celui finalement constaté : l’école a contribué à une forme d’inhibition / manque de confiance en soi.
“Visiblement, le contact s’établit mieux avec les TPHI”
Ca, je crois que c’est essentiel : travailler avec le ressenti de votre patient – dès qu’il y a soulagement parce qu’entrée dans la zone de confort, c’est un signal fort à prendre en compte.
Je ne suis pas psy, mais j’ai une grande hétérogénéité que ma psy a attribué à la dyspraxie : IV 145, IRP 117, IMT 131, IVT 111.
Je suis néanmoins scientifique de formation, je sais que calculer un QI total n’a aucun sens dans mon cas et en toute modestie je pense que, puisqu’on mesure un potentiel, c’est le chiffre le plus élevé qui compte, si on tient vraiment résumer la personne à un seul chiffre. Et personnellement, bien que dépistée depuis peu, je pense être + concernée par le thp que par le hp (chuis totalement immodeste, tant pis).
Simple témoignage.
Excellent livre, merci à Cécile Bost, cela était une question de vie ….. Je suis “tombée” sur ce livre un peu par hasard, mon hypnothérapeute m’avait conseillé les deux livres de Jeanne Siaud-Faccin, l’un sur les enfants surdoués, l’autre sur les adultes, il fallait les commander … en attendant, j’ai pris ce livre qui m’a sauvé la vie. J’en ai été estomaquée, époustouflée, j’y croyais, j’y croyais plus, j’ai pleuré … beaucoup pleuré. C’était In-Croyable, Extra-Ordinaire, In-attendu !!! je m’attendais à tout sauf à ça !!! moi, surdouée ?!?! Merci à Cécile, un très grand merci !!!!!
Bonjour,
@Baylock,
Merci pour ton ( long ) commentaire. Ça fait du bien de lire ces mots. Peut-on se désurdouanciser ? Fort heureusement je n’en ai pas besoin. J’aurais dû donner ton texte au psy qui me soutenait qu’un test allait être pour moi plus que nécessaire etc. J’ai plutôt choisi la fuite.
Sourire, je suis en train de lire “comment je suis devenu stupide” de Martin page…ça devrait vous plaire 🙂
Baylock, j’adore ta réponse! Le surdouillet mérite un copyright, et ta ronchonite aigue contre les petites cases notamment me faire hurler de rire! Que tu aies lu le blog en diagonale, emporté par ton propos aussi, j’ai fait pareil il y a deux jours sur un blog, et me suis sentie, heu, ouais passons. Moi la seule chose qui me fait du bien, c’est de savoir qu’il y a 15 à 30% de gens qui sont douillets pareils, et que les autres, je peux arrêter, j’y ai jamais rien compris, j’y comprendrai jamais rien, c’est réciproque et ça fait pas de moi une tarée. Et puis de temps en temps, coup de bol, je croise un autre douillet et on se marre bien. Je sais aussi que je peux pleurer à gros bouillons pendant dix minutes parce que j’ai poireauté au mauvais endroit pendant une heure et demie à l’hôpital, ça fait pas de moi une maniaco dépressive à mettre sous calmants. Juste une pomme qui s’est perdue dans son bouquin pendant une heure et demie et qui n’a pas osé demander à la secrétaire si c’était bien là qu’il fallait attendre, vu que si on lui a demandé d’attendre là, c’est qu’il doit y avoir une raison, et que je vais pas déranger les gens pour rien, vu que ça me viendrait pas à l’idée d’installer une patiente au mauvais endroit pour patienter. Bin l’autre, si. Et je me suis sentie…ouais, passons encore.
Lechalote,
Tu as totalement raison, j’ai lu le blog en diagonale.
Je l’ai lu comme on regarde la bande-annonce d’un film qu’on est impatient de voir mais pour lequel on manque de temps.
J’ai des minutes à moi. Des heures même, mais quand je plonge dans une matière, cela m’accapare des jours et des nuits blanches.
J’ai une fâcheuse tendance à l’exhaustif et je ne peux me permettre ce luxe avant début mai.
Dès que je termine le projet (…) sur lequel je suis, je prends le popcorn, je m’installe trankilou et je dévore autant le blog de Cécile que tout ce que je pourrai dénicher sur le sujet (Cécile m’a également donné quelques références intéressantes dont je n’ ai pas perdu une miette).
Mes post-its s’empilent mais ne perdent rien pour attendre.
Je n’aurais pas du commenter tout de suite mais la lecture de l’article de la page d’accueil m’a fait succomber à la spontanéité du moment.
En ce qui concerne ton expérience à l’hôpital, tu vas rire, j’ai vécu tip top la même chose aujourd’hui et me suis fait le même délire 🙂
Je n’étais pas patient mais j’étais dans une salle d’attente qui n’a probablement jamais aussi bien porté son nom. Je subodorais qu’on m’avait mal orienté car mal écouté mais je n’osais pas réitérer ma question.
J’ai attendu Godot avec la même angoisse que Vladimir et Estragon.
Le reste, c’est de la littérature…
A+, ici ou sur le tchat!
Bonjour,
Tout d’abord, je tiens à dire à quel point je condamne le principe des blogs qui supposent et imposent l’appartenance à un réseau social pour pouvoir commenter.
Ceux qui n’adhèrent ni à Twitter ni à Facebook devraient aussi avoir le droit à la parole sur le net et c’est de moins en moins le cas. Ne laissez pas FB et Twitter être la porte d’entrée nécessaire au web participatif. En faisant cela, vous participez surtout à confectionner la corde qui servira à vous pendre tôt ou tard.
(Je n’ai pas encore commencé que je me fais déjà des amis…)
En ce qui concerne le sujet de la “surdouance” (néologisme pour néologisme, allons-y gaiement)…
J’ai été diagnostiqué “haut potentiel” il y a quelques temps et bien que l’étiquette me paru fort flatteuse sur le coup, j’ai de sérieux doutes aujourd’hui sur sa capacité à me permettre d’aller de l’avant, de manière constructive.
Je commencerai par le curieux choix des termes: haut potentiel, surdoué, intellectuellement précoce, dissynchrone et jmeprenlatete:
Haut potentiel?
