I.Q. or not I.Q. ? Identifying giftedness (6 / 12 ) – Wechsler scales : psychometric qualities which do not fit HP personalities 1 February 201219 October 2016 Talent DifferentHelping and Counseling, In depth, Psychology, References Share the post "I.Q. or not I.Q. ? Identifying giftedness (6 / 12 ) – Wechsler scales : psychometric qualities which do not fit HP personalities" FacebookTwitterShare…
Concernant la vitesse et l’intelligence, un article très intéressant de Michel Chew sur Cogn-IQ (http://www.cogn-iq.org/archives/506). Je fais l’hypothèse pour ma part que l’Indice de Mémoire de Travail ne mesure pas du tout la même chose chez le “tout-venant” que chez le HP pour la simple raison que le HP n’utilise pas les mêmes “algorithmes” de traitement d’information. Je fais l’hypothèse également d’une manière générale que le HP, et notamment le HP-complexe, n’entretient pas la même relation à l’espace et au temps que le “tout-venant” et ne recherche donc pas les informations exactement de la même manière dans sa mémoire (question “d’indexation” de l’information en quelque sorte…). Mais je conviens ici que ces hypothèses ont besoin d’étayage… Reply
Merci Laurent de cet apport ! Je conçois Talentdifferent comme un centre de ressources, une base qui permette de faire avancer le sujet HP. Alors, étayées ou pas, merci de nous avoir fait part de vos hypothèses : elles vont dans ce sens. Reply
Merci également Laurent ! J’ai moi aussi des tonnes d’hypothèses, et je suis en train de réfléchir à un projet de thèse. Mais en fait, il faudrait plusieurs thèses pour tester mes hypothèses 🙂 Reply
Laissez en à d’autres, Stéphanie !… Pour ma part, ce sont les hypothèses qui font “avancer” le débat et le questionnement qui va avec. Les réponses ne sont “que” des questions en quelque sorte, ce sont les maths qui m’ont appris çà et l’adage populaire “on ne trouve que ce que l’on cherche” : y voyez vous l’enfermement également, à savoir : on ne cherche que ce que l’on trouve ? Il y a un énorme écart entre les faits et leur interprétation par des modèles/théories et cet écart parle de l’observateur selon moi, de ses limites, de sa capacité à questionner, à raisonner, à chercher, à trouver et de son humilité devant les faits, devant la réalité. Aussi, modestement, je vous encourage à vous lancer dans votre première thèse, Stéphanie et peut-être, si cela vous est possible, vous pourrez et aurez envie de former ensuite d’autres thésards sur des sujets connexes ? Bien à vous, Reply
Je ne sais pas si c’est dans le sujet ou pas, mais j’ai un peu analysé la façon dont je mémorise certaines choses. Par exemple, j’ai toujours eu du mal avec les poésies, car elles ne présentent ni sens ni grand intérêt pour moi (même celles que je trouve belles). Par contre, j’ai une très bonne mémoire musicale ; ainsi, si je ne sais pas réciter “Le corbeau et le renard”, je sais le chanter tel que je l’ai appris à la chorale (version Frères Jacques, je crois). Je pense que c’est sur ce principe qu’autrefois on faisait chantonner aux enfants l’alphabet, les tables d’opérations… J’ai une très mauvaise mémoire des noms (propres et communs). Par contre, une bonne mémoire des chiffres ; et pour en arriver au système d’indexation dont parle Laurent, je mémorise les n° de téléphone en indexant les nombres dans diverses cases : je sais où vivent les gens, donc les deux premiers chiffres sont dans une case liée à ce fait ; dans mon coin géographique, la plupart des n° commencent ensuite par deux ou trois séries de deux nombres, donc ça va dans une autre case (untel est lié à 61 27, telle autre à 34 66 etc.). Il ne me reste donc à mémoriser pour chaque personne que les quatre derniers chiffres, ce qui est aisé. 🙂 Je ne sais pas si je suis très claire ? Je trouve souvent plus simple et plus rapide de retenir des séries de nombres plutôt que de m’embêter à chercher le papier où elles sont notées mais là , je ne sais pas trop comment c’est indexé (par ex., les seize chiffres de ma carte bleue dont j’ai eu besoin pour des achats en ligne). Chaque série de quatre chiffres est mémorisée selon une sorte de logique interne que je n’ai pas décryptée. J’avoue que j’aimerais avoir une meilleure mémoire de noms et des mots, car cette faiblesse me handicape souvent (dans la vie courante, et pour l’apprentissage des langues), quitte à moins bien mémoriser les chiffres (c’est rigolo, mais moins utile, je trouve). Reply
