Si seulement j’avais su (Mary Elaine Jacobsen)

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3 thoughts on “Si seulement j’avais su (Mary Elaine Jacobsen)

  1. Cette page me parle beaucoup, merci Cécile.
    L’espoir transparaît clairement.
    A peine cette page lue, que je viens de commander le livre de Marie Elaine Jacobsen cité ci-dessus ( The Gifted Adult: A Revolutionary Guide for Liberating Everyday Genius ) .
    Je suis en plein dans ces questionnements, et j’espère, après plus de 40 années passées dans l’ignorance de cette particularité qu’est la « douance » (mais qui statistiquement concerne 2 % de la population, ce qui est finalement énorme en nombre), qu’il me reste quelques années (j’espère une vingtaine d’années…) à vivre avec cette nouvelle
    lumière pour m’éclairer sur mon parcours.
    J’espère être en mesure d’avoir une réponse non vide à la question « qu’as-tu fait de ton talent ? » au moment de mon dernier souffle.

  2. Ce texte me parle, le témoignage de lechalote aussi, tellement. Je viens de confirmer l’hypothèse de ma douance et maintenant j’ai tellement envie d’en faire quelque chose. J’aimerais tellement trouver ce guide dont elle parle, quelqu’un pour me donner des pistes et me recadrer de temps en temps.
    Merci pour cet article plein d’espoir.

  3. Pourquoi est- ce que cet article me fait penser à une phrase d’une actrice française : « Si j’avais su que j’étais jolie…j’en aurais profité beaucoup plus ». Si j’avais su…mais je sais, et je mesure le chemin parcouru, pour moi, pour mes proches. Des années dans le brouillard, et enfin, une explication, enfin on parlait de moi. Mon mari, un cercle enfermé par éducation dans une boîte carrée, bien plus « surdouillet » que moi, mais ça y est, on sait qui on est, nos enfants n’auront pas à faire ce chemin là. Souvenir de mes douze ans, je me revois comme si c’était hier (je me souviens de tout, dempuis toujours, les paroles, les mots, les gestes, quand ils me posent question) assise sur mon lit, la porte est fermée, je me dis « je suis différente, je ne suis pas comme les autres », et tout en même temps : « tu es folle, arrête avec tes états d’âme, tu es comme les autres ». Non, je ne le suis pas, et j’aime ma différence, ma solitude, et la richesse de mes quelques amitiés, ce que j’ai fait de ma vie. Quand ma fille m’a dit un soir « Tu sais, maman, je crois que je suis différente, les autres n’aiment pas les mêmes choses que moi », j’ai pu lui répondre « Oui, tu l’es », et c’était doux. La yoga, la respiration, la méditation, sont certainement ce qui m’a fait le plus de bien dans ma vie, et que j’apprends à mes enfants. Les surdoués, plus que les autres, oublient de respirer, et pourtant, par leur extrême sensibilité et intuition, ils en ont besoin, bien plus que les autres. Et ce soir, je vous embrasse très fort, probablement parce que je suis heureuse.

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