Que puis-je potentiellement faire de plus qu’un autre? Et si cela est déterminé, comment évaluer un potentiel puisque, par définition, le potentiel est ce qui est en puissance, ce qui est virtuel?
Bref, cela désigne ce qui n’existe pas mais qui pourrait parfaitement exister (si, éventuellement, Paris était mis en bouteille et que mon stylo s’appelait reviens).
Je suis potentiellement plein aux as, cela ne m’empêche pas d’être concrètement fauché comme le blé.
Et ça ne risque pas de changer.
Même si rien n’empêche le contraire.
La belle affaire.
Surdoué?
Là on se dévergonde, on y va franco. On n’est plus dans le virtuel mais bien dans le sonnant et trébuchant. Je serais donc intellectuellement cossu.
Je ne me pensais même pas doué et voilà que je suis doué au carré.
Mais là encore, surdoué en quoi??
Les blagues je les comprends une fois sur deux et les devinettes me terrifient.
Par contre, je fais des scoubidous comme personne. C’est peut-être ça.
Intellectuellement précoce?
J’ai 37 ans.
Serais-je encore précoce en quoi que ce soit à 99 ans? Aurais-je alors l’intellect d’un homme de 130 ans? Sinon, quel est l’âge limite de la précocité?
Sommes-nous précoces à vie ou dois-je faire vérifier ma précocité tous les 3 ans pour garder la carte du parti?
Comme disait mon gynéco: avant l’heure c’est précoce et après moi la douche.
Dyssynchrone?
Mêmes griefs pour ce mot qui siffle et désignerait une lacune dans la synchronie.
Mais entre quoi et quoi? Quelle étude démontre ce qu’est une synchronie standard et fonctionnelle? Selon quels critères et dixit qui?
J’ai wikipédié l’histoire mais sans obtenir de réponse satisfaisante.
Jmeprenlatete?
Ok, ce mot est de moi mais si chacun y va de son néologisme, je ne vais pas me gêner.
Et franchement, je trouve que ce mot en dit bien plus que les autres. Alors pourquoi pas?
Je pense sincèrement que ces termes, qui sont sensés nous donner des informations sur ce que nous sommes (ou sur la manière dont nous fonctionnons), ne font qu’accentuer le trouble de la personnalité – car trouble il y a – en balisant cette dernière d’un flou malvenu.
Une amie à moi s’est vue, il y a peu, affublée du sobriquet “borderline”. Elle a payé ce mot 25 euros, autrement dit, le prix de la consultation.
Elle a passé les jours suivants à lire tout ce qui était possible de lire sur le sujet.
Les semaines passèrent à justifier ses actes conformément à cette étiquette que son charlatan de médecin lui a collé sur le front et qu’elle astique volontiers depuis (je parle de l’étiquette…) afin de lui préserver tout son éclat.
Ne sous-estimez jamais le pouvoir des mots.
Elle n’a jamais été aussi irrationnelle que depuis lors, cherchant coute que coute à rentrer son pied – quitte à se le déformer – dans une chaussure de verre pilé bien trop étroite pour elle. Se déformer pour mieux se conformer, cherchez l’erreur.
Tout ceci est vain et n’apporte rien si ce n’est la marque d’une différence qu’on fantasme allègrement en valeur ajoutée comme on transmute la boue en or ou pour effacer une ardoise gênante sur laquelle s’accumulent les actes manqués de notre vie qui sont pourtant bien de notre fait. Or cette différence qu’on officialise voire médicalise, aussi séduisante soit-elle, nous enfonce plus qu’elle nous aide.
Nous voulions savoir si nous étions des sous-homme, de par nos échecs à répétition, incapables de vivre parmi les autres et nous finissons par nous entendre dire que non seulement nous ne sommes pas les taches irrécupérables que nous pensions être (à raison ou à tort) mais qu’en prime, nous sommes carrément surdoués et donc, de facto, un peu au-dessus de la mêlée quand même (en toute modestie mais néanmoins en toute objectivité).
Si ce n’est pas providentiel ça, je ne sais pas ce que c’est…
Absolution ET promotion, tout ce qu’il faut pour ne rien changer et continuer sur son inertie.
Seulement voilà, une fois adoubés et placés sur notre trône de pacotille, nous n’en sommes pas moins seuls (mais avec une carte rutilante de la Mensa comme cadeau de bienvenue, ce qui n’est pas négligeable).
Voyez-vous, ce que je reproche à cette étiquette c’est ses relents déterministes.
Nous sommes ce qu’on nous dit être et nos foirages lamentables et intempestifs seraient le fait d’une cause première qui n’est pas de notre ressort. Comprenez: notre vie est un fiasco total mais nous n’y sommes pour rien.
C’est une aubaine pour nous laver de nos des échecs mais le revers de la médaille est que notre marge de manoeuvre pour les jours à venir s’en retrouve réduite à un conformisme anticonformiste affligeant.
Pour y voir une issue, il faudrait être sacrément surcon.
Ceux qui ont suivi verront le paradoxe.
Personnellement, je pense que nous sommes ce que nous faisons, jour après jour, et que le potentiel est une donnée parfaitement dispensable de l’équation.
Entre un seau vide qui peut virtuellement contenir un lac ou un seau bien plus modeste mais plein à ras bord, on voit bien que le potentiel est un leurre, voire un piège à (sur)cons. Ce potentiel ne sert qu’à se consoler du vide qu’on n’a su combler et à se tricoter sur mesure des atouts illusoires qui font genre mais ne répondent en rien au problème de départ qui est: diantre, comment remplir ce vide?
N’est-ce pas ça la seule question qui vaille?
Est-il vraiment nécessaire de savoir dans quelle case on rentre pour mieux palier nos faiblesses?
La question est dans la réponse.
Cette case n’est pas nous. Le contenant ne peut être confondu avec le contenu. La preuve en est que beaucoup de ceux qui ont commenté sur ce blog se retrouvent peu ou prou dans cette case or je suis prêt à parier que nous ne sommes pourtant pas semblables et que nos maris, nos femmes, nos amants et nos belles-mères ne sont (malheureusement) pas interchangeables non plus.