J’ai retenu de mes “leçons” sur la mémoire, qd j’étais étudiant, que pour mémoriser beaucoup de données, il semble nécessaire d’établir beaucoup de liens entre elles. Il y a l’analogie, connue, avec le récit narratif (ou la chanson comme vous le rapportez qui est d’une certaine manière un récit narratif) : chaque donnée à mémoriser occupe une place particulière dans le récit. Mais le récit a ses limites : il est séquentiel. En étudiant des algorithmes de classement d’informations (gestion de base de données par exemple), il est possible d’y voir des analogies utiles pour le quotidien, notamment l’idée que chaque donnée peut être incluse/répertoriée par un grand nombre de “champs”. + ce nombre est élevé et + la mémorisation est aisée. C’est un peu l’idée du nombre d’occurrences mise en Å“uvre par un moteur de recherches, par exemple. La pertinence d’une réponse est ainsi corrélée à ce nombre d’occurrence. La limite de ce procédé est qu’elle opacifie en quelque sorte les “signaux faibles”, pourtant parfois prometteurs dans les résultats. Enfin, concernant les HP, je conjecture une analogie avec le concept de synesthésie : prendre en compte 5 champs principaux (avec de multiples variables pour chacun..) d’indexation d’une donnée. Ainsi, schématiquement, à une donnée particulière est associée une “matrice” de variables multiples, incluant bien évidemment non seulement l’espace mais aussi le temps… Cela semble compliqué comme cela mais demandez à un Å“nologue ou à un “nez” ce qu’il en pense, lui qui peut se souvenir d’un parfum ou d’un vin de multiples manières, dans l’espace et ds le temps (multiples dégustations….), de ses formes visuelles, auditives (pourquoi pas le contexte d’une dégustation ?), gustatives, odorantes, tactiles, ainsi que les contextes singuliers et spécifiques des dégustations (lieu, climat, personnes, époque de l’année, année etc…)… bien à vous, Reply
Deux ans plus tard (ce n’est plus un escalier, à ce stade-là )… je pense en effet que ma mémoire fonctionne sur le modèle décrit par Laurent : à chaque donnée est associée une matrice de variables multiples. Je ne saurais pas décrire plus précisément mais cette image me semble bien correspondre à mes dernières observations. Du coup, un truc trop “simple” comme un mot a du mal à être mémorisé parce que la matrice est incomplète ? Par ailleurs, j’ai écrit précédemment que j’avais une bonne mémoire des chiffres, ce qui est faux (un chiffre ou une suite de chiffres n’ont pour moi aucun sens ou la matrice est incomplète), ce sont les nombres que je mémorise assez facilement, pour les raisons précédemment expliquées. Il me semble d’ailleurs que les choses complexes sont plus faciles à retenir ou à faire que les choses simples, parce qu’il y a davantage de repères ? Serait-ce également une caractéristique des personnes à haut potentiel ? Je relis la série des articles de Stéphanie Aubertin et les apprécie toujours autant, ils sont excellents. Reply
C’est vraiment intéressant. Je ne découvre pas tout parce que j’avais quelques notions sur le sujet mais ça complète grandement mes connaissances. Merci Reply
Merci Stéphanie, pour ce billet qui commence à répondre à mes multiples interrogations 🙂 J’attends la suite avec toujours autant d’intérêt (et d’impatience). Reply
Concernant la vitesse et l’intelligence, un article très intéressant de Michel Chew sur Cogn-IQ (http://www.cogn-iq.org/archives/506). Je fais l’hypothèse pour ma part que l’Indice de Mémoire de Travail ne mesure pas du tout la même chose chez le “tout-venant” que chez le HP pour la simple raison que le HP n’utilise pas les mêmes “algorithmes” de traitement d’information. Je fais l’hypothèse également d’une manière générale que le HP, et notamment le HP-complexe, n’entretient pas la même relation à l’espace et au temps que le “tout-venant” et ne recherche donc pas les informations exactement de la même manière dans sa mémoire (question “d’indexation” de l’information en quelque sorte…). Mais je conviens ici que ces hypothèses ont besoin d’étayage…
Merci Laurent de cet apport !
Je conçois Talentdifferent comme un centre de ressources, une base qui permette de faire avancer le sujet HP.
Alors, étayées ou pas, merci de nous avoir fait part de vos hypothèses : elles vont dans ce sens.
Merci également Laurent !
J’ai moi aussi des tonnes d’hypothèses, et je suis en train de réfléchir à un projet de thèse. Mais en fait, il faudrait plusieurs thèses pour tester mes hypothèses 🙂
Laissez en à d’autres, Stéphanie !… Pour ma part, ce sont les hypothèses qui font “avancer” le débat et le questionnement qui va avec. Les réponses ne sont “que” des questions en quelque sorte, ce sont les maths qui m’ont appris çà et l’adage populaire “on ne trouve que ce que l’on cherche” : y voyez vous l’enfermement également, à savoir : on ne cherche que ce que l’on trouve ? Il y a un énorme écart entre les faits et leur interprétation par des modèles/théories et cet écart parle de l’observateur selon moi, de ses limites, de sa capacité à questionner, à raisonner, à chercher, à trouver et de son humilité devant les faits, devant la réalité. Aussi, modestement, je vous encourage à vous lancer dans votre première thèse, Stéphanie et peut-être, si cela vous est possible, vous pourrez et aurez envie de former ensuite d’autres thésards sur des sujets connexes ?
Bien à vous,
Je ne sais pas si c’est dans le sujet ou pas, mais j’ai un peu analysé la façon dont je mémorise certaines choses.
