Talent may be innate, while innate is not enough for being talented.
Studies run on neurogenesis show that studying (working out a point) can create new neurones in the part of “executive functions” of the brain (frontal cortex).
In an article of “Psychology today” on line, Scott Barry Kaufman reports the following “The prominent expertise researcher K. Anders Ericsson believes that, with the exception of fixed genetic factors determining body size and height, there are no innate constraints to the attainment of elite achievement for healthy individuals. According to Ericsson, the key determinant is not innate talent, but what he refers to as “deliberate practice”. Practice that is focused, productive, goal directed and where you can receive constant feedback”.
He also reports how he did test such an assertion by becoming a (very good) basket-ball player and a (very good) cellist, while actually attending a psychology curriculum.
The article “Teenage Brain: A work in progress (Fact Sheet) – A brief overview of research into brain development during adolescence “(1999) is also interesting :
“ principle of “use-it-or-lose-it:” neural connections, or synapses, that get exercised are retained, while those that don’t are lost. [….] While it’s known that both genes and environment play major roles in shaping early brain development, science still has much to learn about the relative influence of experience versus genes on the later maturation of the brain. Animal studies support a role for experience in late development, but no animal species undergoes anything comparable to humans’ protracted childhood and adolescence. Nor is it yet clear whether experience actually creates new neurons and synapses, or merely establishes transitory functional changes. […] first such longitudinal study of 145 children and adolescents, reported in l999 […] Prior to this study, research had shown that the brain overproduced gray matter for a brief period in early development—in the womb and for about the first 18 months of life—and then underwent just one bout of pruning. Researchers are now confronted with structural changes that occur much later in adolescence”.
Then… bad and good news for gifted and talented people !
1 – No need to be born gifted if one doesn’t work and maintain one’s “gifts”.
2 – Learning will certainly happen to be more efficient than in “others”
3 – Since action is the key word (effort… work…) get rid with procrastination !
Je ne sais pas trop où mettre ce lien, c’est un peu en marge de la douance mais ça cause de fonctionnement neurologique (qui peut sans doute concerner aussi les surdoués) et c’est aussi un parcours très “haut potentiel” (si Mme Gelbert n’est pas surdouée, je veux bien manger mon compte rendu de test) http://www.franceculture.fr/emission-la-marche-des-sciences-docteur-gisele-gelbert-mecanicienne-du-cerveau-mal-ecrit-2014-02-06
Une émission vraiment passionnante, ai-je trouvé.
Je copie ici la présentation de l’émission :
“Gisèle Gelbert est de ces personnages qui ont besoin d’aller au fond des choses, de creuser, de comprendre, de décortiquer pour mieux aider, de fouiller pour mieux analyser et trouver une solution adaptée. D’abord orthophoniste, elle a vite éprouvé le besoin de maîtriser les mystères du cerveau. Saisir pourquoi des adultes, et des enfants, ne parvenaient pas à écrire, parler, ou lire correctement ; appréhender les mécanismes de blocage qui faisaient de ces patients des “illettrés”, voire des handicapés aux yeux de la société, et les aider à sortir de ce tunnel infernal !
Devenue neurologue et aphasiologue (spécialiste de l’aphasie et de ses troubles), elle a mis en évidence chez des enfants non lecteurs, non transcripteurs et non parleurs, une pathologie spécifique du langage et a inventé une thérapeutique qui a changé la vie de nombre d’entre eux, et qui a fait école !
La magicienne des mots brisés, la fée des mots retrouvés, Gisèle Gelbert sera l’invité de l’émission spéciale “Grand portrait” de La Marche des sciences, portrait d’un parcours, d’une œuvre, entre vie publique et vie privée ; une plongée pour mieux comprendre les moteurs et les ressorts de notre invitée, son univers scientifique, mais aussi culturel, son patrimoine familial et personnel qui explique la femme médecin…
Elle est l’auteur de nombreux livres dont le dernier : Les mécaniciens de la lecture, est paru chez Odile Jacob en 2013.“
Un grand merci Tournevis de nous permettre de rencontrer cette grande dame Gisèle Gelbert et son oeuvre fantastique.
En écoutant attentivement le récit de sa vie, on peut noter quelques caractéristiques très propres aux surdouéEs, en effet: un désir d’apprendre et une curiosité sans limite, un très fort esprit critique et d’indépendance frisant l’insubordination, une méthode de travail et un travail acharnés, une pensée hors des carcans et des dogmes idéologiques de son époque, une capacité à lier théorie et pratique ainsi qu’à l’interdisciplinarité, le désir de former une relève, d’aider bien sûr et de relever les défis, de commencer là où tout le monde a échoué auparavant.
Enfin, vous noterez aussi, son sens de l’humour et sa modestie (pas fausse modestie, j’entends).
Fantastique histoire de vie, un très bel example de création et non Tournevis ce n’est donc pas aujourd’hui que vous allez devoir avaler vos résultats de tests !!! (smile)
Merci encore,
Chan
Super ! y’en a quatre ou cinq pages et après avoir regardé l’émission sur le “cerveau entérique” je ne me sentais pas d’infliger ça à mes pauvres boyaux 😉
(en plus, j’aime bien l’idée que je suis hp, même si ce n’est qu’à moitié)
Je me demande si la méthode de Gisèle Gelbert pourrait être adaptée à des dysfonctionnements du genre dyslexie ? Je n’ai pas écouté assez attentivement pour déceler si elle y faisait allusion ?
Pour l’émission, je ne sais pas si elle y fait allusion, il me faut la ré-ecouter, en ce sens. Mais c’est certainement, je dirais, une piste à explorer. Et puis, il y a ses livres et probablement aussi une opportunité de la contacter, pourquoi pas ?
Chan