L’antagonisme testostérone / sérotonine est toujours présent dans mes recherches…
En fouillant le web, je suis arrivée sur le site Autisme Information Science, qui, en date du 20 février 2011, se fait l’écho d’une étude parue dans PloSONE et relayée (entre autres) par Science Daily:
Voici une reproduction du premier paragraphe du billet Autisme Information Science en date du 20 février 2011.qui traduit par ailleurs l’intégralité de l’article paru dans Science Daily.
ScienceDaily (16 février 2011) – Le Dr Valerie Hu, chercheur,professeur de biochimie et de biologie moléculaire à l’Université George Washington et son équipe à l’École de médecine et de sciences de la santé, ont trouvé que les hormones sexuelles mâles et femelles régulent l’expression d’un gène important dans la culture de cellules neuronales à travers un mécanisme qui pourrait non seulement expliquer les taux plus élevés de testostérone observés chez certaines personnes atteintes d’autisme, mais aussi pourquoi l’incidence de l’autisme est plus grande chez les hommes que chez les femmes.
L’étude est parue dans PloSONE sous le titre « Sex Hormones in Autism: Androgens and Estrogens Differentially and Reciprocally Regulate RORA, a Novel Candidate Gene for Autism«Â
Je suis loin de comprendre les résultats de cette recherche. En revanche, je note ces quelques mots : « taux plus élevés de testostérone observés chez certaines personnes atteintes d’autisme« .
Je verse donc cet article au dossier de mes réflexions sur le rôle de la testostérone dans l’exsitence de ce qui « fait » le surdon.
Certains surdoués se voient taxés d’autistes pour leur manque d’habileté sociales (voir mon précédent billet, mais aussi ce besoin de retrait qui caractérise un surdoué qui a un besoin absolu de se ressourcer au calme).
D’autres surdoués sont aussi autistes à des degrés divers – les « aspies » en font partie (cf mon billet Surdon et autisme, qui évoque une « zone grise », des points communs entre surdon et autisme).
En lisant ce billet, je ne peux bien sûr m’empêcher de faire un lien avec l’étude de Geswhind – Behan & Galaburda émise en 1982, et qui montrait l’importance de la testostérone dans la latéralisation du cerveau. Une étude récente, évoquée dans un précédent billet (Surdon et hormones) y faisait également référence en indiquant que l’étude du cerveau de surdoués montrait l’importance de la testostérone.