Par exemple, j’ai toujours eu du mal avec les poésies, car elles ne présentent ni sens ni grand intérêt pour moi (même celles que je trouve belles). Par contre, j’ai une très bonne mémoire musicale ; ainsi, si je ne sais pas réciter “Le corbeau et le renard”, je sais le chanter tel que je l’ai appris à la chorale (version Frères Jacques, je crois). Je pense que c’est sur ce principe qu’autrefois on faisait chantonner aux enfants l’alphabet, les tables d’opérations…
J’ai une très mauvaise mémoire des noms (propres et communs). Par contre, une bonne mémoire des chiffres ; et pour en arriver au système d’indexation dont parle Laurent, je mémorise les n° de téléphone en indexant les nombres dans diverses cases : je sais où vivent les gens, donc les deux premiers chiffres sont dans une case liée à ce fait ; dans mon coin géographique, la plupart des n° commencent ensuite par deux ou trois séries de deux nombres, donc ça va dans une autre case (untel est lié à 61 27, telle autre à 34 66 etc.). Il ne me reste donc à mémoriser pour chaque personne que les quatre derniers chiffres, ce qui est aisé. 🙂
Je ne sais pas si je suis très claire ?
Je trouve souvent plus simple et plus rapide de retenir des séries de nombres plutôt que de m’embêter à chercher le papier où elles sont notées mais là , je ne sais pas trop comment c’est indexé (par ex., les seize chiffres de ma carte bleue dont j’ai eu besoin pour des achats en ligne). Chaque série de quatre chiffres est mémorisée selon une sorte de logique interne que je n’ai pas décryptée.
J’avoue que j’aimerais avoir une meilleure mémoire de noms et des mots, car cette faiblesse me handicape souvent (dans la vie courante, et pour l’apprentissage des langues), quitte à moins bien mémoriser les chiffres (c’est rigolo, mais moins utile, je trouve).
J’ai retenu de mes “leçons” sur la mémoire, qd j’étais étudiant, que pour mémoriser beaucoup de données, il semble nécessaire d’établir beaucoup de liens entre elles. Il y a l’analogie, connue, avec le récit narratif (ou la chanson comme vous le rapportez qui est d’une certaine manière un récit narratif) : chaque donnée à mémoriser occupe une place particulière dans le récit. Mais le récit a ses limites : il est séquentiel. En étudiant des algorithmes de classement d’informations (gestion de base de données par exemple), il est possible d’y voir des analogies utiles pour le quotidien, notamment l’idée que chaque donnée peut être incluse/répertoriée par un grand nombre de “champs”. + ce nombre est élevé et + la mémorisation est aisée. C’est un peu l’idée du nombre d’occurrences mise en Å“uvre par un moteur de recherches, par exemple. La pertinence d’une réponse est ainsi corrélée à ce nombre d’occurrence. La limite de ce procédé est qu’elle opacifie en quelque sorte les “signaux faibles”, pourtant parfois prometteurs dans les résultats.
Enfin, concernant les HP, je conjecture une analogie avec le concept de synesthésie : prendre en compte 5 champs principaux (avec de multiples variables pour chacun..) d’indexation d’une donnée. Ainsi, schématiquement, à une donnée particulière est associée une “matrice” de variables multiples, incluant bien évidemment non seulement l’espace mais aussi le temps… Cela semble compliqué comme cela mais demandez à un Å“nologue ou à un “nez” ce qu’il en pense, lui qui peut se souvenir d’un parfum ou d’un vin de multiples manières, dans l’espace et ds le temps (multiples dégustations….), de ses formes visuelles, auditives (pourquoi pas le contexte d’une dégustation ?), gustatives, odorantes, tactiles, ainsi que les contextes singuliers et spécifiques des dégustations (lieu, climat, personnes, époque de l’année, année etc…)…
bien à vous,
Deux ans plus tard (ce n’est plus un escalier, à ce stade-là )… je pense en effet que ma mémoire fonctionne sur le modèle décrit par Laurent : à chaque donnée est associée une matrice de variables multiples. Je ne saurais pas décrire plus précisément mais cette image me semble bien correspondre à mes dernières observations. Du coup, un truc trop “simple” comme un mot a du mal à être mémorisé parce que la matrice est incomplète ?
Par ailleurs, j’ai écrit précédemment que j’avais une bonne mémoire des chiffres, ce qui est faux (un chiffre ou une suite de chiffres n’ont pour moi aucun sens ou la matrice est incomplète), ce sont les nombres que je mémorise assez facilement, pour les raisons précédemment expliquées.
Il me semble d’ailleurs que les choses complexes sont plus faciles à retenir ou à faire que les choses simples, parce qu’il y a davantage de repères ? Serait-ce également une caractéristique des personnes à haut potentiel ?
Je relis la série des articles de Stéphanie Aubertin et les apprécie toujours autant, ils sont excellents.
C’est vraiment intéressant. Je ne découvre pas tout parce que j’avais quelques notions sur le sujet mais ça complète grandement mes connaissances. Merci
Merci chez consoeur 😉
Merci Stéphanie, pour ce billet qui commence à répondre à mes multiples interrogations 🙂
J’attends la suite avec toujours autant d’intérêt (et d’impatience).