Wikipedia says :
“Epigenetics is the study of heritable changes in phenotype (appearance) or gene expression caused by mechanisms other than changes in the underlying DNA sequence, hence the name epi- (Greek: επί– over, above) –genetics. These changes may remain through cell divisions for the remainder of the cell’s life and may also last for multiple generations. However, there is no change in the underlying DNA sequence of the organism; instead, non-genetic factors cause the organism’s genes to behave (or “express themselves”) differently.”
Epigenetics as a discipline emerged in the early 40’s. The study of the human genome reactivated it.
Could it be possible that epigenetics may contribute to ease debates related to fix whether giftedness is innate or acquired ?
… I wonder if, thanks to epigenetics, a hereditary marking (of any type) could be identified in lines of descent in artists, scientists, sportsmen/women (generally speaking creative people with a certain specialization in a field – I think of the Monod family for instance). I wonder if some brain areas could be shaped in a certain way (those who grow up in these families learn to live, to learn, to think along with in-family rules – those coming from outside have difficulties complying with or even “understanding” the family wordings).
Russians have run a lot of studies on « famous brains ». Until the fall of the soviet empire these studies had remained secretive. I would be interested to know if (and in which directions if yes) the russian research on brains and intelligence has gone forward.
Pardonnez moi mais je ne comprends pas vos allusions ici. En quoi les concepts de l’épigénétique permettent ils de réconcilier l’inné et l’acquis sur le concept du “surdon” ? C’est à dire que là je ne vois pas encore ce que voient vos yeux…
A moins que ce ne soit juste une proposition de dissolution du problème (inné versus acquis) ?
Bien à vous,
LL
Vous avez assez plutôt bien résumé : « proposition de dissolution du problème (inné versus acquis) » me convient bien 🙂
Voici ce que j’ai lu récemment dans « Les Enjeux – Les Echos » de janvier 2011 – p35 : « le génome s’accompagnerait d’un « épigénome », sorte d’intermédiaire entre les influences extérieures et la matrice génétique, qui jetterait alors un pont entre inné et acquis. Situé au sein de la cellule, il serait capable d’agir sur l’ADN (ou son expression) sans l’altérer, mais rendrait aussi « héréditaires », pour un temps, certaines de ces influences sans pour autant les inscrire sur les chromosomes. […] Le génome « écrit » le texte de la vie, l’épigénome le « lit », l’interprète. […] On sait désormais que la plupart des maladies multifactorielles dépendent à la fois de facteurs génétiques et environnementaux. »
A la lecture de cet article je n’ai pu m’empêcher de faire un rapprochement avec tout ce que j’ai lu sur le surdon.
– Il y a de l’inné dans le surdon (architecture et « cablage » du cerveau).
– L’apprentissage favorise la neurogénèse (à tout âge si j’ai bien compris)
– Ce dernier point confirme l’importance de l’environnement pour la stimulation cérébrale (tout comme faire du sport est bon pour se muscler)
Le surdon ne peut s’épanouir que s’il dispose des bonnes conditions pour ça : non seulement l’environnement qui ne le condamne pas, mais aussi la culture (au sens culture physique, l’exercice)
… Je me suis demandé si, grâce à l’épigénétique, on ne pourrait pas constater un marquage héréditaire (lequel ?, aucune idée) dans les lignées d’artistes, de scientifiques, de sportifs (de créatifs spécialisés dans un domaine précis). Je me demande si certaines aires cérébrales ne pourraient pas être modelées d’une façon ou d’une autre (ceux qui vivent dans ces familles apprennent à vivre, à apprendre, à penser, selon des règles propres – ceux qui y sont extérieurs ont parfois du mal à le vivre).
La dernière phrase de mon billet était un peu assertive… Pour autant, j’ai le pressentiment qu’il y a une piste à suivre (qu’en ont à dire les russes qui ont une collection impressionnantes de cerveaux qu’ils ont analysés ? ont-ils procédé à des études longitudinales de la sorte ? je sais que la fin du système soviétique a permis la publication de beaucoup de recherches sur le cerveau, je serais intéressée de savoir si (et dans quelles directions) la recherche a continué depuis).