Le surdon au quotidien en quelques mots plutôt qu’en 200 pages

Petite entorse à la ligne éditoriale du blog, pour des raisons techniques. Vous allez comprendre….

Plus encore que d’être fière, j’ai été très émue il y a quelques jours.

Je reçois, et j’en suis chaque fois très touchée, beaucoup de mails qui m’expriment l’émotion, le soulagement, le mieux, ressentis à la lecture de mon livre « Différence et Souffrance de l’Adulte Surdoué » (devenu depuis quelques mois, je le rappelle, « Etre un adulte surdoué : Bien vivre avec soi-même et avec les autres »).

« Ecrivez un livre, ça va être utile à beaucoup de monde ! » Chaque fois je m’émerveille de ce que cette petite phrase du Pr Lançon, que j’ai accepté d’écouter, a pu produire.

Il y a quelques jours, c’est un message d’un format un peu différent que j’ai reçu : un mp3. Oui, une chanson qui m’était dédicacée, forgée à partir de mots extraits de mon livre et qui avaient fait écho chez l’auteur de la chanson. Une chanson dont la musique et la voix qui la portaient m’ont particulièrement émue, bien au delà de la fierté que j’aurais pu ressentir à recevoir un message / témoignage qui saluait mon travail.

… Et puis cette chanson a une autre particularité : elle a été (et la musique qui l’accompagne) composée sur les bords de la Baltique, en Estonie. Internet a du bon, quand même, qui permet de porter des messages d’espoir encore plus loin qu’on ne pourrait parfois l’imaginer !

Et voici ce que m’a écrit Madis en accompagnement de son présent :

« Le chef d’orchestre estonien polymathe polyglotte, multiinstrumentaliste Madis Kareda était tellement reconnaissant et inspiré à la lecture de votre livre qu’il a inventé un cadeau un peu étrange pour l’auteur, s’est rendu au studio d’enregistrement de son camarade d’études Priit Pajussar, a sélectionné et enregistré des phrases du livre, et après les avoir traduites à Priit lui a demandé de composer une musique.

Mon souhait le plus profond est que ma chanson puisse aider ceux qui en ont besoin, pour les encourager à passer d’une spirale de la dépréciation à un épanouissement aussi bien intérieur qu’extérieur.

Mon second souhait c’est que les thérapeutes, en lisant votre livre, en écoutant ma chanson, comprennent vraiment l’importance d’aider les surdoués à sortir de leur trou noir.

… et mon troisième souhait, c’est que les DRH prennent conscience en lisant votre ouvrage et en écoutant ma chanson, qu’avoir des collaborateurs surdoués c’est une vraie plus value pour les entreprises tout aussi bien publiques que privées.

Si ma chanson peut toucher ceux qui en ont besoin, j’aurai l’impression d’avoir payé ma dette (sans bien savoir, d’ailleurs, de qui je suis débiteur !)« 

J’aurais préféré poster la chanson directement sur la page Facebook de Talentdifferent, témoin de certains moments plus personnels et subjectifs que je partage, alors que le blog a comme mission d’informer.

Mais Facebook n’accepte que des url (dont celle de ce billet par exemple) ou des formats photo/vidéo. Pas de format musique. Alors je triche un peu : j’utilise Talentdifferent pour accueillir le format mp3… et la page Fb récupérera automatiquement l’url de ce billet

Mais en même temps… oui, peut être que cette chanson parlera à quelqu’un qui en a besoin et qui, pour 1.000 vraies bonnes raisons, ne peut ou veut pas se plonger dans un livre de 200 pages sur le surdon, quel qu’en soit l’auteur.

… Et puis j’aime beaucoup la voix et la musique !

Lecteur et auteur de l’idée : Madis Kareda – musique écrite par Priit Pajusaar, texte issu du livre « Différence et Souffrance de l’adulte surdoué  » de Cécile Bost.

15 thoughts on “Le surdon au quotidien en quelques mots plutôt qu’en 200 pages

  1. Ces mots me touchent, cette musique me touche, cette voix si profonde me touche quelque chose enfin me touche dans ce monde que je ne supporte plus.
    Merci pour ces minutes qui m’ont fait du bien.