Serions-nous copains comme cochons puisqu’on partage le même néologisme? Pourrions-nous constituer un club? Ce n’est pas gagné non plus. Certains s’avèreront plus “surdoués” que d’autres, un idiot “surdoué” du village émergera vite du tas, les différences seront exacerbées et on est reparti comme en 40…
Cette case qu’on nous assigne est donc invalide car elle tend à changer en fonction du groupe dans lequel nous évoluons à un moment donné et n’est donc ni immuable ni universelle.
Dès lors ce qui compte ce n’est pas la case ou l’étiquette mais la personne, aussi singulière que le plus commun des mortels peut l’être, avec ses forces et faiblesses, son passé, ses regrets, ses remords, ses attentes et ses échecs en tous points assumés.
Aucun livre, aucune étude, aucune étiquette ne parlent de nous explicitement même s’ils en ont l’air. Je suis prêt à parier qu’un ouvrage traitant des crétins finis semblera autant parler de nous que ne le fait notre horoscope journalier ou le dernier bouquin sur les personnes à haut potentiel, pour peu que ce soit ce que vous cherchiez. C’est d’ailleurs fait pour.
Ne nous flattons pas (soyez honnêtes, ça vous flatte), ne nous figeons pas et, surtout, ne nous disculpons pas d’un revers de la main. Ne flirtons pas avec les théories nauséabondes qui différencient un homme d’un autre à coup de “sur” et de “sous”. Faisons mentir le meilleur des mondes. Refusons d’être les epsilon, les beta et encore plus les alpha de la farce. En bien ou en mal, nos décisions ne sont pas un fardeau à enfouir ou un aveu de défaite mais bien une expérience à chérir afin de ne pas réitérer les mêmes âneries, encore et encore sous une nouvelle bannière et un nouveau slogan.
Niveau perspectives, ça craint, je l’admets, mais c’est bien mieux que la prison dorée construite sur base d’un sobriquet à l’acception creuse qui nous fait miroiter l’immunité et l’appartenance naturelle à une élite aux faux airs modestes.
Soyons heureux de ne pas être des machines à calculer, des êtres à part ou des phénomènes de foires. Ce n’est pas enviable, quand bien même il n’y aurait, comme nous l’avons toujours voulu, que NOUS sur l’affiche. Car au bout du compte, l’horreur, c’est de se rendre compte à terme qu’il n’y a plus QUE nous sur l’affiche.
Bref: ne laissez personne vous dire qui vous êtes, soyez-le. Tout simplement.
Il n’ y a qu’un seul mot que j’accepte quand il s’agit de me décrire et c’est le mot “surdouillet” (copyright: ma psychothérapeute @2011).
Déjà, c’est mimi et pas pompeux pour un sous, tout néologisme qu’il soit.
Me savoir surdouillet ne me décharge de rien et n’augure de rien. Cela n’est même pas la mesure d’un potentiel.
Ce mot témoigne simplement d’une sensibilité à fleur de peau, d’émotions exacerbées, d’un besoin impérieux de m’occuper l’esprit à l’aide de projets incessants afin d’éviter de penser.
Non pas de penser différemment, mieux, plus vite, plus juste, plus fort, plus haut, plus grand, plus quoi que ce soit. Juste de ne pas trop penser et donc de ne pas trop souffrir.
Le reste reste mon entière responsabilité et la seule chose qui me différencie concrètement d’autrui, c’est une approche particulièrement cynique de la vie que j’essaye de tempérer (sans vraiment y parvenir, je l’avoue) mais que j’essaye de cultiver aussi car, après tout, cela fait partie intégrante de ma personnalité.
Voilà ma contribution militante sur le propos qui m’incite à vous dire en guise de grand final:
Camarades (de tous pays), dispersez-vous!
Si certains me trouvent condescendant, sachez que c’est moi que j’essaye de persuader avant tout.
Veuillez croire également que ceci n’est en rien une réaction à l’article, juste mon avis très personnel sur le sujet de la “surdouance”.
Bien à vous tous.
PS
Cher monsieur le bloggeur.
Si d’aventure vous publiez mon long (j’avoue) commentaire, je voulais vous prévenir qu’il était destiné à l’article qui se trouve sur la page d’accueil et non à l’article concernant les questionnaires.
monsieur le bloggeur est une madame…
et ce genre de négligence/mépris/manque de respect m’énerve, moi, jmelapète ou pas
🙁
Oui, je m’en suis excusé en privé.
J’ai lu l’article et n’ai pas trouvé le nom de la personne ni son genre. J’ai présupposé, maladroitement il est vrai, de son sexe au lieu de m’en assurer.
Dans le doute, le masculin l’emporte dans beaucoup d’esprits dont le mien et c’est bien dommage.
Encore toute mes excuses à l’auteur et à ceux et celles que j’ai pu offenser.
A savoir toutefois, pour ma décharge, que cette partie du commentaire n’était pas sensée être publiée mais avait été écrite à destination de l’auteur et de l’auteur uniquement.
Sa publication est un malentendu.
Bien à vous.
Je confirme 🙂
Maintenant, ça m’apprendra à penser que mon seul nom sur la couverture de mon bouquin suffira à m’identifier 😉
Ne laissez pas FB et Twitter être la porte d’entrée nécessaire au web participatif.
Bonjour Baylock
Là, vous me faîtes découvrir quelque chose – on ne peut donc avoir accès aux commentaires de mon blog que si l’on est au préalable inscrit sur Twitter ou Facebook ? Etrange…
diagnostiqué “haut potentiel” [..] j’ai de sérieux doutes aujourd’hui sur sa capacité à me permettre d’aller de l’avant, de manière constructive.
Haut potentiel?
Que puis-je potentiellement faire de plus qu’un autre? Et si cela est déterminé, comment évaluer un potentiel puisque, par définition, le potentiel est ce qui est en puissance, ce qui est virtuel?
Je vous encourage à lire les billets relatifs à Françoys Gagné et à Pierre Morin (utilisez le moteur de recherche interne au blog).
Ils vous permettront de comprendre comment un potentiel peut ne jamais se réaliser.
Par ailleurs, j’ai un billet en préparation sur la dyssynchronie qui devrait paraître prochainement et devrait pouvoir vous apporter quelques précisions.
Surdoué?
Les blagues je les comprends une fois sur deux et les devinettes me terrifient.
