I.Q. or not I.Q. ? Identifying Giftedness (2 / 12 ) – Theories on intelligence

12 thoughts on “I.Q. or not I.Q. ? Identifying Giftedness (2 / 12 ) – Theories on intelligence

  1. bonsoir à tous, c’est la 1ère fois que je m’exprime. J’ai 50 ans et après des errances psychiatriques et psychologiques où tout le monde m’a collé des diagnostics différents , je suis tombée sur le bouquin de siaud-facchin en 2012, pas moyen d’obtenir 1 rdv avec elle, j’ai été entendue par une de ses neuro psychologues qui m’a dit que je présentais toutes les caractéristiques HPI mais qu’elle ne pouvait pas me faire passer le bilan car du fait de mes traumatismes complexes( maltraitances répétitives) la structure avait dû être affectée et que le résultat ne serait pas significatif. 4 ans après, en souffrance absolue , j’ai pris rdv avec Mr Bak qui a dit qu’il fallait essayer quand même et ce, malgré de nombreuses dissynchronies, j’ai donc passé le bilan neuro-psychologique complet incluant le WAIS, j’ai rdv pour la restitution le 20 juillet mais je me sens très déprimée et en détresse car je pense que je me suis vautrée. Concernant la compétence verbale, la vitesse de traitement, et le balayage visuo-spatial, j’ai excellé, quant au calcul mental et la mémorisation des formes géométriques, on aurait dit une attardée mentale, donc très grande hétérogénéité. j’ai dit en conclusion à la neuro que tout ça m’avait déprimée car ma forme d’intelligence n’est pas évaluable.
    J’ai très peur de la restitution car je pense que le chiffre ne va pas être significatif, je suis complètement perdue et dénarcissisée, je ne sais pas ce que je vais devenir. Est-ce que l’un d’entre vous a déjà vécu cette angoisse? Et que deviennent ceux qui sont surdoués mais non reconnus par les tests? Merci de me répondre car angoissée et découragée.

    1. Bonsoir zébrette

      Qui n’a pas connu l’angoisse de la passation des tests…
      Et pire encore pour ceux qui, affectés par une dépression ou un handicap (“dys” et inhibition intellectuelle en font partie) et/ou plombés par des médicaments ont eu un résultat de test qui indiquait moins de 130.
      L’un des lecteurs de Talentdifferent a eu cette remarque extraordinaire de la part de la personne qui lui avait fait passer le test “si vous n’étiez pas dépressif, vous seriez surdoué” – à hurler de rire quant à l’ignorance de la personne qui faisait passer le test… si ce n’était pas terrible pour celui qui avait obtenu ce résultat.
      On prête à Binet d’avoir dit : “l’intelligence c’est ce que mesurent mes tests” – dit autrement : “réussir” au test = avoir plus de 130 indique juste qu’on a su passer les différents sub tests “comme il fallait”.
      Un test qui ne sait pas lire entre les lignes de la dépression qui ralentit le processus de penser, plombe la concentration et la mémoire, voire tout simplement la motivation pour passer le test.
      Un test qui ne sait pas ce que c’est que tous les handicaps en “dys-“, qui ne sait pas prendre en compte la surdité ou la cécité; qui est calculé sur la base d’un référentiel culturel qui n’est pas forcément celui de la personne qui le passe.
      Un test limité qui était au départ construit pour détecter les enfants qui avaient du mal à suivre à l’école, et qui devient le test de référence pour ceux qui sortent de la moyenne par le haut parce que tout va très bien pour eux.

      Si ce test ne vous estampille pas surdouée, alors que va t-il se passer ?
      Est-ce qu’alors vous allez devoir vous interdire de veiller à respecter vos besoins les plus intimes en matière d’intensité, d’hypersensibilité, d’empathie et de besoin de complexité.
      Est-ce que vous allez devoir vous interdire de ne pas penser comme tout le monde, d’aller chercher plus loin, que les autres, de diverger plus loin qu’eux.
      En un mot, est-ce que le résultat de ce test va vous obliger à vous conformer, parce que ce test, établi par des gens moyens, DIT ce qu’est la LOI ? Devez vous obéir à ce que peut induire un résultat de test qui dans les faits, est grossier ?
      Si vous faîtes une compétition de ski en ayant une cheville foulée et que vous abandonnez, est-ce que ça veut dire que vous êtes nulle en ski et qu’il faut vous interdire de remonter sur les planches ?
      Si vous faîtes de la natation synchronisée avec un rhume et n’arrivez pas à suivre le rythme lors d’une compétition, est-ce que ça veut dire que vous n’avez pas le droit de faire de la natation synchronisée ?
      Si vous avez une jambe plus courte que l’autre et qu’on vous demande de monter un escalier 4 à 4 au même rythme que ceux qui ont deux jambes de même longueur, est-ce que ça veut dire que vous êtes une incapable si vous n’y arrivez pas ?
      Dans les faits, c’est le regard de l’autre qu’il faut questionner, pas vous.
      .. Mais je sais combien le regard de l’autre peut être dur à supporter, surtout quand on ne s’aime pas, quand on a une si faible estime de soi…