  2. Quelle belle voix Madis ! Je me retrouve dans cette chanson. C’est curieux, je peux enfin expliquer pourquoi je me suis toujours sentie différente et pourquoi ce décalage également avec les autres.
    Rassurez-vous, je le vis bien maintenant après avoir beaucoup « zigzagué » dans ma vie professionnelle. J’ai enfin pris la bonne décision et je m’y suis tenue jusqu’au bout : faire ce que j’ai envie de faire, ce que j’aime faire, aider les autres (cela fait 5 ans maintenant) : Je suis devenue psychologue, je suis aussi psychothérapeute (musico) ! Je me réalise et j’apprends au quotidien grâce à mon métier. Avec mes patients et ce que je leur apporte.
    Merci pour votre éclairage !

  3. Merci à tous et chacun qui laisse une trace dans ce blogue. Cette musique et ses paroles qui passent le message d’espoir en quelques minutes. Quel beau cadeau pour l’auteure d’écouter ses mots qui sauvent quelques uns de tomber dans un puit de souffrance proche de l’intolérable douleur qui sort de nulle part sans nous aviser. Cette créativité débordante qui dérange et oui… je suis d’accord avec l’auteure il fault la canaliser dans le jardinage, la peinture etc etc. Et me voilà apaiser après vous avoir écrit car je me sens partie d’un tout qui me ressemble enfin!

    1. Oui, je trouve aussi que cette musique lancinante, et la voix qui l’accompagnent, aident à s’apaiser.
      …. Mais je n’ai pas pris le temps de relever les paroles ! (si ce n’est qu’en l’écoutant, j’ai retrouvé certains des mots, des phrases que j’avais écrits)

  4. Bonjour,
    En ces temps de pandémie je vis très mal toute cette bêtise qui est déversée sur les ondes, et autres moyens de communications que ce soit des points de vu politiques ou journalistiques et même d’un certain corps médical, sans compter les gens lambdas ( j’essaie de ne pas généraliser mais j’ai l’impression d’être cerné)
    Beaucoup de décisions prises sont irréfléchies voire calculées pour des motifs inavouables et pendant ce temps le peuple souffre, à peur et meurt.
    Et ça me rend dingue.
    Voilà je me suis un peu soulagé et vous parlant de ces injustices mortelles.

    1. Bonsoir AR

      Quelquechose me dit que vous n’avez pas été seul à expérimenter ce que vous exprimez.
      Pour ma part, je me suis efforcée d’échapper à ces flots d’information en ne faisant que lire la presse (ce qui me permet de sélectionner et non d’être envahie)… et puis j’ai volontairement cherché à lire les nouvelles de ce monde nouveau qui émerge et point, ici et là, sous les remous chaotiques d’un monde qui refuse de finir.

  5. MERCI pour votre approche à la fois pragmatique (et maintenant je fais quoi…?) et non dépourvue d’humour vis à vis des répercussions au quotidien de nos singularités « empêcheuses de tourner en rond ». Votre façon de relativiser les manifestations (et conséquences) de ces décalages et de proposer des pistes concrètes et décomplexées pour « faire avec » sans « prise de tête » (excusez-moi l’expression…) est vraiment unique : vraiment MERCI d’avoir pris le temps de témoigner et d’écrire ces 2 ouvrages !
    Un grand MERCI également pour la richesse de la biblio qui accompagne vos ouvrages et votre blog !
    Est-il possible de vous joindre « en off » ? ( j’aurais un conseil à vous demander, mais ne souhaite pas qu’il soit publié sur le blog…).

  6. Dans ma tête les idées galopent sans cesse, les musiques également, toutes les musiques de la vie quotidienne, la musique du vent, de la mer, …..
    J’ai peur aussi, tout le temps.
    Et pourtant, c’est comme un volcan bouillonnant, j’essaye de le contenir, mais je n’y arrive plus…

    1. La tyrannie des pensées qui tournent sans cesse
      C’est important de pouvoir avoir une activité créative sur laquelle se concentrer : jardinage, peinture, menuiserie, mécanique… ça ralentit les pensées, ça dérive les pensées négatives… et « faire » est très on pour le moral 🙂

  7. Formidable ! Quelle idée créative, quel partage généreux et original, la musique dépasse les frontières ! Merci Cécile, Madis Kareda et Priit Pajussaar.

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