Par contre, je fais des scoubidous comme personne. C’est peut-être ça.
Je pense que votre identification est encore toute récente. Car le préfixe « sur » prête à beaucoup de confusions et d’illusions, mettant en avant les notions de performance et de supériorité alors qu’il s’agit de ressentis (tyranie des émotions) et de mode de réflexion différents.
Peut-être qu’en parcourant les différents billets intitulés « les surdoués par l’exemple », vous pourrez voir se dessiner une personnalité beaucoup moins « binaire » (on est quand même au royaume de la complexité chez les HP… )
Intellectuellement précoce?
Serais-je encore précoce en quoi que ce soit à 99 ans?
Vous êtes amateur de Huxley : alors je vous renvoie à « Jouvence » – à 99 ans, vous serez peut-être un primate précoce ?
Je suis d’accord avec vous sur l’absurdité de ce terme précoce attaché au mot adulte.
(ou alors on peut être un adulte précoce dès l’âge de 7 ans, mais c’est une autre histoire…)
Dyssynchrone?
Entre quoi et quoi? Quelle étude démontre ce qu’est une synchronie standard et fonctionnelle? Selon quels critères et dixit qui?
Vous touchez la du doigt ce qui fait l’essence de ce sentiment de décalage qui habite tant de surdoués… le rapport à la norme.
Et : oui, il y a des tas d’études qui montrent comment pense « la norme » et comment pensent les surdoués – et la réponse est : différemment. Aussi bien en terme de quantité que de qualité.
Dixit Qui ? Terrassier pour commencer, mais aussi par exemple JC Grubar qui traite les surdoués d’inadaptés au même titre que les déficients mentaux.
Je vous invite à jeter un coup d’œil sur l’étude CNRS (cf mon billet Sources (1)) qui traite des enfants.. mais dans les faits, le surdon ne s’éteint qu’avec son propriétaire.
Jmeprenlatete?
Ok, ce mot est de moi mais si chacun y va de son néologisme, je ne vais pas me gêner.
Et franchement, je trouve que ce mot en dit bien plus que les autres. Alors pourquoi pas?
Et voilà la créativité du surdoué à l’œuvre, aussi bien sur le fond que sur la forme !
trouble de la personnalité – car trouble il y a
Trouble ? Ah bon ?… Par rapport à quoi, ou à qui ?
Une amie à moi s’est vue, il y a peu, affublée du sobriquet “borderline”. […] Elle a passé les jours suivants à lire tout ce qui était possible de lire sur le sujet.
Alors faîtes lui lire le témoignage récent de Solstice d’Hiver qui a convaincu son psychiatre qu’elle n’était pas bipolaire.
Et dîtes lui de passer des tests également.
Vous êtes amis ? « Dis moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es » – il est vraisemblable qu’elle est HP elle aussi.
C’est à dire mal prise en charge par le corps médical qui est insuffisamment au courant de la réalité du surdon.
cette différence qu’on officialise voire médicalise, aussi séduisante soit-elle, nous enfonce plus qu’elle nous aide.
Oui, si elle n’est pas correctement prise en charge par manque de compétences. Non, autrement. Mais c’est vrai que ce n’est pas simple quand même.
nous sommes carrément surdoués et donc, de facto, un peu au-dessus de la mêlée quand même (en toute modestie mais néanmoins en toute objectivité).
Euh.. ben.. non.. ce n’est pas tout à fait ça, justement… ce serait bien si c’était si simple…
Absolution ET promotion, tout ce qu’il faut pour ne rien changer et continuer sur son inertie.
Oh là là ! justement non ! C’est au contraire à ce moment là que le vrai voyage commence… Et que c’est tout sauf simple, car c’est périlleux et douloureux.
Voyez-vous, ce que je reproche à cette étiquette c’est ses relents déterministes.
Non. Il y a bien sûr de l’inné – mais c’est l’acquis qui fait ou non que l’inné est transcendé.
notre vie est un fiasco total mais nous n’y sommes pour rien.
Ça, c’est parfait quand on trouve un bénéfice à rester dans la plainte.
conformisme anticonformiste affligeant.
Pourquoi affligeant ?
Pour y voir une issue, il faudrait être sacrément surcon.
Ça, c’est assez juste… et je trouve qu’il y a même une belle matière à réflexion là dedans.
Ceux qui ont suivi verront le paradoxe… et sauront commenter sans nul doute 🙂
Personnellement, je pense que nous sommes ce que nous faisons, jour après jour
Oui, mais justement… pour certains, la plus grande difficulté, c’est de faire (perfectionnisme paralysant et/ou peur de l’échec sur fond d’estime de soi qui ne brille pas par son envergure..)
Est-il vraiment nécessaire de savoir dans quelle case on rentre pour mieux palier nos faiblesses?
La question est dans la réponse.
Bon, alors je ne réponds pas. Mais ça laisse la place à beaucoup de questions.
Serions-nous copains comme cochons puisqu’on partage le même néologisme?
Je vous invite à venir en discuter sur le chat : http://www.le-loup.info/meow/index.php?L=french
Certains s’avèreront plus “surdoués” que d’autres
Bien vu. Certains sont effectivement plus surdoués que d’autres, mais je ne crois hélas pas que ce soient les plus enviables sur le plan de la vie en société…
Faisons mentir le meilleur des mondes. Refusons d’être les epsilon, les beta et encore plus les alpha de la farce.
Oui, mais là, nous sommes soit des « Bernard Marx », soit des « Sauvage », c’est-à-dire en dehors du système tout en y vivant… Et il n’est pas toujours évident que nous soyions particulièrement tolérés en l’état…
Bref: ne laissez personne vous dire qui vous êtes, soyez-le. Tout simplement.
Certes.
… et vous y êtes arrivé ?
Il n’ y a qu’un seul mot que j’accepte quand il s’agit de me décrire et c’est le mot “surdouillet”
Moi, ça me laisse penser que vous avez dépassé le stade de sur-champion olympique de judo…
Ce mot témoigne simplement d’une sensibilité à fleur de peau, d’émotions exacerbées….,
Oui, le quotidien d’un surdoué, justement…
vous dire en guise de grand final: Camarades (de tous pays), dispersez-vous!
Je suis assez d’accord sur le principe d’éviter le ghetto.