      Au regard de votre âge, on peut raisonnablement supposer que les résultats de ce test ne sont pas destinés à plaider votre cause pour un saut de classe à l’école.
      … Seraient-ils destinés à aller convaincre un(e) thérapeute qu’il faut vous regarder différemment ?
      Si c’est le cas, je pense alors qu’il vaut mieux changer de thérapeute : si il/elle n’est pas sensibilisé(e) et pas en capacité de vous identifier / vous accepter dans votre mode de fonctionnement singulier, alors il/elle ne saura pas vous accompagner selon vos besoins (surtout que pour traiter les traumatismes quand on est surdoué, il faut comprendre l’importance de l’intensité du ressenti des traumatismes, il faut comprendre la puissance de la capacité à se dissocier pour surmonter ses traumatismes, au prix d’efforts qui ont un impact important sur votre personnalité , mais aussi et surtout, sur votre santé – comme tout le monde, mais plus encore, parce que vous êtes surdouée).

      Gardez en tête ce que vous a dit la neuropsychologue de Cogitoz’ : son jugement est le meilleur.
      .. Et n’hésitez pas à débriefer avec F. Bak qui vous a encouragé à passer le test. Lui aussi a compris votre fonctionnement singulier. La passation du test devrait affiner les points sur lesquels vous pourrez vous appuyer et mettre en lumière et expliquer les faiblesses.

      Rappelez vous : le plus important n’est pas d’être estampillée, c’est d’aller mieux.
      Apprendre à comprendre ce que sont vos besoins, les écouter, les accepter, c’est l’essentiel.
      Le résultat du test est secondaire..Mais suivant le résultat, c’est vrai, ça peut demander un travail de deuil : celui de ne pas être “comme tout le monde”
      Alors, la présence à vos côtés d’un thérapeute qui vous aidera à vous accepter dans votre singularité est primordiale.

      1. Bonsoir Cécile,

        Cette question de l’utilité du thérapeute est d’actualité pour moi. Ceci parce que 11 semaines après avoir été identifié, je redescends des jours de la découverte pour me rendre compte que les quelques freins que j’ai lâchés me font me retrouver face à des difficultés que j’avais mis de côté durant presque vingt ans en me forçant à une vie normale (travail, famille, enfants etc…). Gros retour du refoulé en somme.
        La psy qui m’a identifié me fait une offre d’accompagnement que je considère de près car je ressens que c’est quelqu’un d’une très grande qualité.
        Pourtant, je suis super en colère contre les psys. J’en ai vu, payés et usés durant des années. Je n’en rien tiré, rien du tout. Au mieux une accusation d’être un séducteur. Ce que je lis aujourd’hui presque étymologiquement comme un aveu d’impuissance. Du genre, vous ne rentrez pas dans les rails, vous résistez, vous essayez de me faire tourner en bourrique. Autant me dire clairement qu’ils ne me cernaient pas… Mieux, j’en ai acquis le dégout d’un métier qui me passionnait et auquel je voulais me former. Tout simplement parce que je me suis dit que rien n’est efficace dans ce domaine.
        Bon, passé ce cri de rage, la psy que j’ai rencontrée m’a confronté à ceci d’extraordinaire. Comme je suis très empathique, je ne vais pas dire que cela était chez elle ou moi (je me perds trop vite en étant comme une éponge résonnante). Je me suis senti uni comme trop rarement, l’esprit clair, les sentiments clairs, le corps apaisé et vivant. Cela m’a fort troublé car je n’ai que trop rarement ressenti cela encore face à un professionnel.
        Alors, qu’est-ce que les psys peuvent nous apporter? Je suis tenté de le rejeter en bloc et à me condamner à l’adaptation la moins souffrante possible et dieu sait que c’est parfois difficile, acrobatique, sur le fil du rasoir etc…si pas avec l’envie de disparaître plus ou moins définitivement par moments.
        Surtout qu’ici, comme j’ai tenté de l’exprimer j’ai ressenti une possible harmonie.
        Franchement, y a-t’il un peu de paix pour nous, un peu de sens, un bout de sol solide sur lequel se tenir, se lever et se donner?
        Affectueusement

        1. Bonjour @ Marc
          Voir plutôt bonsoir car ici â MacKay Harbour
          Il est 7h43 et en France 23h45.
          Nous avons , si cela peut te rassurer ou te conforter dans ton opinion , Marc, une certaine forme d’errance, transhumance et sommes passés entre les mains de divers psy…avec des fortunes diverses en terme d’écoute, de compréhension .
          J’aime bien ton expression de terme d’éponge résonnante qui meme si elle est antinomique ou antiphysiologique, correspond à deux capacités pas si orthogonalement opposées que cela car nous ne sommes pas des corps inertes comme une éponge ( à l’état d’objet commercial et utilitaire) en fait sur le plan analogique et vû ma passion de jeunesse pour tout ce qui était science , je pense maintenant plus â une image de couplage laser ou qd on excited une cavité résonnante avec la bonne fréquence on voit subitement surgir un rayonnement d’une intensité incroyable et d’une pureté hors d’un commun. J’imagine le bonheur des scientifiques qui ont réussi cette alchimie pour la première fois.