Bienvenue Baylock 🙂
Je l’avoue, moi aussi le mot précoce m’a fait ricaner, et puis j’ai commencé à y réfléchir de plus près…
Peut-être, en fait, on peut être un adulte précoce ? Pas tant en acquisitions de connaissances (quoique… avec tout ce que je bouquine, je pense qu’à trente ans j’avais bien les connaissances de peu de quinquagénaires ? et maintenant…), que, aussi et surtout, en “sagesse” ? Ce qui expliquerait cette sensation de plusieurs d’entre nous d’être à la fois si vieilles (80 ans environ) et si jeunes (affectif de petite fille de cinq ans), cette fameuse dissynchronie…
Je trouve que ça mérite réflexion. Ce “sur-” me déplaît aussi, car il enduit tout le monde avec de l’erreur, et tout particulièrement les hp inhibés qu’il maintient dans leur inhibition.
Ou alors “alterdoués” ? Après tout, on a bien réussi à faire remplacer le fallacieux “biocarburant” par le plus juste “agrocarburant” avant de, discrètement, les faire retourner dans l’oubli qu’ils méritent. Mais ceci est une autre histoire, comme disait l’autre.
Moi j’aime bien, alterdoué 🙂
Esprit de l’escalier, es-tu là ? 🙂
Je viens de comprendre qqchose : ma “précocité” serait en fait que je suis largement en avance sur mon temps dans certains domaines : prise de conscience écologique pour moi, mais ça pourrait être compréhension de l’astrophysique ou de concepts mathématiques ou philosophiques ou que sais-je, pour d’autres ?
Donc bel et bien adulte précoce…
Ce qui était novateur autrefois est maintenant admis par tous, par exemple ceux qui ont envisagé avant tout le monde (au péril de leur vie !) que la Terre est ronde, qu’elle tourne etc. étaient en avance sur leur temps et donc des adultes précoces.
😀
C’est dingue. Pour ma part, j’ai l’impression d’être en retard sur tout… 🙂
Je comprends bien quand tu parles de précocité par rapport à un temps et non par rapport à un âge et c’est pertinent.
Là où je te rejoins moins sur la précocité c’est que ce que tu dis ne se vérifie que le jour où la sphéricité de la terre est avérée.
Or pour moi, l’homme qui envisage (et démontre tant bien que mal) que la terre est un cône ou même un ruban de Moebius partage la même “fibre” (quelle qu’elle soit) que le visionnaire avéré. Sa créativité et son audace à sortir du cadre est la même mais son postulat n’a rien de précoce puisqu’il ne se vérifie jamais.
En cela je pense que la précocité par rapport à son temps n’est qu’un indicateur du “talent” d’un homme mais que celle-ci n’est pas suffisante car non seulement elle peut être contredite plus tard par d’autres observations mais pire encore, elle aura été parfaitement incapable de confirmer le “talent” de l’autre homme dont l’histoire des vainqueurs n’aura pas retenu le nom…
Baylock, pour une raison obscure je n’ai pas de “répondre” sous ton comm’ donc je réponds au mien auquel tu réponds.
Peut-être que Cécile saura remettre ma réponse au bon endroit ? 🙂
Pour moi, la précocité est différente de la créativité délirante du fait de l’intuition qui, elle, ne se trompe pas. Le gars qui pense que la Terre est un ruban de Moebius a une imagination délirante et c’est chouette aussi, c’est créatif. Mais j’attends qu’il soit capable de le démontrer.
Tandis que celui qui a pensé que la Terre est ronde, çui-là a une intuition, une capacité cérébrale à tirer des conclusions d’une somme de petits faits invisibles pour beaucoup, qui font de lui un humain précoce. Et il l’a démontré, ce sont les autres qui n’ont pas su comprendre. Mais peut-être que tu as raison, qu’on ne sait qu’après coup… vu qu’on est tous le sous-doué de qqun, finalement.
Bon, ta remarque soulève la question de la créativité, j’avoue que là, je ne sais pas… Et que ça m’intéresse, moi qui n’ai découvert que je suis créative qu’à quarante ans, alors que ça me semble maintenant tellement évident…
La précocité a aussi à voir avec l’âge, non ? Il y a des questions que certains ne se poseront qu’à l’âge mûr, voire jamais, non ?
“ C’est dingue. Pour ma part, j’ai l’impression d’être en retard sur tout… 🙂 ”
Ben si ça peut te consoler, se sentir trop en avance est sacrément inconfortable… Par moments, il me semble que je ne me suis jamais sentie si seule et sans espoir. Il me reste vaguement celui d’être seulement très présomptueuse, de me tromper sur toute la ligne et de retrouver un jour le droit chemin 🙁
@ Lechalote et Baylock : à lire vos aventures administratives je me sens soudain moins seule…
@ tournevis qui a indirectement répondu à Baylock pour raisons techniques : un certain nombre de voies de WordPress sont pour moi impénétrables : je ne sais donc pas pourquoi ces cartouches de commentaires apparaissent ou non;
Par ailleurs, au sujet de la précocité : “La précocité est le fait pour un organisme vivant d’atteindre son état de maturité plus rapidement que la moyenne de l’espèce ou que d’autres espèces […] Le terme est également employé dans le domaine du développement humain, pour désigner les enfants dont le développement intellectuel est plus rapide que celui de la moyenne des enfants du même âge. Voir précocité intellectuelle ” (Wikipedia).
Voir également le Petit Larousse : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/pr%C3%A9cocit%C3%A9/63362
je ne sais pas quand est apparu ce néologisme d'”adulte précoce”, mais je ne trouve pas que ce soit à l’avantage de la population HP que d’avoir inclus cette terminologie que je trouve incohérente dans son vocabulaire.
Ca devient cocasse parce que le fil de commentaires devient un jeu de piste.
J’aimerais répondre à Tournevis mais moi non plus je ne vois pas de lien “répondre” (ni en dessous du dernier message de Tournevis ni en-dessous de celui de Cécile d’ailleurs). Je réponds donc où je peux, désolé…
@ Tournevis: tu remarqueras, et ce n’est pas anodin, que j’ai écrit ” l’homme qui envisage et démontre tant bien que mal” dans mon commentaire car en effet, il ne suffit pas d’imaginer une forme à la terre pour être digne d’attention.
Il faut imaginer un système qui tienne la route et qui soit hors de portée de la pensée dominante.
Là dessus on est d’accord.
Je ne suis par contre pas certain qu’une démonstration soit nécessaire pour témoigner du talent visionnaire de quelqu’un. Si démonstration il y a, elle est juste une explication qui fonctionne à un moment donné mais sans pour autant être gravée dans le marbre (Darwin en est un bon exemple).
En cela je mettrais personnellement plus l’accent sur l’élégance du postulat que sur la certitude de résultat.
Je vais illustrer mon propos de la sorte:
Je pense que Peter Higgs est un physicien d’exception de par son postulat du boson éponyme.
Cette particule élémentaire est la base même du modèle standard de la physique des particules alors même qu’on ne sait même pas si elle existe vraiment!
Rien qu’émettre l’hypothèse du boson de Higgs relève du génie et me laisse la gueule ouverte.
J’ai vu que tu parlais d’astrophysique alors je prendrais également comme exemple le postulat sur la matière noire. Bien que cette théorie ait ses détracteurs, elle est d’une audace folle, suffit pas d’être un créatif excentrique pour la coucher sur papier.
Raison pour laquelle je retiendrais l’élégance du postulat plutôt que la vérifiabilité en soi.
J’ai l’intime conviction qu’on est d’accord mais je ne peux m’empêcher de couper les cheveux en quatre 🙂
A+!
Bonjour Cécile,
Joli débat….Je suis d’accord sur le fait de faire attention aux cases qui peuvent déstabiliser certains hp et créer une dépendance vis à vis des psys sans compter le coût financier et le temps que cela vous prend. Et pour ceux qui n’ont pas de psys qualifiés dans leur ville ou pays( certains pays d’Afrique par exemple ) dont je fais partie comment les aider?
Il est important de penser à ces personnes et d’ encourager la prise en charge personnelle et de les rassurer davantage sur leur capacité à le faire car elles en ont le potentiel . Quelle chance pour nous Internet (articles et blog comme le vôtre ,merci en passant) et livrés dédiés à ce sujet.
Bonjour Cécile,
Joli débat….Je suis d’accord sur le fait de faire attention aux cases qui peuvent déstabiliser certains hp et créer une dépendance vis à vis des psys sans compter le coût financier et le temps que cela vous prend. Et pour ceux qui n’ont pas de psys qualifiés dans leur ville ou pays( certains pays d’Afrique par exemple ) dont je fais partie comment les aider?
Il est important de penser à ces personnes et d’ encourager la prise en charge personnelle et de les rassurer davantage sur leur capacité à le faire car elles en ont le potentiel . Quelle chance pour nous Internet (articles et blog comme le vôtre ,merci en passant) et livrés dédiés à ce sujet.
je suis un peu désorientée de voir (me semble-t-il) mis sur le même pied
– savoir se reconnaître seul
– être dépendant aux psys
– ne pas disposer des ressources psy apropriées;
Je ne crois pas qu’un adulte dit surdoué soit spécialement dépendant aux psys – il peut l’apparaître dans la mesure où il ne sait pas de quoi il “souffre” et où son psy ne sait pas non plus ce qui se passe – on peut alors longtemps tourner en rond. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles je plaide pour la vulgarisation de cet état (qui a une réalité physiologique).
Cela dit vous posez la question très pertinente de “comment aider ?”
Votre remarque sur les pays d’Afrique est fort juste car j’ai déjà eu quelques retours de ce genre.
“Il est important de penser à ces personnes et d’ encourager la prise en charge personnelle et de les rassurer davantage sur leur capacité à le faire car elles en ont le potentiel”
Oui, je suis d’accord avec vous.
Internet peut effectivement aider – et c’est bien l’objet de mon blog, et surtout du travail que j’ai effectué, destiné autant à sensibiliser le corps thérapeutique qu’à donner des billes à ceux qui sont concernés par le surdon.
Mais votre question aborde aussi la problématique qui est liée à “oser” : oser faire, oser changer – aller à l’encontre de ses peurs.
Et là… franchement, seul(e) sans aide, sans soutien je ne vois pas comment faire.
Cela dit, je ne parle pas forcément de soutien psy – mais je parle de soutien au sens tuteur ou mentor : quelqu’un qui va vous servir de miroir pour vous aider à réfélchir vos peurs et à les dépasser.
Parce que dépasser ses peurs, c’est un sacré boulot quand même…
Ne pas rester sule(e) devant son ordinateur mais pouvoir rencontrer des personnes qui fonctionnent comme vous, c’est essentiel – pour ça, je crois que Zebra Crossing et Mensa font du bon boulot.
Dépasser le stade de la reconnaissance du surdon et aborder celui de la marche est aussi une étape importante.
Je souhaite faire plus de place à cette thématique sur Talentdifferent.
Le dernier billet, relatif aux surdoués clés de l’innovation en entreprise en fait partie (les réactions m’y encouragent)
Hélas, actuellement, pour faire court, j’ai bien plus envie de le faire que je ne suis en capacité de le faire…
Il y a par exemple un livre intéressant qui s’appelle “Tremblez mais osez” – d’autres qui parlent de la façon de sortir du perfectionnisme, de l’hypersensibilité, de comment développer sa créativité….
Je profite à nouveau de cette réponse pour inviter ceux et celles qui ont lu un livre, un article intéressant, vu une vidéo utile, à m’en faire part. Je me ferai un plaisir de publier leur découverte.
Ce blog se veut centre de ressources.
Parce qu’une fois de plus, je le répète : ce n’est pas l’étiquette qui est importante, c’est le soulagement…
Si, si Cécile, on est quand même un peu au dessus de la mêlée. Et si ca embête les neurotypiques (whouaou, j’adore ce mot nouveau), ils n.ont qu’à aller se faire soigner. Pourquoi ce serait toujours à nous de consulter?
orthographe embarrassée à cause de saisie sur tablette Android. pas top pour les perfectionnistes….