          Le gros problème de la prise en charge psychologique est que l’on s’adresse à la psyché des gens ( truisme) avec donc de façon alternative un émetteur et un récepteur qui ne s’expriment pas de la même façon (avec une certaine forme de rapport signal/ bruit) pouvant altérer le message, les mots n’ayant pas forcément la même signification pour tout le monde, et d’autre part , ce discours peut être explicité ou altèré par la théorie mise en oeuvre par le psychologue!
          Je pense là surtout aux versions psychanalytiques mais aussi aux versions trop simplistes de nombres de psychologues.
          Personnellement , je m’ enquière toujours des théories utilisées par le psychologue et lit un ou deux bouquins de référence sur le modus operandi de celui-ci .
          Déjà si la théorie sur le plan conceptuel me paraît non aboutie simpliste je passe mon chemin.
          Apres l’appréhension du professionnel que l’on a en face de soi est essentielle , je pense que tout le monde est d’accord sur ce plan la .
          Quelque part ouvrir sa psyché à autrui est un geste de confiance.
          L’objectif global d’une prise en charge psychologique est quelque part d’arriver à modifier son propre point de vue , pour sortit d’une situation de souffrance répétitive .
          Pour cela il faut arriver à modifier son ego , ses croyances parfois les impératifs auxquels on est soumis depuis la petite enfance( c’est les “je dois” , “il faut”, la peur du regard des autres etc…)
          Lutter contre sa propre tendance au perfectionnisme surtout quand on est thqi avec des DYS , à savoir conceptualiser les risques d’erreurs récurrentes , comment limiter ce risque d’erreur et en même temps ne pas s’en vouloir quand cela arrive( savoir se câliner soi meme et prendre soin avec bienveillance de soi meme car on devient son propre Parent en devenant adulte dans la théorie transactionnelle qui pour moi est très interessante car servant de base solide pour s’interpréter)
          Apres personnellement pleins d’autre théories m’ont passionné et sans que j’aille voir pour autant un psy utilisant cette théorie que ce soit les théories de Palo Alto
          Bateson et Watslawick)
          On trouve actuellement des métathéories dites intégratives qui essayent de prendre le plus signifant des théories princeps , et qui sont peut être le plus susceptibles de faire avancer le schmilblick et de permettre aux patients de se sentir compris dans leur être , c’est à dire tout bêtement dans leur complexité!!!
          Voilà en résumé comme je fais moi pour essayer de m’améliorer personnellement!
          En tout si vous avez un bon feeling , Marc ,
          C’est peut être le moment de s’écouter!!!:-)
          Bonne nuit

    2. Surdoué ne veut pas dire exceller en tout!
      Il faut accepter mentalement de ne pas être performant partout!
      Voir l’interview de Gregoire….
      Un seul indice très nettement au dessus de la norme soit 135 pour certains et meme 125 pour d’autres suffit!
      Après il faut juste comprendre que l’hétérogénéité du fonctionnement cognitif correspond justement aux problème de la reconnaissance d’une surdouance cachée et donc encore non reconnue par les professionnels de santé en France.
      Amicalement
      Relisez bien le commentaire de Cécile
      Elle parle d’or
      Je vous recommande aussi le site précoce DYS et serein!

  2. C’est un peu embêtant le fait d’avoir pris les considérations conceptualistes de la société comme base d’étude de l’intelligence; mais on n’y peut rien car c’est ainsi que beaucoup de sciences ont evolué. J’espère qu’il aura une connection plus forte entre ces réflexions et les neurosciences (et en général avec tout ce que les sciences naturelles et exactes peuvent contribuer)

  3. ô grand esprit de l’escalier, me revoilà…

    et quid de l’intelligence naturaliste ? “intelligence” à part entière ou simple combinaison de je-ne-sais quelles autres ? elle m’intéresse tout particulièrement, celle-là…
    en effet, tu parles des huit formes d’intelligences de Gardner mais n’en cites que sept

    pas trouvé (mais pas trop cherché) plus scientifique que ces sites qui ont le mérite de décrire en qqs mots :

    http://sites.cssmi.qc.ca/lmathieu/spip.php?article27
    http://www.soniafournier.com/intelligence/forme/index.php
    http://www.cs-renelevesque.qc.ca/recit/description_des_huit_types_d.html

  4. zut, le suspense est toujours aussi insoutenable…
    merci en tout cas de cette synthèse des principales théories de l’intelligence

  5. Merci Stéphanie
    C’est clair, fluide, logique, si intéressant et prometteur d’ouvertures que ça en devient délicieux…merci et vivement la suite

  6. Enfin une synthèse clairement rédigée,
    sur cette question, trop souvent abordée,
    avec une coupable, et indicible légèreté,
    car qu’est-ce vraiment qu’intelligérer ?

    Bien des approches, aujourd’hui dépassées,
    nous montrent combien grande est la difficulté,
    pour cette notion, d’être bien appréhendée !

    A Stéphanie,

    Jean-Louis, cet éternel givré,
    qui attend la suite avec impatience,

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