1) Sur le ce choix des mots…
Ce que je ressens, au moins, c’est que le mot “surdoué” et ses synonymes, ne sont pas facilement utilisables: il est difficile de dire “je suis surdoué” à un ami, un parent, tout simplement parce que ce mot est positif en soi, et que la première crainte que j’ai si je me “déclarai” ainsi, est d’être taxé de fatuité. Il coupe donc le communication. de fait, je n’en ai jamais parlé à personne. Le second problème est qui met l’accent sur les avantages intellectuels, en oubliant les énormes handicaps affectifs etc… Et l’interlocuteur pourrait se demander “mais, où est le problème ? “. Il est à ce titre réducteur. Donc faux.
J’aime bien dyssynchrone : ce mot ne transmet pas d’emblée son sens, et obligerait donc l’interlocuteur à se documenter, ou à poser des questions, et peut-être à voir l’étendue de l’idée, ses avantages et ses inconvénients.
Et puis “surdoué” veut tout dire et rien dire, c’st un “mot valise” : mon fils est excellent en sport, très habile, et le mot “surdoué” est très vite apparu pour parler de lui…
2) sur le déterminisme
Je cite :
” Voyez-vous, ce que je reproche à cette étiquette c’est ses relents déterministes. Nous sommes ce qu’on nous dit être et nos foirages lamentables et intempestifs seraient le fait d’une cause première qui n’est pas de notre ressort. Comprenez: notre vie est un fiasco total mais nous n’y sommes pour rien. ”
Je vois les choses à l’inverse, à cause de l’effet Pygmalion (lié à l’image de soi), bien connu des éducateurs. Se dire et se croire “nul” nous amène à nous comporter en nuls, accréditant ainsi notre croyance. Se penser “valable” nous amène à nous conduire efficacement, émotionnellement parlant.
Et d’ailleurs, tu le dis toi-même par ailleurs, quand tu parles de ton amie se conduisant en bordeline, parce que décrétée borderline. L’effet de l’étiquette peut être négatif, ou positif… Il y a des effets pygmalion dans les deux sens.
L’effet Pygmalion (ou effet Rosenthal) dirige nos croyances sur nous, et nos vies. Et un site comme celui-ci, que j’ai trouvé comme on trouve une pépite, a justement le mérite d’orienter l’effet Pygmalion dans le bons sens, en ce qui concerne les “dyssynchrones” (nb : j’ai adopté le mot)
Il a un effet “pride”. Jusqu’ici je me sentais comme un Africain qui refusait d’être noir (comme Michel Jackson se blanchissant) , parce que cette identité était dévalorisante (selon qui ?) et qui soudain découvre la fierté, la “négritude”, ou “black pride”.
Merci de votre commentaire, dont j’apprécie la mise en perspective…. et le sentiment d’apaisement soulagé qui s’en dégage.
Et à nouveau dire mon émotion de savoir mon travail utile. Merci.
@baylock merci pour votre “coup de gueule”. Quel plaisir de vous lire. Je suis trop fatiguée pour laisser un commentaire détaillé justifiant mon ressenti face à votre manifeste. Juste une amorce donc : il y a quelques années, une amie confrontée au mal d’être de son compagnon diagnostiqué bipolaire et suivi – tant bien que mal – m’a poussé à consulter dans un centre habilité à prendre en considération la piste de bipolarité pour trouver un traitement adapté à mes dépressions cycliques à tendance récurrentes. Bipolarité exclue, dépression confirmée – je passe sur la suite… Le fait est que si ce n’était les heures passées à me renseigner sur le fonctionnement des personnes étiquetées de la sorte, je n’aurais pas su me dire – repos d’abord, ça peut attendre – j’aurais pris le temps de m’exprimer aussi convenablement que mes hauts standards me l’imposent. Là ou ailleurs. Surinvestissement que j’aurais payé par des journées semaines d’épuisement physique et mental …
Autant j’enrage autant que vous contre les étiquetages, autant les savoirs – souvent de trucs de bon sens – qui se diffusent lorsque des vagues “bipo” “HP” ou autres traversent les espaces médiatiques, peuvent être bénéfiques à des gens soulagés d’enfin voir des gens décrire ce qu’ils ressentent, des “évidences” qui n’ont jamais sauté aux yeux de leurs psychiatres – psychanalystes …
Il semble qu’elle n’y a plus besoin de participants pour le questionnaire…
Merci Marie ! je vais désactiver le lien.
Merci d’avoir partagé cette information, j’y réponds, pouvoir contribuer à faire avancer des recherches, et en plus sur cette thématique là, c’est un plaisir !
Salut,
Depuis que j’ai découvert des trucs sur les surdoués (depuis hier en somme, je me pose des questions sur moi-même là et il y a des histoires assez proches de la mienne).
Merci pour le questionnaire, je l’aime bien et m’a beaucoup amusé. Pour ceux, celles qui ont des problèmes avec l’anglais ; n’oubliez pas google traduction est votre ami. Les questions sont assez simples et il n’y a pas de double sens compliqué…
Le questionnaire se divise en trois parties principales, la première, on recoupe de plusieurs façons les mêmes questions mais avec des nuances, histoire de voir si vous avez compris les nuances, on s’occupe de la relation logique entre les termes des phrases. La deuxième partie traite des relations logiques entre les sens des mots. La troisième, on s’occupe des relations logiques entre symboles graphiques (on remplace les mots par des dessins et du coup, ça change tout !).
Sinon je suis en train de découvrir plein de nouvelles choses depuis hier, c’est très intéressant pour moi et me parle pas mal. Autrement dit, mettre des mots sur des sensations indéfinies, cela aide. Bon il va me falloir un peu de temps pour trier tout cela.
Je me pose cette question parce que plein de gens que je fréquente me renvoient à cette idée alors que je n’en ai pas la conscience si on veut. J’ai toujours eu des centres d’intérêts un peu particulier, je sais que je ne suis pas dans la norme (on me le reproche souvent de ne pas être “normal”) mais je n’avais pas vraiment fait le rapprochement avec l’idée de surdoué.
Je comprends mieux certaines choses comme le fait que les gens se sentaient souvent en concurrence par rapport à moi. En somme pour eux je leur en mettais plein la vue alors que cela n’a jamais été mon intention mais c’est ce qu’ils ressentent et, du coup, ils ne comprennent pas le fait que je puisse avoir certaines capacités intellectuelles tout en ayant d’autres difficultés qu’eux arrivent à résoudre facilement. Sauf que l’approche est différente entre eux et moi.
C’est ce contraste assez fort qui les pousse à croire que je joue un rôle et quand je leur dis que je suis capable de faire cela. Ils ne me croient pas, ils pensent que je me vante alors que non si je dis que je sais faire cela, je le peux.
Ce qui, en retour, m’empêche d’avoir de bonnes relations avec des personnes avec lesquelles je pourrai avoir des opportunités de travail… Mais voila je suis comme je suis et je n’y suis pour rien si je suis comme cela. Enfin bref tout cela est très compliqué et pas facile à gérer.
Bon, maintenant, je crois qu’ils commencent à l’accepter et que cela ne servait à rien de courir après moi pour me rattraper. Ce n’est pas cela le but. C’est de partager un bon ensemble…
Ce qui me fascine le plus, c’est de voir l’écart de compréhension qu’il existe entre plusieurs personnes et moi. Il y a toujours eu une forte différence dans la manière de comprendre. Ce qui est impressionnant. J’ai toujours eu l’impression de parler à des gens qui ne savaient faire du feu qu’avec du silex alors que moi je pensais qu’ils savaient faire du feu en fabriquant un briquet par eux-mêmes.
Là seule fois où cet écart n’existait pas, c’est lorsque j’ai rencontré une femme qui avait été prof de philo très jeune, là, du coup, nous parlions sur le même plan et c’était très agréable. Je souhaite à tout le monde de connaître ce moment de bonheur.
Merci Petrus, d’être passé sur ce blog et d’y avoir laissé votre témoignage.
Rejoignez nous sur le chat si vous en avez envie un de ces soirs 🙂 Vous pourrez certainement parler (entre autres) philosophie.
J’aime beaucoup ce site. Il est très intéressant. Je me suis mise au défit de faire le test en anglais. Et, j’y suis arrivée. Je m’interroge sur mon score…J’ai appris que j’étais HP il y a deux ans. Cela me bouscule profondément car, je me rends compte que tous les témoignages correspondent à mon vécu, mon ressenti, mes angoisses…existentielles et ce, depuis toujours. ça fait bizarre. Il faut que je m’apprivoise avec ce surdon et que je découvre qui je suis vraiment. Mon psy est en train de s’arracher les cheveux avec moi car, je présente plein de symptômes. Mais, je ne le lâcherai pas tant qu’il ne m’aura pas aidée à trouver mon identité propre. Je l’aime bien mon psy et je lui fais confiance.
Un joli témoignage – merci (:
J’aime beaucoup votre site, Cécile, et en plus vous dites que j’ai de l’humour, alors…
J’aurais bien répondu au questionnaire, mais mon anglais n’est pas assez “fluent” et j’ai la flemme de prendre mon dico pour décrypter le vocabulaire qui me fait défaut.
Je suis très touchée, à travers vous, par tous les témoignages que vous recevez et par les passes que vous offrez à ces serrures rouillées pour qu’enfin les portes s’ouvrent. Non, vous n’êtes pas différente, vous avez juste l’originalité d’une différence parmi d’autres dans ce monde qui se rassasie trop facilement d’uniformité et de standardisation.
Je vous souhaite, maintenant que l’albatros s’est envolé et plane avec élégance, de rallier à vous tous les petits et grands albatros pour qu’ils aient envie de vous suivre dans le vide du ciel, sans peur, sachant qu’il y a toujours une piste d’atterrissage ou un nid quelque part qui les attend.
Caroline
Pour tous les albatros à venir, merci de vos mots, Caroline…
Bonsoir,
– Merci beaucoup pour votre livre => tellement clair et “normal”, je l’ai lu, digéré… j’en suis à la relecture : c’est comme un bon gros édredon sous lequel se glisser quand il fait froid : confortable, chaud, rassurant et destressant.
Je ne sais pas si nous sommes surdoués mais même si nous ne sommes que quelques extraterrestres je suis rassurée de ne plus être seule. Certains témoignages de chatteurs m’ont fait hurler de rire (moi aussi j’ai appris à rire seule des mes propres blagues), d’autres m’ont fait sourire (fermer la porte à clé – 2 verrous- laisser les clés en travers sur la serrure au cas où… je me suis sentie tellement normale vous n’avez pas idée à quel point).
– Mon psy l’a lu => à 1ère vue “j’apparais” souvent au fil des pages.
– J’ai répondu au questionnaire… pour aider, pour avoir quelques minutes en Anglais…
– Merci pour votre site internet (découvert grâce à votre livre) : je l’ai ajouté à mes favoris, en raccourci pour le retrouver plus facilement au milieu des milliers de favoris qui m’occupent l’esprit.
Dans tous les cas, je passerai et repasserai dans le coin régulièrement pour prendre un bol d’oxygène de normalité à notre sauce. Nous sommes simplement doués différement.
Bonne continuation à vous.
Bienvenue au club des fermeurs de serrure à quadriple tour !
Merci de votre commentaire qui me touche beaucoup.
Merci, d’autant plus, parce que vous avez proposé la lecture de ce lire à votre psy. Grâce à vous, s’il en est convaincu, il aura ainsi quelques clés supplémentaires pour aider d’autres personnes.
Qui à leur tour, pourront ressentir le soulagement que vous avez ressenti.
Et c’est vraiment important.
Alors j’ai juste envie de terminer en disant… l’édredon remercie le châle 😉
Dommage, mon anglais n’est pas assez fluent…
Je n’ai lu que les commentaires se trouvant sur cette page. Excellente idée. Il fallait faire ça. Je me propose de faire un compte rendu pour un forum de jeunes insoumis roumains qui s’ignorent plus ou moins. Ça va leur donner des idées et accélérer leur évolution. Malgré la soixantaine et le fait que j’ai pas un instant vide, je me propose d’étudier tout ce que vous mettrez sur votre site.
Habitant à l’autre bout de l’Europe et après un bon quart de siècle d’études, sanctionnées par différents diplômes, toujours au plus haut qualificatif, je suis un vieux rebelle tous azimuts qui ignore ce que c’est que le fameux coefficient intellectuel. Mieux vaut tard que jamais. Grâce à vous, j’espère apprendre ça